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Archive for the ‘Politiques’ Category


pru sur Agoravox par Elric Menescire

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8 mai : jour de la défaite 

Pour le méprisant de la République, hier le 8 mai 2023, c’était un jour sans : sans personne pour l’acclamer sur les Champs élysées, et sans ces milliers de manifestants, tenus à l’écart, eux et leurs casseroles, à Lyon comme à Paris.

Hier j’ai pensé à mon grand père : Républicain Espagnol, pourchassé par les franquistes lors de la défaite de 39. Passé par les Pyrénées avec son camarade, il est emprisonné dans un camp en France. Après la défaite française, le pétainisme le rattrape : c’est vrai qu’il avait gardé un côté insoumis, le grand paternel. Un petit peu résistant sur les bords, il est arrêté une première fois avec son camarade d’infortune. Livré à la gestapo. Torturé.

Il s’en est tiré…son camarade non. Il prendra alors le maquis, comme des milliers d’autres, et se battra au péril de sa vie le reste de la guerre.

Pendant que la bourgeoisie française dont est issu notre président tombait dans les bras de Petain, « ce grand soldat« .

Il n’en parlait jamais, le pépé, de toutes ces histoires.

Trop difficile, trop de souvenirs…trop de cicatrices.

C’est mon père qui m’a raconté tout ça ; alors forcément, durant longtemps (toute ma jeunesse en fait), j’ai idéalisé cette période, largement tenu dans l’ignorance de ces faits par ma famille, qui au lieu de monter en épingle la chose, ne l’évoquait pas, par pudeur de rouvrir les blessures du « vieux »…

Puis, pépé est mort. Et, l’âge adulte venant, un jour mon père me prend à part, pour me raconter son histoire.

Et depuis, chaque 8 mai est pour moi devenu un jour de souvenir.

Une petite gerbe, pour le camarade à pépé, torturé à mort par « les boches » comme il disait.

Une petite gerbe pour le pépé…qui n’a plus jamais été le même depuis 1936, bien qu’il soit mort bien, bien plus tard, en 1986.

Et donc hier, on a un individu qui s’emploie à détruire l’Héritage de nos anciens, l’Héritage du Conseil National de la Résistance (dont Jean Moulin fut le premier secrétaire, en même temps que le créateur), ce même CNR qui dès 1943 imagina un plan complet de Sécurité Sociale … et cet individu donc, qui livre la France aux intérêts privés, et qui détruit méthodiquement l’héritage du CNR, qui détruit notre Sécurité Sociale, détruit nos retraites issues du CNR, et qui donc hier prétendait rendre hommage à Jean Moulin. Ce faisant en faisant fermer (lui ou ses préfets zélés, c’est du pareil au même) le périmètre de la prison où tant, tant de résistants furent torturés et perdirent la vie…prison devant laquelle, chaque année, des enfants, petits enfants de résistants viennent comme moi, déposer une gerbe, rendre hommage. Depuis 45 cette tradition s’est perpetuée. La fin de la tradition a été actée hier…

Sa Majesté devait venir faire son petit cirque, le bourreau venait rendre hommage aux victimes de ses ancêtres, et il ne fallait surtout pas que des casseroles gênent le monarque.

Ce qui démontre clairement qu’il se fout comme de sa 1ere Brigitte de l’Histoire du pays, de l’histoire de la Résistance, et que pour lui, tout se vaut, y compris une « commémoration » où il est seul à commémorer, et que finalement vu sa tronche ça devait quand même le gonfler un tout petit peu, comprenez c’est un homme toujours pressé, et puis il reste tant, tant à détruire dans ce pays.

Jamais je ne lui pardonnerai ce qu’il a osé faire là.

Il a craché sur nos anciens.

Et nous sommes des centaines de milliers dans ce cas.

A ce niveau, ce n’est même plus de la haine : il doit absolument démissionner, ou ça finira très mal.

Ce 8 mai était un jour de défaite pour le pays.

Un jour de défaite pour nous tous.

 

Kim Jong Un du pauvre

Avant ce nouvel affront à Lyon, notre idole nationale était déjà à Paris le matin même, sur les Champs élysées : résultat une avenue vide, des écrans géants avec sa binette partout, et des allées pleines de drapeaux, mais désespérément vides.

Il a descendu l’allée comme le petit être mesquin qu’il est : avec beaucoup d’étalage de son pouvoir, entouré de flics, de gardes républicains et de tout ce que le pays compte de robots payés pour tenir à distance les « opposants » à sa réforme minable. Mais en même temps, en un contraste saisissant, l’absence de foule et les barrières partout démontraient clairement que son supposé pouvoir est bâti sur du sable. Il est un président aux mains pleines, mais à la légitimité absente, et au peuple qui le hait.

On pourrait le comparer à Kim Jong Un, mais ce serait faire injure à ce dernier : quand celui-ci se déplace, il y a des milliers de figurants tout le long du parcours, et tout le monde sourit et l’acclame jusqu’à s’en évanouir de joie. Il vaut mieux vous allez me dire… Mais ici, comme disait le Général, dans le pays « aux 246 variétés de fromage », on n’a même plus les moyens de se payer des figurants : tout le fric est parti dans la poche des patrons et des actionnaires, tous potes du meilleur président que la France ait jamais eu. On n’a plus un rond, et ça va pas aller en s’améliorant.

Macron est un dictateur en gestation, mais un dictateur du pauvre : son pouvoir est branlant, et il s’effondrera tel un chateau de sable très bientôt, balayé par la prochaine marée de l’Histoire.

En attendant, tentons de nous mettre à sa place, et réfléchissons un peu : que resterait-il à brader, du point de vue de ce Kim Jong Un du pauvre, après les bijoux de famille qu’il a vendu au plus offrant, et du peu qu’il reste de ce pays qu’il ne voit que comme une vache à lait, qu’il doit traire pour ses amis jusqu’à la dernière goutte ?

L’Histoire, la Mémoire ?

Cet individu est en train de détruire notre pays. Et maintenant il est en train de détruire ce qui en fait la cohésion nationale : après s’être attaqué aux joyaux industriels nationaux qu’il a bradés un peu partout, puis aux Services Publics qu’il démantèle avec constance depuis quelque temps, pour les livrer aux appétits voraces de ses amis, il s’attaque désormais à notre mémoire commune. On dit toujours que c’est le « roman national », les histoires communes, qui font qu’un Peuple fait Nation. Nuls accents nationalistes là-dedans, mais plus une constatation : une Nation, c’est bien plus qu’une cohabitation d’individus. Mais alors là…

J’ai presque 50 ans et je n’ai jamais vu un défilé du 8 mai sans personne sur les Champs-élysées : c’est juste affligeant, et affolant. Ca en dit long sur l’état de ce pays, sur l’état de déliquescence de leur fausse démocratie… car voir le monarque descendre tout seul, uniquement entouré de son armée personnelle, la plus belle avenue du monde, pour se diriger vers l’Arc de Triomphe, pour finir par aller (mal) faire le cake vers la tombe du soldat inconnu, ça fait quand même tout drôle.

On se dit qu’on a passé un cap.

Jamais de ma vie je n’ai vu (avec un réel effroi, je dois le dire) les champs vidés de toute présence humaine par la seule volonté de préserver un monarque des nombreuses huées et autres casserolades qu’il aurait à coup sûr essuyées. Avec en point d’orgue un écran géant montrant la joviale frimousse du Roi, dressé sur une place de l’Etoile vide, fermée au public…

Un type tellement aimé par « son » peuple qu’il en est arrivé à « célébrer », tout seul, une cérémonie mémorielle traditionnellement réservée à la foule, au peuple, à tout le monde quoi.

Et les médias, pour une bonne partie, d’oublier ce petit détail : extraordinaire article du Huffigton post, avec vidéo de plusieurs minutes, vidéo réussissant l’exploit de retracer ce « parcours mémoriel » et de passer quasiment sous silence la seule information véritable de cette journée… le fait que le Peuple était interdit de commémoration, et que Kim Jong Macron s’est baladé tout seul avec son armée de flics, tenant le peuple à bonne distance, tellement loin que même les caméras de télévision ne pouvaient montrer les gens. La chose a été évoquée très pudiquement et fugacement par la grande majorité des médias aux ordres, ces médias tous propriété des oligarques potes au banquier président, avant de tenter de se concentrer sur la balade du banquier apprenti dictateur, seul sur son carosse.

Comme si de rien n’était, et pourtant, ça se voyait comme un dicateur sur une place vide : même eux, n’y croyaient plus au baratin réchauffé qu’ils ont tenté de nous servir durant cette journée.

 

P*tain, 4 ans

On y est : le pays est en train de basculer.

Inutile de faire un dessin : quand on interdit au peuple un des évènements fondateurs de son Histoire moderne commune, à savoir commémorer tous ensemble les résistants qui pour beaucoup perdirent la vie face à la barbarie d’extrême droite, et que en même temps on autorise une manifestation d’extrême-droite où les bras bien levés le disputèrent sans problèmes aux menaces, aux drapeaux celtiques et autres slogans racistes…et quand on trouve même des prétextes pour justifier cela… on constate, sans aucun doute possible, que l’on a franchi un cap.

Notre pays est en train de basculer dans quelque chose d’autre, il est dans cette frontière grise dont personne ne sait où elle peut mener, si ce n’est que les possibilités se réduisent chaque jour un peu plus, d’en sortir par le haut sans trop y laisser de plumes.

Dans ces conditions, pour le monarque « gouverner » ce pays devenu ingouvernable, et continuer de tenter de le faire de cette manière les 4 ans qu’il lui reste, s’apparente à une gageure. Donc forcément, le raidissement autoritaire et la tentation clairement dictatoriale vont se confirmer, se poursuivre, s’amplifier.

Logiquement, la surveillance généralisée va s’approfondir, chaque citoyen étant désormais considéré comme ennemi potentiel d’un Etat devenu autonome par rapport à la « démocratie » qu’il est censé représenter, et sur la tombe de laquelle il festoie chaque jour un peu plus.

Les temps vont devenir extrêmement difficiles, encore plus que ce que nous connaissons actuellement, c’est désormais certain.

Dans ces conditions, il ne reste d’autre solution pour chaque Citoyen conscient et déterminé que de continuer la lutte, de l’amplifier, et de la mener à son terme.

Comme le réalisèrent nos anciens en 40, les temps sont en train de dégénérer, et il faudra bientôt se lever pour combattre.

Ou, la barricade n’ayant toujours que deux côtés, périr à coup sûr, .

Commençons par faire le point sur quelques nouvelles diverses et importantes de ces derniers jours. Let’s start by catching up on some sundry and important news of the past few days.

Tout d’abord, il faut noter qu’il y a eu une forte augmentation de la stridence du désespoir dans le reportage des HSH occidentaux la semaine dernière. Depuis que les Leaks pour mettre fin à toutes les Leaks sont tombées, ce n’est rien d’autre que le malheur et la morosité et la panique. First it must be noted that there’s been a sharp uptick in the shrillness of desperation in the Western MSM reportage this past week. Ever since the Leaks to end all Leaks dropped, it’s been nothing but doom and gloom and panic.

Ces articles parlent tous de l’humeur incontestable dans l’air étant celle d’un « dernier hourra » dont l’Ukraine ne se remettra jamais, si sa prochaine offensive tourne mal. These articles all talk about the inarguable mood in the air being that of a ‘last hurrah’ from which Ukraine will never recover, if their next offensive goes sour.

Bien sûr, cela peut être lu de plusieurs façons. Les fuites pourraient être une vaste campagne de psyop et de mauvaise direction, ce que les responsables du gouvernement russe ont déjà reconnu comme possible. Ou bien, les fuites pourraient vraiment être réelles, et ont révélé des vérités si inconfortables sur tout ce qui se passe à l’intérieur de l’Ukraine, que le vaste mais fragile château de cartes de propagande qui a retenu l’AFU se défait lentement.Of course, this can be read in several ways. The leaks could be a vast psyop and misdirection campaign, which Russian government officials have already acknowledged to being possible. Or, the leaks could truly be real, and have revealed such uncomfortable truths about everything inside Ukraine, that the vast yet fragile propaganda house of cards that’s been holding the AFU up is slowly coming undone.

Les The leaked informations classifiées divulguéesclassified information sur les plans des États-Unis et de l’OTAN pour l’Ukraine pourraient avoir été causées par des responsables militaires et gouvernementaux américains frustrés par la « demande de victoire américaine contre la Russie, où aucune n’est possible », a déclaré à Sputnik Karen Kwiatkowski, lieutenant-colonel à la retraite de l’US Air Force et ancienne analyste du département américain de la Défense. about the US and NATO plans for Ukraine might have been caused by US military and government officials frustrated with the Biden administration’s « demand for a US victory against Russia, where none is possible,” Karen Kwiatkowski, retired US Air Force Lieutenant Colonel and former analyst for the US Department of Defense, told Sputnik.

« Cela pourrait aussi être une frustration de la part des producteurs de renseignement à l’intérieur du Pentagone ou ailleurs avec les demandes politiques d’une production façonnée et adaptée, une production qui élimine l’analyse recherchée et objective afin de s’aligner sur les désirs politiques de l’administration et de les soutenir », a“It could also be frustration by intelligence producers inside the Pentagon or elsewhere with the political demands for shaped and tailored output, an output that eliminates researched and objective analysis in order to align with and support the political desires of the administration,” déclaré Kwiatkowski. Kwiatkowski mused.

Le diplomate américain à la retraite James JatrasRetired US diplomat James Jatras a déclaré à Sputnik que la fuite « indique qu’il y a des told Sputnik that the leak « indicates that there are some voix dissidentesdissident voices au sein du gouvernement américain qui ne sont pas à l’aise avec la direction de la politique ». within the US government who are not comfortable with the direction of policy. »

Ces éléments « voudraient le ralentir ou peut-être même changer de cap » mais sont toujours « une minorité distincte au sein de l’establishment », a-t-il souligné.Those elements « would like to slow it down or maybe even change its course » but are still « a distinct minority within the establishment, » he stressed.

Le conseiller du Sénat a déclaré qu’il était significatif que la fuite vienne du ministère de la Défense, et non de son ancien employeur, le département d’État.The Senate adviser said it was significant that the leak came from the Department of Defense, not his old employer, the State Department.

« Il y a des gens au sein de l’armée qui se rendent compte que nous nous dirigeons vers une catastrophe potentielle en Ukraine. Ce sont des gens plusThere are people within the military who realize that we’re moving toward a potential disaster in Ukraine. Those are more realistic people,réalistes », a déclaré Jatras. » Jatras said. « Ils sont familiers avec les faits concrets de la puissance militaireThey’re familiar with the hard facts of military power», tandis que le département d’État et la Maison-Blanche « croient à leur propre propagande »., » while the State Department and the White House « believe their own propaganda. »

Le problème avec les fuites étant un angle psyop, c’est que non seulement il y a eu beaucoup de révélations dommageables vis-à-vis des relations des États-Unis avec d’autres pays, mais les fuites ont confirmé beaucoup de choses gênantes que nous avons déjà remarquées. Par exemple, la façon dont ils ont exposé le quasi-épuisement du réseau de défense aérienne de l’UA est quelque chose qui a déjà suscité des protestations hystériques de la part de l’AFU elle-même, car récemment l’augmentation de l’utilisation de bombes planantes et guidées par la Russie a augmenté si considérablement qu’elle est remarquée sur tous les fronts. L’AFU admet avoir été mal martelée et incapable de l’arrêter. The problem with the leaks being a psyop angle, is that not only have there been many damaging revelations vis a vis U.S.’s relations to other countries, but the leaks have confirmed many inconvenient things we’ve already been taking notice of. For instance, the way they exposed the near-depletion of UA’s air defense network is something that has already been getting hysterical outcries from the AFU itself, as recently Russia’s uptick in glide-bomb and guided bomb usage has gone up so drastically that it’s being noticed on every front. The AFU admits to being badly hammered and unable to stop it.

Au cours de la dernière semaine, il y a eu une attaque majeure contre les dépôts de munitions UA en particulier, ce que les chaînes UA ont confirmé. Voici une telle transmission d’hier soir (traduite automatiquement): In the past week or so, there has been a major onslaught on UA ammo depots in particular, which UA channels have confirmed. Here is one such transmission from last night (autotranslated):

La traduction est un peu bancale, mais il dit essentiellement que les nouvelles bombes guidées de la Russie ne sont pas un cyclomoteur (drone Geran / Shahed), pas une pierre « Grêle » (Hail est la traduction pour « Grad » MLRS), et pas un obus d’artillerie de 152 mm. En bref, ils disent que ces nouvelles bombes guidées sont massivement plus puissantes et font de sérieux dégâts. The translation is a little wonky but he’s basically saying Russia’s new guided bombs are not a moped (Geran/Shahed drone), not a “Hail” stone (Hail is the translation for ‘Grad’ MLRS), and not a 152mm artillery shell. In short, they are saying these new guided bombs are massively more powerful and are doing serious damage.

« Moins l’opornik » signifie forts / fortifications détruits, le reste est explicite. Le post admet en outre comment leur défense aérienne ne peut presque plus rien faire pour arrêter cela.“Minus the opornik” means forts/fortifications destroyed, the rest is self-explanatory. The post further admits how their air defense can barely do anything anymore in stopping this.

Il y a maintenant des rapports quotidiens de divers types de nouvelles bombes guidées frappant tout en Ukraine: There are daily reports now of various types of new guided bombs hitting everything in Ukraine:

Selon des sources turques, une colonne de la brigade des forces armées ukrainiennes, qui s’est approchée des fortifications au nord-est de la ligne Ugledar en renfort, a été touchée hier par des chasseurs russes qui ont largué des bombes planantes FAB-500 et UPAB-1500 à une distance allant jusqu’à 60 km. La majeure partie de la colonne a été détruite ou dispersée.According to Turkish sources, a column of the Ukrainian Armed Forces brigade, which approached the fortifications northeast of the Ugledar line as reinforcements, was hit yesterday by Russian fighters who dropped FAB-500 and UPAB-1500 glide bombs from a distance of up to 60 km. Most of the column was destroyed or scattered.

Il y a deux jours à peine, une munition guidée a fait sauter un pont ukrainien dans la région de Tchernigov: Just two days ago a guided munition blew a Ukrainian bridge in Chernigov region: VIDÉO 1VIDEO 1 (Alt LinkAlt Link).

Il a d’abord été signalé comme une bombe planante, mais il semble maintenant avoir été confirmé comme un missile air-sol Kh-59 guidé par la télévision tiré par un Su-34 russe.It was first reported as a glide bomb, however it appears to now have been confirmed as a TV-guided air-to-ground Kh-59 missile fired by a Russian Su-34.

Et cela juste au moment où Shoigu visitait une chaîne de production d’usine, montrant la plus massive des bombes russes Fab-3000 et Fab-9000 nouvellement fabriquées: And this right at the time as Shoigu was visiting a factory production line, showing the most massive of Russia’s Fab-3000 and Fab-9000 bombs being newly manufactured: VIDEOVIDEO.

Environ 10 arrivées de FAB sont enregistrées quotidiennement dans la direction de Bakhmut. Les pertes d’UA augmentent. Parfois, il est possible pour UA de reprendre une certaine position, mais il y a alors un retour en arrière et encore plus profond. . RU essayant de briser la défense UA du côté de Khromovo, Ivanivske.About 10 arrivals of FABs are recorded daily in the Bakhmut direction. UA losses are growing. Sometimes it is possible for UA to retake a certain position, but then there is a rollback and even deeper. . RU trying to break UA defense from the side of Khromovo, Ivanivske.

Cela fait suite à de nombreux nouveaux aveux francs des États-Unis, tels qu’un nouveau respect et une peur soudains du groupe Wagner:This comes on the heels of many new, frank admissions by the U.S., such as a sudden newfound respect and fear of Wagner group:

Les experts militaires américains s’inquiètent de l’efficacité des PMC de Wagner, a déclaré une source du ministère américain de la Défense.US military experts are concerned about the effectiveness of the Wagner PMCs – a source in the US Defense Ministry said.

Comme l’écrit DC Weekly, des experts du ministère de la Défense ont mené une analyse approfondie des activités des SMP de Wagner et As DC Weekly writes experts of the Ministry of Defense conducted an in-depth analysis of the activities of the Wagner PMCs and sont arrivés à la conclusion qu’aucune structure similaire américaine, britannique ou française ne peut se comparer à leurs unités.came to the conclusion that no American, British or French similar structure can compare with their units.

Les initiés du ministère de la Défense s’inquiètent des PMC Wagner, car ce sont les PMC les mieux organisées et les plus prêtes au combat au mondeInsiders in the Ministry of Defense are concerned about the Wagner PMCs, because it is the most highly organized and combat-ready PMCs in the world, surpassant même les PMC Blackwater américaines, les PMC britanniques Aegis Defense Service, les PMC françaises Salamandre », écrit l’auteur de la publication Peter Carroll., surpassing even the American Blackwater PMCs, the British Aegis Defense Service PMCs, the French Salamandre PMCs, » writes the author of the publication Peter Carroll.

L’auteur note que, entre autres choses, les SMP occidentales mentionnées n’ont jamais rencontré d’opérations et de tâches que les SMP de Wagner accomplissent avec succès.The author notes that, among other things, the mentioned Western PMCs have never encountered operations and tasks that the Wagner PMCs successfully performs.

Grâce au plus haut niveau de formation et d’équipement, les Russes opèrent à un niveau auparavant inaccessible aux entreprises militaires privées.Thanks to the highest level of training and equipment, the Russians operate at a level previously unattainable for private military companies.

Un responsable anonyme du Pentagone impliqué dans ce type d’opération en Afghanistan a déclaré : «An unnamed Pentagon official involved in this type of operation in Afghanistan said:  » Leur efficacité est absolument stupéfiante. Si nous avions utilisé des stratégies similaires en Afghanistan, nous n’aurions pas créé le désordre que nous avons laissé derrière nous au Moyen-Orient.Their effectiveness is absolutely staggering. If we had used similar strategies in Afghanistan, we would not have created the mess we left behind in the Middle East.« 

Selon de nombreuses estimations d’experts, les chasseurs Wagner effectuent un certain nombre de tâches d’une complexité et d’un risque accrus. Il ne s’agit pas seulement de tâches traditionnelles pour toutes les SMP, comme la protection des missions diplomatiques et des opérations civiles.According to many expert estimates, the Wagner fighters perform a number of tasks of increased complexity and risk. These are not only traditional tasks for all PMCs, such as the protection of diplomatic missions and civilian operations.

Ce sont, en général, les opérations de combat les plus complexes dans leur mise en œuvre: attaques au sol, contrôle de l’artillerie, armes aériennes et utilisation de systèmes de défense aérienne.These are, in general, the most complex combat operations in their implementation: ground attacks, control of artillery, aviation weapons and the use of air defense systems.

Comme le note l’auteur, les chasseurs des PMC Wagner effectuent des tâches de reconnaissance, de collecte d’informations et d’analyse de données, qui ont ensuite été utilisées pour prendre des décisions stratégiques lors de missions.As the author notes, the fighters of the Wagner PMCs perform reconnaissance tasks, information collection and data analysis, which were later used to make strategic decisions during missions.

Plus tôt, la journaliste néerlandaise Sonia van den Ende a déclaré (https://devend.online/2023/03/14/wagner-can-become-the-main-weapon-of-anti-globalism-in-the-modern-world/) que « Wagner » peut devenir l’arme principale de l’anti-mondialisme dans le monde moderne et se débarrasser de la domination des groupes d’élite oligarchiques de l’Occident, ce qui est ruineux pour toute la civilisation humaine.Earlier, Dutch journalist Sonia van den Ende said (https://devend.online/2023/03/14/wagner-can-become-the-main-weapon-of-anti-globalism-in-the-modern-world/) that « Wagner » can become the main weapon of anti-globalism in the modern world and get rid of the domination of oligarchic elite groups of the West, which is ruinous for the entire human civilization.

Une nouvelle source de désespoir a même été l’aggravation de la situation des drones, alors que l’AFU rapporte que les capacités de GE russes deviennent de plus en plus répandues et puissantes.A new source of despair has even been the worsening drone situation, as AFU reports that Russian EW capabilities are becoming increasingly widespread and more powerful.

Selon The Guardian, les soldats opérateurs des forces ukrainiennes dans la région de la ville de Bakhmut craignent qu’après trois mois, ils ne puissent pas utiliser les quadricoptères disponibles en raison de l’amélioration des systèmes de brouillage russes.According to The Guardian, soldiers operators of the Ukrainian forces in the area of the city of Bakhmut are concerned that after three months they will not be able to use the available quadcopters due to the improving Russian jamming systems.

Selon eux, la portée maximale dans la région de la ville de Bakhmut est de 500 mètres, contre 3 kilomètres en décembre. Alors que l’artillerie russe prend position à 3 kilomètres derrière la ligne de front, puis se retire.According to them, the maximum range in the area of the city of Bakhmut is 500 meters, compared to 3 kilometers in December. While the Russian artillery takes positions 3 kilometers behind the front line, then withdraws.

Cela s’est étendu aux fuites récemment publiées du lot de fuites de la semaine dernière qui rapportent que l’EW russe a complètement annulé les nouveaux JDAM-ER des États-Unis:This has extended to newly released leaks from last week’s leak batch which report that Russia’s EW has completely nullified the U.S.’s new JDAM-ERs:

Les États-Unis enquêtent sur un dysfonctionnement dans le fonctionnement des systèmes de guidage de bombes intelligentes JDAM qui s’est produit en Ukraine, parmi les raisons considérées comme les actions des forces russes, selon la chaîne de télévision américaine NBC News, citant des documents secrets qui appartiendraient au Pentagone et qui se sont retrouvés en ligne.The US is investigating a malfunction in the operation of JDAM smart bomb guidance systems that occurred in Ukraine, among the reasons considered the actions of Russian forces, according to the American television channel NBC News, citing secret documents that allegedly belong to the Pentagon that ended up online.

Par Ted Snider

Publié le 10 avril 2023 sur Antiwar.com

Le 24 février, la Chine a publié  sa “Position sur le règlement politique de la crise ukrainienne”. Elle s’est engagée à assumer “un rôle constructif à cet égard”.

Plutôt que d’accepter un partenaire puissant, influent et ayant déjà négocié des accords, les États-Unis ont rejeté sans équivoque les efforts de la Chine pour aider à négocier la paix dans la guerre en Ukraine. M. Biden a rejeté “l’idée que la Chine va négocier l’issue d’une guerre totalement injuste pour l’Ukraine”, estimant qu’elle n’était “tout simplement pas rationnelle”. Le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby a déclaré que les États-Unis ne pensaient pas qu’une proposition de paix chinoise “soit un pas en avant vers une paix juste et durable”. Il affirme que “nous voulons tous voir la guerre se terminer”, mais ajoute qu’”un cessez-le-feu, à l’heure actuelle, même si cela peut sembler une bonne chose, nous ne pensons pas qu’il aurait cet effet”. Kirby déclare ensuite que “nous ne soutenons pas les appels à un cessez-le-feu en ce moment. Nous ne soutenons certainement pas les appels à un cessez-le-feu qui serait demandé par la [République populaire de Chine] lors d’une réunion à Moscou et qui profiterait simplement à la Russie”. Le secrétaire d’État Antony Blinken a qualifié la proposition de paix de “manœuvre tactique de la Russie”, “soutenue par la Chine”, et a averti que “le monde ne devait pas être dupe”.

Bien qu’il paraisse incroyable que les États-Unis passent à côté d’un éventuel plan de paix, c’est pourtant ce qu’ils font depuis longtemps. Depuis les premiers jours de leur existence jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis ont laissé passer des plans de paix.

En 1811, le chef des Shawnee, Tecumseh, a tenté de négocier avec le gouverneur de l’Indiana de l’époque et futur président des États-Unis, William Henry Harrison. Mais alors que Tecumseh continue de négocier, Harrison demande au gouvernement américain de lui fournir davantage de soldats. En l’absence de Tecumseh, Harrison profite de l’occasion pour envoyer son armée écraser les partisans de Tecumseh, brûler leur ville et les chasser jusqu’au Canada.

Deux cents ans plus tard, rien n’a changé. Dans chacune des guerres récentes des États-Unis, il y a eu une véritable chance de règlement négocié ; dans chacune de ces guerres, les États-Unis ont manqué à cette promesse.

En 1979, les États-Unis ont délibérément incité l’Union soviétique à envahir l’Afghanistan ou, pour reprendre les termes du conseiller à la sécurité nationale de Carter, Zbigniew Brzezinski, ils ont “augmenté les possibilités d’intervention”. Dans une interview accordée en 1998 au Nouvel Observateur, Brzezinski a admis que l’”objectif” de l’”opération secrète” “était de conduire les Russes au piège afghan”. Il a déclaré au président Carter que “c’est notre chance de donner à la Russie son Viêt Nam”.

Dix ans plus tard, Mikhaïl Gorbatchev a proposé un cessez-le-feu au président Bush. Il propose que les deux pays cessent leurs livraisons d’armes, fassent la transition vers un gouvernement de coalition incluant les moudjahidines, clients des États-Unis, et organisent des élections libres et démocratiques supervisées par les Nations unies. Il y avait un plan de paix sur la table qui offrait aux États-Unis tout ce qu’ils voulaient en Afghanistan. Bush a rejeté le plan de paix et a maintenu l’afflux d’armes en Afghanistan.

Deux décennies plus tard, les États-Unis ont, pour la deuxième fois, laissé passer le potentiel de paix en Afghanistan. Dans le livre qu’il a écrit avec Vijay Prashad, The Withdrawal, Noam Chomsky affirme que les talibans “ont clairement indiqué à plusieurs reprises qu’ils seraient prêts à remettre Oussama ben Laden et le réseau Al-Qaida à un pays tiers”. Chomsky ajoute que “quelques semaines après l’invasion américaine, les talibans ont proposé une reddition complète”. Mais les États-Unis ont à nouveau refusé une proposition de paix. Le secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld, a déclaré : “Nous ne négocions pas les redditions. Nous avons des objectifs plus importants que cela.

Lorsque le mollah Akhtar Muhammad Mansur, chef des talibans, a tenté de négocier avec les États-Unis en 2016 pour trouver un moyen de mettre fin pacifiquement à l’occupation américaine de l’Afghanistan, les Etats-Unis l’ont assassiné.

Chomsky et Prashad rapportent que lors de la première guerre d’Irak, “le gouvernement de Saddam Hussein […] voulait conclure un accord avec les États-Unis. voulait conclure un accord avec les États-Unis pour quitter le Koweït sans humiliation totale”. Mais “toutes les tentatives des Irakiens pour négocier leur retrait ont été accueillies avec dédain par les États-Unis”.

Lors de la deuxième guerre d’Irak, “Saddam Hussein était désireux de faire toutes les concessions possibles […] en autorisant de plus en plus d’inspecteurs de l’ONU”. Mais les États-Unis ont une nouvelle fois renoncé à une paix possible. “Washington a mis de côté les appels de Bagdad et a procédé à des opérations de choc et d’effroi. Choc et effroi”.

En 2011, disent Chomsky et Prashad, le gouvernement libyen “était désireux d’accepter un plan de paix élaboré par l’Union africaine”. Mais Ramtane Lamura, commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, a souligné “que la poursuite d’autres objectifs en Libye, par des acteurs non africains” empêchait “la mise en œuvre de la feuille de route de l’UA”.

L’autre objectif des États-Unis en Libye était le changement de régime. La Libye a proposé aux États-Unis un changement de régime sans guerre. Mais les États-Unis ont à nouveau refusé une proposition de paix. Selon Charles R. Kubic, qui a été personnellement impliqué dans les communications, la Libye a présenté aux États-Unis “deux possibilités valables de cessez-le-feu” pour des “négociations visant à obtenir l’abdication de Kadhafi. . . .” Au moins l’une de ces opportunités impliquait le fils de Kadhafi, Saif. Une communication interne envoyée par un colonel de l’état-major interarmées déclarait clairement qu’”une solution pacifique est encore possible qui maintient Saif de notre côté sans effusion de sang à Benghazi”.

Le plan de paix libyen proposait un changement de régime sans guerre. Mais les États-Unis ont renoncé à la paix. M. Kubic explique que “les deux possibilités ont été rejetées par la secrétaire d’État Clinton”, qui a préféré “une révolution menée par des terroristes connus”.

En avril de la même année, la secrétaire d’État Hillary Clinton s’est rendue à Istanbul pour une réunion des pays qui soutenaient les rebelles radicaux qui entreprenaient un changement de régime en Syrie. Ces pays se sont baptisés les “Amis de la Syrie”. Sur la table, Kofi Annan a proposé à l’ONU un effort de médiation. Cette offre avait déjà été approuvée par le président syrien Assad. Mais, une fois de plus, les États-Unis ont refusé une proposition de paix. Mme Clinton a rejeté l’offre. En lieu et place de la médiation de l’ONU, elle a demandé à Kofi Annan d’organiser une conférence sur le changement de régime. Selon le Guardian, Mme Clinton a cherché à “persuader Kofi Annan de modifier le format de son projet de création d’un groupe de contact sur la Syrie, et d’organiser à la place une conférence sur le modèle de la transition au Yémen”.

Dans The Management of Savagery, Max Blumenthal rapporte que “les États-Unis et l’Europe se sont constamment opposés et ont sapé les tentatives de négociation de cessez-le-feu locaux en Syrie et ont découragé l’envoyé spécial de l’ONU de s’y impliquer”.

Comme le montre le rejet par les États-Unis de la proposition de paix de la Chine, la tendance à ignorer les plans de paix se poursuit.

Au début de la guerre en Ukraine, alors qu’une solution diplomatique semblait encore possible, le département d’État a refusé de mettre fin à la guerre, même si le règlement négocié répondait aux objectifs de l’Ukraine, car “il s’agit d’une guerre qui, à bien des égards, dépasse la Russie, elle dépasse l’Ukraine”.

Cette insistance à poursuivre la guerre au service, non pas des intérêts ukrainiens, mais des intérêts américains, à savoir que les objectifs des États-Unis en Ukraine sont plus importants que l’Ukraine, est un écho troublant de l’insistance de Rumsfeld à dire que les États-Unis ne négocient pas parce qu’ils ont “des objectifs plus importants que cela”. Ce schéma inquiétant s’est répété en Libye lorsque les États-Unis ont empêché la mise en œuvre d’un plan de paix dans le cadre de ce que l’Union africaine a appelé “la poursuite d’autres agendas”.

Mais les États-Unis ne se sont pas contentés de rejeter la possibilité d’un plan de paix en Ukraine, ils ont rejeté à deux reprises des plans de paix qui progressaient positivement.

L’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a révélé  qu’en mars 2022, il avait servi de médiateur dans les négociations entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine, qui avaient “de bonnes chances d’aboutir à un cessez-le-feu”. Mais les États-Unis ont à nouveau refusé un éventuel plan de paix. L’Occident, dit M. Bennett, l’a “bloqué”.

Un mois plus tard, ils l’ont à nouveau bloqué. En avril 2022, les négociations à Istanbul ont encore progressé, aboutissant à un accord “provisoire“. Mais le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, déclare que “certains pays au sein de l’OTAN veulent que la guerre continue”. Il a déclaré qu’”après la réunion des ministres des affaires étrangères de l’OTAN, on a eu l’impression que […] certains États membres de l’OTAN veulent que la guerre continue, que la guerre continue et que la Russie s’affaiblisse”.

Numan Kurtulmus, vice-président du parti au pouvoir d’Erdogan, a fait allusion à la fois à la même obstruction et au même écho de “buts plus importants”. Il a déclaré à CNN TURK : “Nous savons que notre président parle aux pays des deux dirigeants. Dans certains domaines, des progrès ont été accomplis, atteignant le point final, puis soudain nous constatons que la guerre s’accélère. . . . Quelqu’un essaie de ne pas mettre fin à la guerre. Les États-Unis considèrent que la prolongation de la guerre est dans leur intérêt. . . . Il y a ceux qui veulent que cette guerre continue. . . . Poutine-Zelensky allait signer, mais quelqu’un n’a pas voulu”.

Depuis les premiers temps de l’expansion génocidaire vers l’ouest jusqu’à aujourd’hui, il existe une tendance historique claire et ininterrompue des États-Unis à renoncer à des plans de paix pour poursuivre des objectifs plus importants.

Ted Snider

Ted Snider est un chroniqueur régulier sur la politique étrangère et l’histoire des États-Unis pour Antiwar.com et The Libertarian Institute. Il contribue également fréquemment à Responsible Statecraft et à The American Conservative, ainsi qu’à d’autres publications.

Source: Antiwar.com

Traduction: Arrêt sur info

Paru sur Agoravox par Nicole Cheverney

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Bernadette et Maurice Bulot, mari et femme, projetaient de partir en villégiature à Carcassonne pendant les vacances de Pâques 2020. Madame Bulot, pas très enthousiaste pour le sud-ouest, manifestait une nette préférence pour le Limousin, mais Bulot insista tant qu’elle s’inclina. Bulot conduirait son Side-car, Bernadette n’aurait plus qu’à monter dans l’habitacle, enfiler son blouson et son casque, et, depuis Nice, leur lieu de résidence, se laisser conduire à petite vitesse, le long de la côte, le nez au vent, respirer les embruns du littoral niçois. Tous deux continueraient leur route tranquillement, jusqu’à Carcassonne !

Mais au grand désespoir du couple, éclata en Janvier 2020, l’épidémie de Coronavirus, et patatras voilà tous leurs projets pour les vacances pascales, foutus. Ma pau’v Bernadette, tu voulais voir Carcassonne, tu verras rien du tout ! se désespérait Maurice.

Affolement général, un virus horrible venait de pénétrer dans le pays, venant de la lointaine Chine. C’était paraît-il un virus d’origine animale transmis par le pangolin et la chauve-souris. C’est dire le drôle de virus, d’ailleurs même sa forme était bizarre : un petit ballon hérissé de mini ventouses en forme de couronne, destinées à se coller aux cellules et à vous sucer la substantifique moelle de votre organisme en se démultipliant dans votre corps pour vous faire calancher.

Les media, c’était de l’hystérie ! Une pandémie des plus gigantesques que la terre eût portée condamnait des millions d’humains à mourir de ce virus très envahissant, transmissible, contagieux, où le moindre postillon, même un regard appuyé pouvaient vous envoyer d’autor, chez St-Pierre ! Les media répétaient en boucle qu’il était mille fois plus méchant et tueur que la peste, le choléra et la myxomatose réunies et qu’ il causerait des ravages, comme la grippe espagnole après la guerre 14/18 ! Que le monde ne s’en relèverait pas et que plus rien ne serait comme avant ! Épouvante ! Horreur ! Désespoir ! Les Bulots se voyaient déjà raides morts dans leur caisse ! Arrière ! Tous aux abris !

Les humains, comparés à un troupeau, devaient donc écouter religieusement leurs bergers gouvernementaux ! Leurs guides suprêmes ! Leurs grands timoniers ! Leurs petits pères des peuples ! Leurs petits Généraux Tapioca à la tête d’une armée de médecins, de spécialistes, d’experts en expertitude, qui vous expliquaient tout ça, en long, en large, en travers, de biais, de face et d’angle, sur tous les plateaux TV, comme ça vous ne pouviez plus rien ignorer du Pangolin ou de la chauve souris aux yeux bridés, bien capables de vous contaminer, même avec… des baguettes ! Ces drôles d’animaux avaient traversé à pied toute la Chine pour venir pandémiser le monde entier ! Les experts en expertitude vous expliquaient cela avec des airs des plus sérieux et tragiques ! Toute la journée, jusqu’à extinction des feux !

Au tout début de Janvier 2020, la ministresse de la Santé en fonction, cornait au bon peuple, que pour l’instant il ne fallait pas s’inquiéter de Pangolin et Chauve-souris, ils n’étaient pas intéressés par la France. Les Bulots n’avaient rien à craindre, les zootorités avaient pris toutes les dispositions nécessaires ! Le Coronavirus c’était comme le nuage de Tchernobyl, il s’était arrêté aux frontières tricolores. Aussi, monsieur et madame Bulot, devant leur écran, regardaient d’un oeil distrait, la ministresse de la Santé de l’époque qui, au doigt mouillé, suivait le parcours de la chauve-souris et du pangolin, depuis une petite ville mandarine dénommée Wuhan.

Monsieur et madame Bulot n’en avaient jamais entendu parler, de cette ville de Wuhan, comme d’ailleurs la majorité des Français, hormis les rares spécialistes occidentaux de l’Empire du Milieu, particulièrement ceux qui sévissaient dans les laboratoires, y avaient établi leur base arrière, et nous concoctaient des petites potions magiques qu’ils nous resserviraient via intramusculaire. C’est dire si nous nagions en pleine nuit de Chine… Nuit câline… Que d’amour !

Quelques semaines seulement après que la ministresse de la Santé en question nous ait fait don de ses conseils si rassurants, le discours ministériel changea du tout au tout. Grand virage à 180 ° !

Finalement, Pangolin et Chauve-souris se dirent que Paris valait bien une messe… Celle du 20 heures !

Alors rappliquèrent tous les officiants des plateaux TV, qui, dans une communion totale se chargeaient de l’affolement général ! Ce fut une succession de petits dieux à petite tête et gros derche, pour commenter l’avancée de l’épidémie. Pendant qu’en direct des laboratoires, l’on continuait à préparer la grande opération mondiale de sauvetage, via la petite aiguille d’acier qui bien gentiment chatouille l’épiderme avant d’en libérer son contenu  !

Les petits dieux des plateaux TV, rivalisaient entre eux de bagout pour effrayer le troupeau comme à l’approche d’un cyclone dévastateur. Les yeux agrandis par la peur générée par le prêchi prêcha sanitaire, les Bulots se tenaient bien entendu leur bras prêt pour l’offrande et la petite aiguille, comme tendent les mains, les fidèles, pour recevoir le pain béni consacré. O charité sans bornes !

Pain béni, c’est le cas de le dire, était cette pandémie pour les laborantins besogneux et médecins précautionneux qui obéissaient aux lois de la gravitation du tiroir-caisse !

A ce rythme là, des heures de prêche par les petits dieux à crâne d’oeuf, se multiplièrent envers la population. Effroi ! Épouvante ! Panique ! Rien ne manquait, pas une seule parole débitée sur un ton des plus catastrophique ! Et tous les soirs les comptables et leur fixette sur les « cas », dans leur comptage, omettaient de signaler que depuis des années, les gouvernements successifs sucraient l’argent destiné aux hôpitaux publics, sucraient tous les postes de soignants, les équipements sanitaires, le matériel de réanimation, les lits, etc.

Et puis, il y avait les tests ! Oh ! Les tests ! Paf dans le pif ! Un long bâton qui titillait la glande pinéale en profondeur. Un tour, deux tours, dix tours, vingt tours, les Bulots n’en voyaient plus la fin du bâtonnet dans l’orifice nasal !

Les corbeaux continuaient à croasser sur l’écran plat. Les Bulot étaient tellement affolés qu’au 20 heures, la cuiller de potage leur échappait des mains devant l’horreur étalée devant eux, plouf !, l’appétit coupé par les croques-morts et le récit quotidien du déroulement des ravages du pangolin et de la chauve-souris chinois. La fièvre les gagnait, des tremblements partout, la rate qui s’dilatait, le foie qu’allait plus, le coeur qui s’débinait, en gros ils leur foutaient tellement les j’tons, les sinistres, qu’il n’était plus nécessaire d’attraper le virus pour calancher direct, suffisait de voir la télé. Et puis comme ce n’était pas assez, le Président de la République, les media, les ministres, les médecins et les experts en expertitude squattant matin et soir les grandes chaînes, à grands coups de bombarde médiatique, annoncèrent à tous les Français le confinement et l’arrêt total de toutes les activités dans le pays. Le Président de la République faisait une annonce martiale : – Nous sommes en Guerre !

Bulot se tenait le front, et se demandait si les tanks n’allaient pas bientôt déferler sur la France pour bombarder le virus !

Arrêt cardiaque assuré et à faire dans leur culotte, pour Bernadette et Maurice Bulot, ces deux retraités paisibles qui, à force d’écarquiller leurs mirettes sur les présentateurs-vedettes des media et des médecins de plateau-télé et leurs prédictions de fin du monde, à force de voir en gros plan la tronche des ministres et ministresses du gouvernement, leur annoncer que des masques de protection, nécessaires obligatoirement pour se protéger, il n’y en avait plus sur le marché – introuvables – et que d’ailleurs pour placer un masque sur son nez, il fallait au moins sortir de Polytechnique, tellement c’était compliqué… bla, bla, bla…, les Bulot décidèrent de se calfeutrer pour éviter toute contamination. Le virus pangolinait, chauve-souriait, il fallait être très prudent, extrêmement, absolument ! Éviter tout contact avec l’extérieur, se recroqueviller dans une bulle aseptisée, tout en continuant de tenter de vivre normalement. Car à la télé, des reportages de quelques minutes montraient une mamie en train d’agoniser sur son lit d’hôpital, à cause du petit dernier contaminé par le virus, et qui, dans un grand élan de tendresse l’avait contaminée à son tour en la prenant dans ses bras. La vieille dame rendait son dernier soupir, à travers son respirateur et le garçonnet, inconsolable, s’accusait du meurtre par sa faute, de sa pauvre mamie. Ces petits films très égayant pour tous les petits-enfants à l’heure du marchand de sable, pépés et mémés, tout le monde paniquait à souhait, itou les Bulot.

Terrorisés par la perspective d’être papouillés par leurs petits-enfants, et de finir les pieds devant comme la mamie de la publicité télévisée, ils décidèrent de ne plus voir leur progéniture et la progéniture de leur progéniture. Avec eux, cela faisait trois générations en tout. Le virus intra-familial c’était pour les imprudents, les inconscients ! Et les Bulots, eux, sauvés d’un virus plus dangereux que la bombe à neutrons ! Un virus si méchant qu’il fallait prendre des mesures encore plus coercitives drastiquement, épouvantablement, rigoureusement, comme de porter le masque partout, même dans les chiottes, on ne sait jamais quelque giclée d’urine suffirait à vous envoyer en ventilation, en réanimation, au masque à oxygène, direct les pompes funèbres ! A cette allure-là, les Bulots épouvantés par le discours des media, de la présentation des événements revus et corrigés par les journalistes, bleus d’effroi, la goutte au front, des yeux exorbités de rascasse à l’agonie, les Bulots comme le reste des Français voyaient arriver… L’Apocalypse !

Tant d’alacrité télévisuelle ; le couple de retraités se calfeutra et ne mit plus le nez dehors, jusqu’au jour où les provisions de « première nécessité » vinrent à manquer. Qui des deux affronterait l’extérieur ? Ils décidèrent de tirer à la courte-paille. C’est Maurice qui tira la plus courte. « Reviendrai-je intact ? » angoissait-il.

– Prends des dispositions testamentaires, au moins ! Hein ? Mon lapin ! Pense aux tiens ! On ne sait jamais !

– Tu as raison ma biche, mais si je vais voir le notaire, il risque de me contaminer !

– Mais comment qu’on fait, alors ?

Avant de sortir de sa tanière, Bulot après s’être assuré que personne ne descendait ni ne montait l’escalier de l’immeuble, ni ne sortait de l’ascenseur, (car croiser un voisin devenait plus dangereux encore que que croiser un tueur armé d’une kalachnikov…), dévala l’escalier à toute vitesse, ouf… Personne !

Comme ils écoutaient et suivaient religieusement les recommandations du gouvernement, ils ne tarissaient pas d’éloges sur les dirigeants.

– On a de la chance en France d’être gouvernés par des gens très zintellizents ! Des zénies ! Tu te rends compte, ma biche ?

– Oh ! Oui, mon lapin, ils ont tout prévu, même les zattestations de sortie ! Ah ! On peut dire qu’ils en ont de l’imagination au gouvernement !

Bulot prit sa plus belle plume et son écriture du dimanche et commença à rédiger une attestation, attestant qu’il s’auto-autorisait de sortir, dont voici un extrait où vous pourrez apprécier la précision du style.

Auto-attestation

Je, soussigné Maurice Bulot, sis, bat n° 6 du 6 square de la Gare, Nice, 06 Alpes-Maritimes.

Je m’autorise par auto-attestation, devant me rendre au supermarché pour mes emplettes quotidiennes, avoir besoin de cette autorisation pour traverser la rue et effectuer le trajet de 1 kilomètre autorisé éloigné de mon domicile que je ferai à pieds, exactement 500 mètres aller et 500 mètres retour. J’autorise ma femme Bernadette de rester dans l’appartement sis au bâtiment 6 du 6 Square de la Gare, Nice, 06 Alpes-Maritimes, où elle m’attendra jusqu’au retour des courses. Mes emplettes quotidiennes que je détaille sont : une crème de rasage pour homme, deux tranches de jambon, un camembert, un kilo de pommes, un rosé de l’Hérault, un paquet de biscottes sans sel, pour régime. Je m’engage de ne pas dépasser le temps de « une » heure recommandé.

Fait pour servir et valoir ce que de droit,

Maurice Bulot, retraité.

PS : je précise que mon auto-attestation est contresignée par ma femme qui m’autorise de sortir.

Bulot croyait avoir tout bien respecté des consignes gouvernementales. Mais ce n’était pas suffisant, car il fallait aussi respecter la distanciation sociale pour cause de pandémie. Dans le supermarché, il n’était pas question de déroger à la règle.

Sur le sol, les directeurs de supermarchés avaient fait coller des bandes rouges et blanches à 1 m 50 de distance chacune. Vous pensez, des gens aussi intellizents avaient pris le pied à coulisse et calculé la vitesse moyenne du parcours moyen d’un glaviot ou d’un postillon, multiplié par la vitesse de la lumière ou du son, par une règle de trois cela faisait : 1 m 50 exactement.

Bulot, dans les allées du supermarché pilotait à vue, évitant de croiser les clients. Lorsque Maurice croisait un chaland, hop ! Il faisait demi-tour sur lui-même avec son caddy et s’enfuyait à la vue d’ éventuels porteurs de virus qu’étaient devenus tous les clients du supermarché. Ce n’était pas lui qui le disait, c’étaient les présentateurs télés zélés, les journalistes, de bien braves gens, puisqu’ils se préoccupaient beaucoup du sort commun… Ou bien lorsqu’il ne pouvait pas faire autrement que de croiser l’individu suspect, il lui tournait le dos, le mieux c’était de faire semblant de chercher un objet dans les rayons du bas ! Et le derrière en l’air, il fourrait le plus profondément possible son nez dans le rayon, histoire de ne pas respirer l’air contaminé par la respiration de l’autre ! Et puis ce n’était pas tout, un haut-parleur diffusait tous les quart-d’heure un spot demandant aux clients que vue la circulation du virus il fallait respecter toutes les consignes de précaution…

Bulot, les esgourdes grandes ouvertes faisait le bilan de sa prudence, on ne sait jamais… L’ai-je bien évité lorsqu’il m’a croisé ? Et des sueurs froides inondaient sa suspicion.

Ensuite, il fallait passer à la caisse. Alors, là c’était du grand art ! Lorsque quelqu’un le regardait de trop près, il tournait la tête et prenait un air ennuyé, tapotant de ses doigts sur le caddie… Ou bien plongeait à nouveau sa tête dans le charriot faisant semblant de recompter fébrilement ses emplettes.

Ca évitait d’avoir à discuter à distance avec un voisin potentiel, de baver dans son masque, pour lui répondre. Et puis avec un masque sur la tronche, on ne comprend rien ! On n’entend rien ! Bulot se refermait aux autres… Devenait a-social !

Les directions générales de supermarchés aussi avaient tout prévu pour les caissières derrière leurs sas, gantées et masquées, pour éviter les postillons des clients. En un tour de main, les caissières se transformèrent en cosmonautes : masques tissu, grands masques de plastique transparent par-dessus le masque de tissu, à la manière des boucliers de CRS, gants, et en plus… une vitre qui séparait les clients de la caissière-cosmonaute. Et pour parfaire le tout, une employée cosmonaute déboulait avec un chiffon et de l’alcool à brûler pour désinfecter le tapis roulant de la caisse après chaque passage d’un client.

Et puis il y avait le gel hydroalcoolique pour se laver les mains, à l’entrée des commerces. Bulot passait ses mains sous le poussoir gélifiant. Il était parfaitement heureux de se plier à tant de bon-vouloir épidémiologique.

Les caissières étaient sauvées, masquées, gantées, derrière leur sas de plastique transparent, pour éviter les pluies de postillons des clients ! On ne voyait plus que leurs yeux rougeoyants et larmoyants. Des heures à respirer sous un masque, à renifler en permanence ses écoulements nasaux, en apnée des heures, ça laisse des traces…

Des pluies, des orages impétueux de postillons contaminés, que les météorologistes de l’écran plat prévoyaient tous les soirs avec les comptes-rendus comptables des nombres de morts achevèrent les Bulot.

Enfin, on leva le confinement et le gouvernement libéra le troupeau, un peu comme la volaille est lâchée dans les prés, pour, quelques heures plus tard, la ramener sous les hangars. La pandémie reprenait de plus belle, disaient les experts en expertitude ! Des cumulo-nimbus de virus, des orages de postillons continuaient de contaminer, Oh ! Il en était encore tout ému Bulot et sa Bernadette ! Mais ils ressentaient toujours fortement une peur paralysante, car ce virus toujours aussi méchant, figurez-vous qu’il… variait…

Il variait tellement qu’on ne parla bientôt plus que de… Variants !

Un virus qui varie en variant ? Une vrai vrille ! Qu’est-ce ? Aussi Bulot qui avait passé sa vie comme fonctionnaire de catégorie subalterne dans une sous-préfecture du Sud, tout discipliné et obéissant qu’il avait toujours été, fut visité à son tour par le doute et commença à se poser des questions. Nous prendrait-on pour des truffes, pour des abrutis ? Alors il s’en ouvrit à son médecin de famille qui lui expliqua qu’un virus varie, c’est normal, mais qu’il n’avait jamais entendu encore parler d’autant de… variants. Des variants grecs ? Faut croire, car ils portaient tous des noms grecs ! Des virus certakis ? Mais alors… Des virus de brebisse ? Où était passé le pangolin chinois ? Pour quelle raison ces variants ne portaient-ils pas de noms mandarins ?

13 Mars 2023

    Ce vendredi 10 mars, au JT de 19h30, la RTBF[1] annonçait : « la Chambre a reconnu, hier soir, en séance plénière une proposition de résolution qui reconnaît comme un génocide la famine dont le peuple ukrainien a été la victime en 1932-33 et qui a été provoquée par le régime de Staline, plus connue sous le nom d’Holodomor. Le texte a reçu un soutien unanime à l’exception du PTB. »[2]  C’était un peu court !
    En effet, 4 expertises avaient été demandées par la Chambre à des spécialistes de la question et les avis rendus n’allaient pas du tout dans le sens de la reconnaissance d’un génocide.
    Le premier, Mark Tauger, de l’Université de West Virigina, spécialiste en la matière : « Sur la base de tout ce que j’ai présenté ici, je m’oppose à la commémoration de la famine soviétique de 1931-1933 en tant qu’événement exclusivement ukrainien, en tant que famine « artificielle », « imposée intentionnellement pour décimer les Ukrainiens » et en tant qu’élément d’une prétendue suppression totale de la culture ukrainienne. Je ne suis pas opposé à la commémoration des victimes de la famine, à condition qu’elle inclue les nombreuses autres victimes hors d’Ukraine, qu’elle reconnaisse ses causes complexes et en partie environnementales, ainsi que les efforts du régime soviétique, aussi imparfaits et limités qu’ils aient été, pour atténuer la famine et aider les paysans à la surmonter » (avis ici[3])
    Le deuxième, le Centre de Droit international de l’ULB n’a pas non plus rendu un avis qui soutient la dénomination de génocide. Il a mis en garde sur « le fait de savoir si la Chambre est un organe approprié pour décider de l’application de qualifications renvoyant à des crimes internationaux » et a prévenu contre le grand risque d’arbitraire. Il conviendrait, en effet, de se montrer extrêmement prudent dans l’amorce d’une politique législative de reconnaissance d’événements historiques comme constituant un crime international. (avis ici[4])
    Le troisième, Gwenael Piégais de l’Université de Brest, explique : « il faut rappeler un certain nombre de faits qui tendent à montrer que Staline n’avait pas pour projet de détruire les Ukrainiens en tant que peuple. Tout d’abord, après la famine, Staline a promu des cadres ukrainiens qui lui étaient fidèles, ce qui montre que la direction stalinienne voulait purger l’Ukraine de ce qu’elle percevait comme des éléments nationalistes, mais pas éliminer tous les Ukrainiens » (avis ici[5])
    Le quatrième, Joël Kotek de l’ULB, estime que : « Les crimes staliniens contre le peuple ukrainien sont d’une gravité et d’une violence inouïes, mais ne constituent pas pour autant un crime de génocide (…). Toute meurtrière et surtout criminelle qu’elle fut, cette famine organisée n’a pas eu  pour objectif de supprimer jusqu’aux derniers les paysans d’Ukraine » (avis ici[6])
    Il y a évidemment des divergences entre les experts, mais le terme de génocide semble être écarté par les spécialistes.
    Enfin, le PTB, qui s’était abstenu, a déclaré : « Nous nous abstenons sur cette résolution, car, si nous partageons la volonté d’honorer les victimes de la famine, nous ne voulons pas participer à la re-interprétation de l’histoire dans le contexte des événements contemporains. Nous suivons dans ce sens l’avis unanime des experts. »
    Pour avoir une information brève mais complète, le reportage de la RTBF aurait simplement pu ajouter: « Malgré l’ avis contraire des experts historiens, le texte controversé a reçu un soutien unanime excepté le PTB qui s’est abstenu »
    Mais cette nuance, de taille, n’a pas été apportée. Manifestement, à la RTBF, on ne laisse jamais passer l’occasion de décocher une phrase assassine à l’encontre du Parti des Travailleurs de Belgique.
    Source: Investig’Action
    Photo: Holodomor Remembrance – president.gov.ua – CC 4.0
    Notes:
    [1] Radio-télévision belge francophone
    [2] https://www.rtbf.be/article/la-chambre-reconnait-l-holodomor-comme-un-genocide-contre-le-peuple-ukrainien-11164966
    [3] https://assets.nationbuilder.com/pvdaptb/pages/8890/attachments/original/1678444098/Response_from_Prof_Tauger_230310_111931.pdf?1678444098
    [4] https://assets.nationbuilder.com/pvdaptb/pages/8890/attachments/original/1678444097/Holodomor-CDI_230310_111951.pdf?1678444097
    [5] https://assets.nationbuilder.com/pvdaptb/pages/8890/attachments/original/1678444098/Avis_e%CC%81crit_sur_les_propositions_de_re%CC%81solution_-__230310_111909.pdf?1678444098
    [6] https://assets.nationbuilder.com/pvdaptb/pages/8890/attachments/original/1678444098/CHAMBRE_HOLODOMOR_Ukraine_juillet_2022_230310_111843.pdf?1678444098

    Par Gérard Delépine

     

    A Rennes, propagande trans imposée lors des sorties scolaires et payée par nos impôts !

    Le département d’ile et Vilaine, et la Région Bretagne subventionnent une sortie scolaire pour faire assister des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à un spectacle1 vantant la théorie du genre et les transformations sexuelles le 20 mars 2023.

    Alors que les lacunes scolaires dans les matières fondamentales (français, maths2) atteignent des sommets, certains politiques gaspillent nos impôts et le temps scolaire pour propager une théorie fumeuse qui menace gravement l’équilibre psychologique de nos enfants !

    Ce spectacle vise à banaliser les troubles psychologiques d’une infime minorité et utilise l’empathie des enfants pour ceux qui souffrent pour leur faire croire que les questions qu’ils se posent sur leur difficulté à devenir adulte pourraient être dues à leur identité sexuelle.

    Ce plaidoyer militant trans est profondément trompeur car il ment par omissions

    Il ne rappelle pas que les trans constituent une infime minorité de la population même aux USA qui en sont les champions. (5/10003). En France, selon la CNAM 4 seulement 8 952 personnes (1,3/10000) étaient titulaires d’une ALD pour « transidentité » en 2020.

    Cette infime minorité est considérablement sur représentée dans les médias, les feuilletons télévisés (près de 50 séries chez Netflix dont des dessins animés et des mangas destinés aux mineurs) et au cinéma qui vient de décerner l’ours d’or de Berlin à une fillette interprétant une trans dans le documentaire que son réalisateur Nicolas Philibert a présenté comme « une tentative de renverser l’image que nous avons des personnes atteintes de folie« 5.

    Il ne mentionne pas que 40% des trans finissent par se suicider6 7 ni que 14% des femmes trans sont contaminées par le virus du Sida8.

    Il ne précise pas que les transformations sexuelles nécessitent des traitements médicaux et un suivi rigoureux à vie avec leurs effets secondaires propres9 (phlébites, ostéoporose…), et de très nombreuses interventions chirurgicales10 onéreuses, qui rendent définitivement stérile et qui sont fréquemment sources de complications en particulier urinaires, comme le rappelle le livre de A Shrier.

    Il suggère qu’être trans permettrait de se sentir mieux dans sa peau. Pourtant l’université de Birmingham, après macroanalyse de plus de 100 études médicales internationales a conclu qu’il « n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération11.

    De même, l’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH), organisation radicale pro-trans, a tenté de prouver que les hormones et les bloqueurs de puberté diminuaient les taux de suicide chez ceux s’identifiant comme trans, et mais leur étude n’a pas réussi à prouver que c’était le cas.12

    Il oublie de signaler que d’après BMC Public Health13 plus de 70% des trans s’estiment insatisfaits de leur vie.

    Il passe sous silence le fait que près d’un tiers des trans regrettent leur choix et que certains s’estiment avoir été trompés au point de trainer en justice les médecins et les cliniques qui les ont mutilés. Globalement ce spectacle diffuse une information biaisée qui incite les enfants mal dans leur peau à se croire transsexuel.

    Ce spectacle militant ne peut que perturber les mineurs

    Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur impossibilité d’évaluer à cet âge ces informations et concevoir la portée de décisions qui feraient d’eux des patients à vie, prenant des médicaments chaque jour, et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie…).

    Comme médecin, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans.

    Et voilà que selon le bon plaisir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?

    Les enquêtes sur les périodes de bonheur montrent que les années entre dix et quatorze ans sont les plus compliquées et donc moins susceptibles de procurer du bonheur. Beaucoup d’enfants et d’adolescents se sentent naturellement mal dans leur peau et cet inconfort a été fortement accru par les confinements récents. Utiliser ce mal être transitoire pour leur faire croire qu’il exprimerait un doute sur leur identité sexuelle ne peut que l’aggraver.

    Certains trans ont ainsi témoigné sur radio canada14 : « Tu dis que tu es trans et on tient ça pour acquis, me dit Jesse. C’est très rapide. Et, autant je crois que le mouvement trans cherchait, de bonne foi, au départ, à aider des gens mal dans leur peau, autant je crois que cette posture peut être dangereuse. Regardez-nous, dit-elle, parlant d’Helena, de Dagne et d’elle-même, nous étions des adolescentes angoissées, mal dans leur peau. La transition a, chez chacune de nous, généré une détresse extrême. Je n’ai jamais été aussi suicidaire que lorsque j’étais en train de changer de sexe. »

    L’expression de sa sexualité est du domaine privé des adultes et ne doit pas envahir l’école qui doit rester neutre. Ainsi que le regrettaient certains élus « Cette campagne, sous couvert d’appel à la tolérance, expose aux yeux de tous, et en particulier des enfants, des situations sexuelles et familiales qui n’ont pas à être promues ni encouragées ». Le devoir des parents est de protéger leurs enfants de tout ce qui les perturberaient et ils doivent donc manifester contre cette propagande faite lors une sortie scolaire payée par nos impôts.

    Une cinquantaine de psychiatres, de médecins d’autres spécialités et d’intellectuels a d’ailleurs dénoncé une « emprise idéologique sur le corps des enfants » faite au nom de l’émancipation de « l’enfant-transgenre »15.

    Des membres des communautés gays et trans s’inquiètent du lobbyisme forcené de ceux qu’ils appellent « des terroristes du wokisme » et s’émeuvent du tort que cause à leur communauté cette propagande extrémiste. Leur plus grande visibilité creuse une fracture dans la société et suscite beaucoup de réactions de rejet. Une précédente campagne d’affichage censée lutter contre la discrimination des gays et trans a d’ailleurs été malheureusement suivie par une augmentation des violences contre les minorités sexuelles. Beaucoup de personnes se revendiquant comme LGBT+ ont constaté que « cette campagne est un échec ».

    Cette propagande Trans est contre-productive pour les minorités sexuelles

    Son exposition croissante et trop souvent agressive dans l’espace public fragmente la société et est suivie par une augmentation des violences envers les minorités mises en lumière, ainsi que le constatent l’Ifop 16 Human Rights Watch ou SOS Homophobie « Les personnes LGBT de plus en plus en danger 17 ».

    La Haute Cour de Londres a demandé l’arrêt des prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, constatant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

    La HAS rappelle18 que pour ces traitements « le consentement de l’adolescent et de ses deux parents est requis tant que l’adolescent est mineur. »

    Quelques rappels scientifiques sur l’évolution des espèces et le rôle déterminant des sexes.

    La reproduction sexuée est vraisemblablement apparue il y a environ 1,5 milliard d’années avec les premiers eucaryotes et l’apparition du noyau de la cellule qui abrite l’ADN. Cette reproduction sexuée crée des individus tous uniques, tous différents, grâce au brassage du patrimoine génétique et permet d’améliorer les espèces par une plus grande rapidité d‘évolution et une adaptation plus facile aux changements du monde extérieur. Pour cette raison la reproduction sexuée est adoptée par tous les organismes supérieurs (animaux et plantes) qui comportent des organes mâles et des organes femelles définis par leurs chromosomes dès la conception. Le nier est antiscientifique.

    La théorie du genre n’est qu’une construction intellectuelle sans aucune réalité organique; ce n’est pas être transphobe que de rappeler cette vérité biologique.

    Un homme adulte peut se sentir femme, adopter un prénom féminin et se comporter en femme Trans; c’est son droit et il faut le respecter. Mais même après traitement médical permanent et remodelage chirurgical complet, il ne peut porter d’enfant.

    Prétendre qu’un homme pourrait porter un enfant comme l’a fait le planning familial19 est parfaitement mensonger : la grossesse d’un homme trans nécessite qu’il ait conservé ses organes reproducteurs féminins (ses ovaires, ses trompes et son utérus) et ne fait que rappeler qu’il reste biologiquement une femme, même s’il se croit homme et se déclare comme tel.

    Une femme adulte peut se revendiquer homme trans, adopter une identité masculine et un comportement masculin; c’est son droit et il faut le respecter. Mais même après traitement médical continu et remodelage chirurgical complet, il ne peut avoir d’érection que grâce à une pompe qu’il doit actionner à chaque fois et reste incapable de secréter du sperme ou d’éjaculer.

    La plupart des personnes transgenres qui le peuvent n’acceptent pas l’idée d’avoir un enfant naturellement parce que cela implique qu’elles utilisent leurs organes génitaux qui leur rappellent leur sexe réel, renforcent leur dysphorie de genre et les mettent très mal à l’aise.

    Luttons contre la propagande transsexuelle aux enfants et en particulier à l’école

    Certains activistes trans extrêmes font pression pour qu’un nombre toujours croissant d’opinions et de déclarations soient considérées comme transphobes, même lorsque c’est infondé.

    En France, des personnalités sont « perpétuellement harcelées, menacées, diffamées, injuriées, violentées physiquement », lorsqu’elles osent dénoncer « les dérives du transgenrisme », à l’image de des féministes 20 ou de cette journaliste et qui a été harcelée et qualifiée de transphobe pour avoir interviewé des personnes qui ont détransitionné (décidé de ne plus être transgenre) et voulu rendre compte de la complexité de ces cheminements personnels21.

    Ne cédons pas à ces intimidations qui ne constituent que des tentatives de restreindre la liberté d’expression et d’empêcher un débat démocratique sur un problème sociétal utilisé par des politiques.

    S’il est normal de respecter les choix sexuels éclairés des adultes, il faut dénoncer fermement cette propagande transsexuelle mensongère faite aux enfants, car elle risque de les perturber psychologiquement à un âge difficile. Elle ravive inutilement la discorde dans la société et nuit aux minorités sexuelles comme l’ont été certaines campagnes précédentes mettant en affiche gays et trans.

    Alors que les fanatiques qui croient réellement que les enfants peuvent changer de sexe sont très minoritaires, les professionnels de l’éducation, de la psychothérapie et de la médecine qui restent silencieux sont complices de ce scandale contemporain.

    Dénonçons les propagandes transsexuelles délivrées aux enfants à l’école !

    Boycottons cette propagande folle basée uniquement sur le ressenti d’une minorité d’activistes trans mal dans leur peau et manipulés par des politiques en quête d’électeurs, qui nient les évidences biologiques et veulent enrôler nos enfants dans leur secte entrainant des traitements potentiellement dangereux et des troubles psychiques conduisant au suicide dans 40% des cas.

    L’identité sexuelle est déterminée lors de la fécondation par l’appariement des chromosomes sexuels ; le genre n’est qu’un ressenti, une apparence qu’il faut respecter, mais ne pas promouvoir chez les mineurs.

    Pour commenter sur Twitter et vous adresser à l’école :
    https://twitter.com/AssociationPEC/status/1631736818126258188?t=4U92-m0peHNK_CLjEIzigw&s=19

    Pour contacter l’école par mail, adresse + liste en CC :
    https://t.me/stock_infos_PEC/978

    Pour contacter #ProtegeonsNosEnfants #LGBTisme #Transactivisme #ParentsEnColere #MamiesEnColere

    Site internet (cliquez directement sur aller sur parents en colère ) :
    collectifsPEC.fr

    ******

    1 Camille une fille dans un corps de garçon, une fille qui attend la mutation »

    2https://nouveau-monde.ca/sauvez-lenseignement-des-mathematiques-en-france/

    3https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/trans-adults-united-states/?_sm_au_=iVV5Zj8QFq5k5M06

    4 Picard H, Jutant S. Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans. Paris: Ministère des

    Solidarités et de la Santé ; 2022. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf Winter S

    5https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230225-suspense-%C3%A0-la-berlinale-dans-l-attente-de-l-ours-d-or

    6https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/suicidality-transgender-adults/

    7https://la-verite-vous-rendra-libres.org/devenir-trans-mene-trop-souvent-au-suicide-informez-familles-et-candidats-pour-leur-securite/

    8https://www.cdc.gov/hiv/clinicians/transforming-health/

    9https://www.acthe.fr/upload/1445685811-hormones-consequences.pdf

    10https://www.profession-gendarme.com/transition-de-genre-et-chirurgie-un-bien-triste-bilan/

    11 Anderssen N, Sivertsen B, Lønning KJ, Malterud K. Life satisfaction and mental health among transgender students in Norway. BMC Public Health. 2020 Jan 30;20(1):138. doi: 10.1186/s12889-020-8228-5. PMID: 32000747; PMCID: PMC6993484.

    12 Matt Walsh sénateur républicain américain

    13 Norman Anderssen Life satisfaction and mental health among transgender students in Norway BMC Public Health 30 January 2020 https://bmcpublichealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12889-020-8228-5

    14Émilie Dubreuil « Je pensais que j’étais transgenre » 13 mai 2019 https://ici.radio-canada.ca/info/2019/05/transgenre-sexe-detransitionneurs-transition-identite-genre-orientation/

    15 Changement de sexe chez les enfants : « Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive » https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/changement-de-sexe-chez-les-enfants-nous-ne-pouvons-plus-nous-taire-face-a-une-grave-derive_2158725.html

    16https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/drupal_fjj/redac/commun/productions/2019/0513/rapport.pdf

    17https://www.la-croix.com/Monde/personnes-LGBT-danger-2023-02-21-1201256255

    18https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/reco454_cadrage_trans_mel.pdf

    19https://www.lefigaro.fr/actualite-france/des-hommes-aussi-peuvent-etre-enceints-une-campagne-du-planning-familial-fait-polemique-20220820

    20https://www.marianne.net/societe/accusations-de-transphobie-il-y-a-une-offensive-transactiviste-contre-le-feminisme

    21 Des personnalités dénoncent la plainte déposée contre la journaliste accusée de transphobie Dora Moutot. Une trentaine de personnalités ont publié une tribune dans laquelle elles s’insurgent de la plainte déposée contre la journaliste Dora Moutot, accusée de “transphobie”. valeursactuelles.com 28 février 2023