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Archive for the ‘Catastrophes’ Category


Merci Foulk

Source Linkedin.(lisez l”article source pour avoir des infos en compléments..)

Histoire climatique très bien expliquée
Quelle prétention de croire que c’est l’homme qui a changé le climat !
Il y a 22 000 ans, le niveau de la mer était de 110 mètres plus bas qu’aujourd’hui.
Il y a 8 000 ans, il était 40 mètres plus haut qu’aujourd’hui, avec durant cette brève période, la création de la mer Noire.

Les volcans sont responsables de 80% des rejets de dioxyde de soufre.
Information à transférer à tous les écologistes de votre entourage.
Peut-être qu’au travers de ces dates, ils trouveront des explications au réchauffement de la planète dû à notre mode de vie d’aujourd’hui ?
Vous avez dit sécheresse ?
Avant 1856, il n’y avait pas de moteurs à explosion, donc pas de voitures , pas d’avions, pas de porte-conteneurs, pas de navires de croisières, pas d’industries ni de chauffages utilisant le fuel lourd, etc. . .
et pourtant, il y a eu des canicules pires que celle de 2019 !
Pourquoi ?
That is the question !
Lisez ci-dessous et vous serez peut être surpris !
La canicule de juillet 2019… et toutes les autres !
Pour info.
Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Hampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet…1852
Le fac-similé se trouve sur internet.
En 1132, en Alsace les sources se tarissent et les ruisseaux s’assèchent.
Le Rhin pouvait être traversé à pied.
En 1152, la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.
En 1160, à la bataille de Bela, en Hongrie, un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.
En 1303 et 1304, la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.
En 1393 et 1394, un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440, la chaleur fut excessive.
En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.
En 1556, il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.
En 1615 et 1616, la canicule s’abat sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.
En 1646, il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.
En 1676, des canicules à nouveau.
Les mêmes événements se produisirent au XVIIIe siècle.
En 1718, il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre
Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.
Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur, soit 45 degrés Celsius, à Paris.
Dans les jardins de la banlieue arrosée, les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.
En 1723 et 1724, les températures étaient extrêmes.
En 1746, l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.
En 1748, 1754, 1760,1767, 1778 et 1788* les chaleurs d’été furent excessives, une des raisons de la révolution de 1789, à cause des très mauvaises récoltes.
En 1811, l’année de la comète de Halley, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.
En 1818, les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.
En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre affiche des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.
En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.
En 1835, la Seine était presque à sec.
En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre affichait 34 degrés.
Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non d’un quelconque site complotiste.
Lisez en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy-Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, et diffusé en août 2018, au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts !
Libération précise que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” aux Editions Flammarion de 1967, reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur…
Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.
On peut le trouver sur internet pour 9 EUR.
A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s’instruire.
Il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…
On ne comprend plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable.
C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
Amusez-vous à taper « Sècheresse 1718 » sur Google pour en savoir beaucoup plus.
A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine……
Serions-nous encore victimes d’enfumage de la part de ces écolos incultes… ?

Sources :

Mais le CO2, on peut l’oublier sans crainte ! Son élimination ne nous apporterait que des malheurs. »

Par Albert Köhler

Avec ce manuscrit, je souhaite traiter, uniquement selon les règles d’une argumentation scientifique libre et réelle, le thème du CO2 qui semble actuellement si important pour les médias et la politique, mais aussi poussé par ma conscience en tant que physicien actif dans ce domaine depuis environ 1960 et par une obligation morale impérative pour mes concitoyens, auxquels on s’apprête à imposer dans les années et les décennies à venir des sacrifices financiers de l’ordre de billions de dollars et des pertes très nettes de qualité de vie, bien que le CO2 n’ait pratiquement rien à voir avec un changement climatique.

Après avoir joué un rôle important dans la mise en place et l’exploitation du réseau allemand de stations de mesure de la pollution atmosphérique de fond pour le LFA et l’UBA, j’ai eu l’occasion, en tant que Chief Environment Division, d’acquérir une grande expérience à l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, notamment dans la mise en place et l’exploitation d’un réseau de mesure mondial correspondant. J’ai également été responsable du bureau du « Panel of Experts on Meteorological Aspects of Environmental Pollution » de l’OMM. Les membres de ce panel, présidé à l’époque par le professeur Chr. Junge, directeur du MPI für Chemie de Mayence, étaient les plus grands experts du monde, pour la plupart des directeurs d’instituts universitaires, dont certains étaient également les auteurs des manuels de référence de l’époque.

Ce panel s’est également penché sur l’intérêt qui vient de naître pour le CO2 et son influence présumée sur le climat. Il était alors très clair que si l’on considérait le CO2 de manière quantitative, et non plus seulement qualitative, il devait être quasiment insignifiant. En effet, la vapeur d’eau omniprésente dans l’atmosphère (H2O sous forme de nuages, de brouillard, etc.), dont la concentration est bien plus élevée (10-20 litres/m3), absorbe dans toutes les fréquences IR et 1000 fois plus que le CO2 anthropogène, dont la concentration est très faible (20-40 millilitres/m3) et dont l’absorption est bien plus faible dans seulement deux bandes IR. Le CO2 anthropique est sans effet sur le bilan radiatif IR. Les fréquences propres des deux molécules sont si différentes parce que l’atome relativement plus léger de O=C=O (poids moléculaire 44) et l’atome relativement plus lourd de H-O-H (poids moléculaire 18) se trouvent au milieu (H:1, C:12, O:16). Ainsi, les deux molécules sont fondamentalement différentes dans leur comportement IR. Le CO2 n’est pas prévu par la nature comme paramètre climatique, il sert, grâce à son long temps de séjour, à transporter le carbone organique réactif dans les zones de végétation.

Or, les données d’observation ont permis d’établir une corrélation statistique entre la concentration de CO2 et la température de l’atmosphère. Il faut savoir qu’une telle corrélation n’indique pas laquelle des deux variables est la cause et l’effet, mais surtout, elle ne permet pas de savoir si la relation est directement causale. En effet, une corrélation entre deux variables semble également exister lorsque les deux sont corrélées dans le même sens avec une ou d’autres variables. Il faudrait pour cela disposer d’une population de données suffisante. Comme la corrélation supposée n’a été vue que qualitativement dans un premier temps, des hypothèses fantastiques sont à la disposition d’une hypothèse, il suffit qu’elles paraissent plausibles. Il ne peut être question d’un critère rempli. Le lien supposé reste une pure hypothèse tant que tous les doutes n’ont pas été sérieusement examinés et débattus.

Mais cela ne s’est plus produit, car ce thème physique a été soustrait à la science classique dès les années 1970, pris en main avec détermination par la politique et les médias et utilisé avec zèle pour nous faire croire que le CO2 était un « gaz à effet de serre ». Les scientifiques sérieux n’ont plus eu le droit de s’exprimer et, depuis, seule l’hypothèse du « CO2, gaz climatique », forgée par les médias, les politiques, les profanes fanatiques, les médias en mal de catastrophes, les sachants autoproclamés de toutes les facultés et les partis politiques, fait foi. Face à la masse de suiveurs devenus plus verts et peu objectifs, les partis conservateurs se sont vus contraints d’essayer par tous les moyens de conserver leurs électeurs, mais surtout de reconquérir ceux qu’ils avaient perdus. C’est ainsi que sont nés les nombreux slogans sur la protection du climat et, finalement, les lois sur la « protection du climat » consolidées par le Parlement, pour lesquelles la physique ne s’applique pas pour l’essentiel.

La lutte pour le climat est une question de vie ou de mort. C’est ce qu’a montré la première action des Verts, qui a choyé le moteur diesel. Selon les lois de la thermodynamique, il a un rendement légèrement meilleur que le moteur Otto, car la pression dans le cylindre du diesel est plus élevée, ce qui produit des poussières fines extrêmement dangereuses. La littérature scientifique spécialisée des années 1960 avait mis en garde avec véhémence contre le moteur diesel, car ses poussières fines, uniques en leur genre, pénètrent directement dans les cellules humaines et y provoquent des cancers (surtout dans les poumons et le cerveau), aidées en cela par tous les gaz nocifs dont les molécules adhèrent fortement à ces poussières fines. C’est pourquoi des milliers de grands voyageurs doivent mourir plus tôt chaque année. Mais en matière de protection du climat, une vie humaine ne vaut manifestement rien.

Autrefois, la protection de l’environnement se préoccupait aussi et surtout de la santé humaine. Aujourd’hui, une vie humaine pour quelques molécules de CO2 épargnées est une bonne nouvelle pour les défenseurs verts du climat. D’ailleurs, les conducteurs de diesel ont choisi des moteurs plus puissants en raison du carburant bon marché et ont ainsi plus que compensé le CO2 économisé, on continue à assassiner sans scrupule et en toute bonne conscience parce qu’on économise soi-disant du CO2, une morale très macabre. Les poussières fines du diesel ne peuvent être retenues par aucun filtre pouvant être installé dans une voiture. Des filtres capables de faire cela devraient avoir une surface énorme ou une résistance à l’écoulement si élevée que le moteur ne pourrait plus tourner. On peut donc comprendre que les constructeurs automobiles doivent recourir à des astuces, car ils ne peuvent pas modifier les lois physiques, même si les politiques semblent penser que c’est possible. Il n’y a qu’une seule possibilité : le moteur diesel doit être retiré de la route si l’on voulait éviter des milliers de meurtres chaque année, mais cela ne semble plus être à l’ordre du jour. Tuer pour la « protection du climat » ? Tout simplement incroyable ! Mais même une voiture électrique n’économise guère d’énergie, car elle doit traîner son énorme batterie, alors qu’une voiture à carburateur obtient gratuitement de l’air l’oxygène dont elle a besoin, un élément essentiel.

En ce qui concerne la thermodynamique que nous venons d’évoquer, le degré d’efficacité de toute transformation d’énergie est déterminé par celle-ci. Ainsi, lorsque nous transformons de l’énergie chimique (pétrole, charbon, gaz) en d’autres formes d’énergie (mouvement, pression, énergie électrique ou potentielle, etc.) à l’aide de notre technique hautement intelligente, cela ne se fait que partiellement selon la thermodynamique, avec un rendement généralement inférieur à 50%, en moyenne environ 20-40%. Les 60 à 80 % restants sont inévitablement perdus de manière irréversible sous forme de « chaleur perdue » (waste heat) et provoquent un réchauffement de l’environnement, principalement des couches inférieures de l’atmosphère. Il existe certaines possibilités d’utiliser la chaleur résiduelle, par exemple dans le cadre d’une association de centrales électriques et de chaleur, mais la loi sur la chaleur résiduelle s’applique ici aussi à chaque transformation. Lors de toutes les transformations d’énergie, nous rejetons donc environ le double de l’énergie utilisée sous forme de chaleur résiduelle dans les couches inférieures de l’air, ce qui est considérable. (D’ailleurs, chaque adulte est également un radiateur de 75 watts). Rien que notre consommation d’énergie réchauffe donc déjà l’environnement. Et cette consommation d’énergie est bien sûr proportionnelle au nombre de personnes qui peuplent la Terre. Elle leur permet de bénéficier de tout le confort que la science et le progrès technique nous offrent.

Cette relation entre la consommation d’énergie et la température de la Terre, imposée par la physique, nous ne l’attribuons jusqu’à présent, sans jamais vouloir en douter, qu’au CO2 produit par la consommation d’énergies fossiles. Le CO2 provient en fin de compte des océans. Au fond des océans, la croûte terrestre n’est éloignée que de 7 km de l’intérieur brûlant de la Terre. Et les volcans au fond de la mer libèrent du magma dans la mer. Il en résulte divers composés, dont le CO2 dissous dans la surface de la mer. Là, il s’évapore, toujours selon la loi de la pression partielle, et grâce à son temps de séjour extraordinairement long dans l’atmosphère, il parvient également à l’intérieur des grands continents, où la végétation en a besoin. L’augmentation de la concentration de CO2 s’est accompagnée d’une augmentation des surfaces vertes sur la Terre, comme le prouvent les observations de la NASA. Une nature intelligente.

Le CO2 sert donc avant tout à notre alimentation et à l’approvisionnement de la biosphère en oxygène libéré lors de la photosynthèse. C’est pourquoi le CO2 atteint son maximum pendant 24 heures la nuit. Malgré cela, il n’a aucune importance pour le bilan de l’énergie rayonnée par le soleil pendant la journée et de l’énergie renvoyée dans l’espace la nuit sous forme de rayonnement infrarouge, soit bien plus de 90% de l’énergie rayonnée. Comme expliqué plus haut, cet équilibre est presque exclusivement réglé par la teneur en eau de l’atmosphère. Nous en avons la preuve chaque matin. Après une nuit nuageuse, la température matinale est à peine inférieure à celle de la veille, mais en plein air, elle est jusqu’à 10°C et plus fraîche que la veille au soir, malgré le maximum de CO2 anthropique enregistré pendant la nuit. Si l’on cherche à s’imaginer les énormes quantités d’énergie en jeu, on comprend aisément que le peu de CO2 anthropique est alors totalement « perdu ».

La forte augmentation de la densité de population depuis à peine 150 ans, avec le début de l’industrialisation, qui n’a duré qu’un clin d’œil dans l’histoire de la Terre, et qui a été multipliée par dix, un ordre de grandeur, s’est déroulée parallèlement à la légère augmentation de la température de l’atmosphère, qui s’est produite de manière relativement brutale. Comme je l’ai dit, cela n’a pas grand-chose à voir avec le CO2, mais on peut tout à fait considérer le CO2 comme un indicateur de la consommation d’énergie, et non comme la cause du réchauffement. Vouloir réduire le CO2 n’est pas seulement impossible, c’est aussi totalement inutile. Nous pouvons nous épargner toutes les mesures planifiées, coûteuses et douloureuses qui réduisent notre qualité de vie sans influencer l’évolution des températures.

Il n’y a donc que deux possibilités d’éviter la « catastrophe climatique ». Et ce sont les suivantes : Réduire considérablement la consommation d’énergie de toutes sortes et, ce qui est encore plus utopique, réduire la population de la Terre, ce qui prendrait beaucoup de temps si c’était possible, ce serait un défi de plusieurs siècles. Pour nourrir encore plus d’habitants, la chimie des engrais ne suffirait plus. La planète est probablement déjà surpeuplée. Il ne reste donc plus qu’à économiser l’énergie. C’est là que la politique, les médias, les fanatiques, les écologistes, les personnes mal orientées, les sachants notoires et les experts autoproclamés de tous bords doivent s’unir pour abandonner la stratégie consensuelle et confortable qui a prévalu jusqu’à présent et laisser à nouveau à la nature le CO2 si vital pour nous. Sans les hydrates de carbone de notre alimentation d’origine végétale, il n’y aurait plus de vie humaine. Mais nous ne brûlerions pas dans une catastrophe climatique apocalyptique, car sans l’oxygène fourni par le CO2, nous serions asphyxiés avant.

Mais tous ceux qui, dans leur manière désormais si habituelle de menacer avec éloquence (et fatigue) et d’organiser avec imagination les « conséquences climatiques », se présentent avec tant de dévouement et d’assurance comme les empêcheurs d’une apocalypse, devraient reconnaître qu’on ne peut pas changer la nature, qu’il nous manque la force, l’équipement mental et aussi la foi en la nature qui veut nous protéger. L’homme ne peut pas s’opposer aux événements naturels, il ne veut pas s’y opposer. Il devrait s’en accommoder avec une certaine modestie, mais aussi avec satisfaction, et peut-être même s’enthousiasmer. Ce serait tout à fait conforme à l’exigence de l’homo sapiens, qui s’est développée et acquise au fil des millénaires. Il ne faut pas non plus, à cause de son imagination débordante, que nos enfants imaginent sans cesse des catastrophes comme un avenir sûr, ce qu’ils ne peuvent absolument pas assimiler et qu’ils doivent donc aussi traiter psychologiquement, probablement même Greta Thunberg.

Il existe encore d’innombrables possibilités d’économiser l’énergie, pour le chauffage, la cuisine, la réfrigération, le transport, etc. Nous le savons déjà. Juste un petit exemple. Lors de la préparation des repas, une famille, même petite, peut facilement économiser 1 à 2 kWh par repas si les casseroles ne sont pas remplies d’eau. Quelques gouttes et un couvercle lourd bien adapté suffisent pour cuire à la vapeur de manière saine à une température de cuisinière réduite, car pour chauffer de l’eau de 20° à 100°, il faut environ 80 kcal par ml, mais pour évaporer l’eau à 100°, il faut encore environ 540 kKal par ml. Là où l’on voit de la vapeur, on gaspille massivement de l’énergie. Cela dit tout. Avec un peu de réflexion, chacun peut trouver de nombreuses possibilités d’économiser de l’énergie, l’imagination n’a guère de limites. Et en plus, on économise même de l’argent. Mais le CO2, on peut l’oublier sans crainte ! Son élimination ne nous apporterait que des malheurs. D’ailleurs, même si nous parvenions à éliminer totalement le CO2 anthropique, la nature se contenterait de le récupérer dans les océans. L’enfouissement du CO2 ne servirait à rien non plus.

Quelques mots encore sur les modèles climatiques souvent cités. Ces modèles sont adaptés aux données météorologiques connues du passé et sont ensuite extrapolés dans le futur. Aucun modèle n’a donné des prévisions acceptables au-delà d’une période de prévision de quelques mois. Il est donc légitime de se demander dans quelle mesure les modèles peuvent prédire le temps pour des décennies et des siècles. En tout cas, rien de ce que les premiers modèles climatiques avaient prédit en 1970 pour aujourd’hui ne s’est réalisé, pas d’élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres, pas de hausse des températures de 4 à 5°. Trop de choses avaient été ignorées dans les modèles, ils contiennent aussi quelques exposants dont la valeur ne peut pas être déterminée expérimentalement et doit être estimée arbitrairement. On est donc facilement tenté de les choisir de manière à se rapprocher du résultat espéré. – Mais comme l’influence de l’H2O a été largement sous-estimée dans les modèles, il a fallu surestimer par calcul l’effet du CO2 pour obtenir la courbe de prédiction souhaitée, comme l’a récemment rapporté un travail universitaire finlandais.

Avec les modèles, on a d’ailleurs également calculé combien l’Allemagne pouvait contribuer à la baisse de la température en réduisant comme prévu le CO2. Résultat : 7/100 de degré, en théorie, et non mesurable. Pas de résultat tangible pour deux mille milliards d’euros. La Création ne se laisse pas faire. L’homme ne peut pas changer le monde. Il ne peut pas mobiliser les énergies nécessaires, comme nous l’avons déjà évoqué. – Voici quelques exemples à ce sujet : Chacun des quelque 7000 orages quotidiens transforme en une heure l’énergie de la bombe d’Hiroshima (ce que celle-ci a fait en une fraction de seconde) ; un seul cyclone tropical a l’énergie correspondant à la consommation globale de l’homme en énergie électrique pendant un an ; et si l’on voulait produire la chaleur que transporte le petit Gulf Stream, il faudrait faire fonctionner 110000 (cent dix mille) centrales nucléaires à travers l’Atlantique, c’est-à-dire une tous les 50 mètres (et non km). Cela montre à quel point l’homme est faible. Merci au ciel, car si l’homme pouvait faire la pluie et le beau temps, il aurait déjà une nouvelle arme de guerre. Heureusement que nous connaissons si peu la météo que nous ne pouvons pas la faire nous-mêmes. (On peut influencer les précipitations de manière très limitée dans l’espace et dans le temps, c’est tout). Ainsi, la nature sage finit par nous protéger.

Une autre observation donne des indications sur la chronologie de la chaleur et de la concentration en CO2. Des études paléoclimatiques récentes montrent qu’au cours de l’histoire de la Terre, la chaleur a toujours augmenté en premier, suivie d’une augmentation du CO2. Il ne faut pas oublier que, comme nous l’avons déjà mentionné, la majeure partie du CO2 présent sur Terre se trouve dans les océans. Les concentrations en profondeur sont plus élevées que dans les couches supérieures, en raison des nombreux volcans actifs au fond des océans. Le CO2 présent dans les océans sert d’ailleurs aussi à permettre aux plantes aquatiques calcaires (comme les coraux) de vivre.

Il est régulièrement fait référence au consensus mondial sur la question du CO2. Celui-ci est principalement dû au fait que les scientifiques qui doutaient ont été muselés de manière souvent abusive, leurs travaux n’étant plus publiés (notamment par crainte des éditeurs de voir des fanatiques prêts à faire régner la terreur). Les sceptiques, volontiers traités de « négationnistes climatiques », sont réduits au silence sous la menace ou en refusant de faire carrière. Les instituts de recherche scientifique (recherche sur les conséquences du climat), gérés par l’Etat à grands frais, devraient pourtant être fermés s’ils acceptaient le CO2 comme insignifiant. De nombreux emplois seraient perdus. On ne peut pas prendre ce risque. Mais un consensus dans lequel la grande majorité des personnes ne peuvent pas être des experts en la matière – il n’y en a pas tant que ça – n’est justement pas un critère scientifique. Le consensus comme preuve ? Seulement pour les ignorants !

Actuellement, une véritable expérience est même en cours, qui ne serait pas possible en temps normal, à savoir mesurer l’effet d’une réduction de 30% du CO2 anthropogène à l’échelle mondiale en raison de la pandémie Corona. Un refroidissement, même s’il existe physiquement, est incommensurablement faible, et il serait difficile de le prouver à 100%. La nature a besoin du CO2 et ne se laisse pas priver. Nous pouvons en être reconnaissants au ciel.

Un bref résumé et une nouvelle intéressante :

Le système de climatisation de la planète régule le rayonnement infrarouge avec la vapeur d’eau et les nuages. La réduction du CO2 anthropogène, qui entraîne des coûts énormes et une perte de qualité de vie, n’est pas appropriée en raison de sa faible sensibilité aux IR. La chaleur dégagée par 9 milliards d’habitants de la Terre, conformément à la physique de la thermodynamique, ne peut être réduite que par des économies d’énergie strictes ou, un jour, par une diminution de la population. Cela se fait toutefois, comme nous l’avons déjà mentionné, par le biais du moteur diesel, notamment en tant que SUV. La question de savoir si la politique souhaite continuer à utiliser cette possibilité est laissée à son exigence éthique.

Ce qui est nouveau, c’est que des climatologues chinois ont récemment fait état de plusieurs cycles de température à long terme, avec des périodes de différentes durées, qui auront un minimum à peu près simultané au cours des prochaines décennies, ce qui entraînera des températures nettement plus basses, d’abord en Asie centrale. – Il n’est pas exclu que le reste du monde soit également touché.

Albert Köhler MSc.

https://archiv.klimanachrichten.de/co2-memorandum/embed/#?secret=Waaeb4KVPw

Source : Anna Bellas

Publié par wikistrike.com sur 8 Novembre 2022, 09:25am

Catégories : #Terre et climat

Changements météorologiques et changement climatique : un refroidissement en marche sur l’Atlantique Nord (1/2)

par Brigitte Van Vliet-Lanoë & J. Van Vliet.

Introduction

Nous pouvons comparer la Terre à une habitation avec un chauffage central, dont la chaudière serait chauffée par notre étoile, le Soleil. Les radiateurs-accumulateurs sont constitués par l’océan avec, le cas échéant, une évaporation intense responsable d’une augmentation de la teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère et des précipitations intenses. Cependant, la maison ne sera bien chauffée que s’il y a une pompe de circulation : c’est la circulation thermohaline des océans (THC), ou « thermal conveyor belt ».

Selon Eirıksson et al., 2006, une interaction évidente existe entre les processus atmosphériques et la THC, comme en atteste la grande variabilité de la température de l’océan au Moyen-âge et pendant le Petit Âge glaciaire (PAG). Cela a été aussi le cas pour les températures à la surface de la mer d’Islande et sur la marge ibérique, plus élevées pendant la période chaude romaine que pendant la période chaude médiévale. Cependant, bien qu’un certain nombre de données indiquent un réchauffement des eaux côtières et du plateau continental au cours des 200 dernières années, le XXe siècle ne semble pas inhabituel par rapport aux deux derniers millénaires. Les périodes climatiquement instables et plus fraîches sont associées à de très fortes tempêtes (Lamb & Frydendahl 1991; van Vliet-Lanoë et al. 2014 ; Goslin et al., 2018), comme le rappelle l’épisode de l’Invincible Armada espagnole qui a perdu en 1588 trois fois plus de navires face aux tempêtes que face à la marine anglaise.

Au cours du dernier millénaire, des changements notables ont été enregistrés des températures chaudes à la surface de la mer (SST) associées une THC active entre 700 et 1000 AD, une phase de transition beaucoup plus froide associée à des tempêtes monstrueuses entre 890 et 1060 AD (Van Vliet-Lanoë et a.l, 2014)  et un ralentissement  de la THC entre 1000 et 1300 AD, remplacée pendant le PAG, par des SST plus froides jusqu’à 1900 AD, puis suivi d’une légère ré-accélération très brève de la THC, des eaux de surface étant légèrement plus chaudes au milieu du XXe siècle (Fig. 1).

Les phases de fonte épidermiques du Groenland et l’éjection de la banquise ancienne du bassin arctique dans les années 1990-2000 ont considérablement modifié le climat continental européen en ralentissant la THC dans l’Atlantique Nord. L’eau douce de fonte a réduit la salinité de l’Atlantique Nord rendant l’eau de surface moins dense (et moins lourde), de sorte qu’elle ne peut pas couler correctement dans les profondeurs. Comme le courant océanique profond ne coule pas aussi vite qu’en surface, il cause un « embouteillage », ce qui ralentit tout le courant.

La THC se ralentit en fait rapidement depuis la déglaciation du PAG (Minimum de Dalton ;1800-1815) avec une réduction de plus en plus rapide les dernières décennies (Thompson et al., 2010; Rahmstorf et al., 2015; Caesaer et al., 2021 ; Fig. 1), accentuée possiblement par d’autres effets liés directement ou indirectement aux forces de marée du système solaire.

Néanmoins le décalage entre le réchauffement atmosphérique, l’apport d’eau douce de fonte et le réchauffement de la masse océanique est de l’ordre de 300 ans, donc le milieu du XIXe, confortant les anomalies de température. Cette évolution est parallèle avec l’évolution des SST au Nord de l’Islande et sur la marge Ibérique (Eiriksson et al. 2006). Cependant ces courants ne se sont jamais arrêtés, même au plus froid de la dernière glaciation, amenant une exacerbation du contraste entre les centres de pressions de l’Atlantique et une extension de l’aridité sur l’Ouest Européen et sur l’ouest de l’Afrique.

Figure 1 : Indice de l’intensité de la circulation de retournement Atlantique (AMOC), calculé à partir de la température dans l’Atlantique subpolaire par rapport à la température moyenne de l’hémisphère Nord (courbes rouge et bleue). La courbe verte montre les données coralliennes de Sherwood et ses collègues. Source : Rahmstorf et al., 2015 .

En ce qui concerne le « chauffage central », pendant la fin du XXe siècle, nous avons subi, depuis les années 1960, 3 cycles particulièrement intenses d’activité solaire (cycles 19 et 21 et 22), ce qui s’est exprimé avec un décalage d’une trentaine d’années, par la période chaude du « Global Warming » qui s’est terminée au début du XXIe siècle (Van Vliet, J., 2020). Une série de cycles solaires plus faibles a démarré en 2008 (cycles de Schwabe 24, 25 et 26/modèle) amenant potentiellement un refroidissement de l’Arctique, une forte instabilité du Jet Stream, avec une remontée estivale des dépressions cycloniques jusqu’au Spitzberg ou en Alaska (Shishmareff), disloquant la banquise au printemps.

L’intensité du réchauffement liés aux cycles solaires intenses augmente avec la latitude et est particulièrement puissant en Arctique (+4°C) et corrélée pro parte avec la fonte estivale de la banquise. Cette anomalie anthropogène aux yeux de l’IPCC, est en fait surtout corrélée avec 1° l’obliquité du rayonnement solaire estival à hautes latitudes, et 2° son absence en hiver du fait de la position de la Terre par rapport au plan de l’écliptique et de sa variation saisonnière (précession orbitale) (Berger, 1979). Il apparaît donc que la configuration actuelle proche du maximum de précession qui a eu lieu il y a 1000 ans, correspond à une configuration propice à l’installation d’un climat plus froid. Cette installation est légèrement contrebalancée par : 1° la diminution de l’obliquité, le dernier maximum ayant eu lieu il y a 10 000 ans (Berger et Loutre, 1991), et 2° la diminution de l’excentricité depuis 12 000 ans. Ainsi, les conditions orbitales tendent actuellement vers des conditions propices à une entrée en début glaciaire.

Le contexte météorologique

La météorologie, en Europe occidentale, est très largement influencée par la localisation et la puissance des deux centres d’actions que sont la « dépression d’Islande » et « l’anticyclone des Açores ». Les caractéristiques de pression habituelles relevées dans l’Atlantique Nord sont une grande région de haute pression (High ou H) centrée sur les îles des Açores autours de 30°N, et de basse pression (Low ou L) centrée sur l’Islande la dépression subpolaire ou islandaise. L’intensité et l’extension spatiale de ces pôles de pression ont une très forte influence sur les conditions météorologiques et climatiques hivernales en Europe et en Amérique du Nord, et peuvent s’étendre plus loin en Asie du Nord si les phases sont prolongées. L’oscillation nord-atlantique ou NAO enregistre ces changements relatifs de pression entre les deux régions encadrant l’Atlantique Nord.

La NAO positive est comme dans les années 1997-2000 associée à un H et un L peu contrastés, le H des Açores est réduit en extension sur l’Atlantique. Elle est généralement associée à une période chaude, pluvieuse et assez calme d’un point de vue météorologique mais, pouvant en Europe évoluer en précipitations intenses de neige et de pluie comme pendant les hivers 1999-2000. Les dépressions classiques se forment à l’aplomb de masses d’eaux chaudes, évoluant en « ouragans ». Elles se forment généralement dans le Golfe de Guinée, celui du Mexique ou à l’aplomb du courant chaud du Gulf Stream, en contexte tempéré (NAO+). Mais leur fréquence est en train de baisser depuis 1880-1900 (Chand et al., 2022) après une petite augmentation entre 1975 et 2003.

En bascule vers une NAO négative, cet anticyclone s’étend jusqu’à la côte européenne et fusionne avec la haute pression saharienne, bloquant le passage vers l’Est des dépressions et donc amenant une sécheresse en Europe et le bassin méditerranéen (Cresswell-Clay et al., 2022). Ce passage vers une NAO négative est contrôlé par un changement dans l’intensité et d’emplacement du jet stream polaire sur l’hémisphère Nord. Les hautes pressions sont souvent associées à des tourbillons circulaires du jet stream qui bloquent les dépressions cycloniques, par exemple sur les Iles britanniques (Fig. 2) permettant la circulation des langues de hautes pression correspondant aux anticyclones mobiles polaires (AMP : voir 2/2).

Les jets stream sont des vents d’altitude très rapides localisés en couloirs vers 10 km de hauteur dans la très haute troposphère. Ils ondulent faiblement en latitude en cas de NAO+, mais en NAO- oscillent de 32-36°N jusqu’au Spitzberg, pour atteindre au maximum la convergence intertropicale des vents (ITCZ), située entre 16.5 °N (interglaciaire, Cap Vert) et 5°N (glaciaire, Cap Palmas), c’est-à-dire au Sud de la limite des oscillations du jet polaire. Les 3 phénomènes importants sont l’ITCZune zone des agglutinations anticycloniques affaiblis à 40°N, descendant exceptionnellement jusqu’à l’ITCZ, et un jetstream polaire ondulant de 80 à 32 °N mais pouvant aller exceptionnellement jusqu’à 30°N proche du contact avec le jet tropical. Il est associé en hiver à partir de 66-75°N au vortex stratosphérique sur l’Océan Arctique.

Figure 2 : boucle du jet stream polaire bloquant une basse pression (L) entre 2 Anticyclones mobiles polaires ( AMP ; un sur la mer d’Islande et un sur la Scandinavie ). 3 septembre 2022 ( Netweather.tv). NAO négative. L’air chaud des canicules est aspiré (flèche rouges) du Sahara vers le Nord par les vents du SE tournant autours de la dépression . Ce flux du Sud peut être bloqué par un dédoublement du jet polaire sur le bassin méditerranéen.
De la météorologie au climat et au paléoclimat

Depuis les années 1960, nombre de chercheurs ont mis en évidence un contrôle important de l’activité solaire (irradiance solaire) sur les conditions météorologiques à moyens et courts termes, surtout en utilisant les taches solaires comme traceurs de cette activité, mais également sur les paléoclimats à travers les phases de réchauffement de type Dansgaard-Oeschger (DO), mesuré au travers de différents proxies directs comme le 14C ou le 10Be ou, indirects comme la température de surface de l’océan (SST) ou encore le niveau de précipitation. Ce contrôle s’arrêterait selon l’IPCC 2007 avec l’industrialisation du XXIème siècle et sa production de CO2.

Cela a déjà de par le passé entraîné une migration vers le sud de la zone de subsidence vers les grands fonds des eaux froides et sursallées, la NADW (North Atlantic Deep Water), de la THC, avec une diminution temporaire du transport thermique superficiel via le Gulf Stream. Par conséquent toute la zone nord-est de l’Atlantique, de l’Europe tempérée jusqu’au Groenland se rafraichit avec une ré-extension de la banquise. Néanmoins, la THC ne s’arrêtera pas à cause des forces de Coriolis et de la pérennité des vents qui l’entretiennent (Ezat et al., 2014), elle se confinera par contre en surface dans une bande latitudinale plus étroite et une circulation persistera sous la couche d’eau dessalée, comme aujourd’hui en Arctique.

Même si le forçage orbital de l’hémisphère Sud ne se traduit que 3000 ans plus tard sur les températures de l’Arctique, l’activité solaire, elle donne la prévalence à l’Atlantique nord, exutoire principal du bassin arctique : les autres oscillations (AMO, NAO, El Niño, PDO ou Pacific Decadal Oscillation, etc) en découlent avec un décalage temporel de plus en plus important vers le Sud et vers le bassin nord pacifique.  

Cet apport énergétique à la surface de la Terre est en outre perturbé par les grosses éruptions volcaniques et ses émissions de cendres et d’aérosols sulfuriques (SO2), qui réduisent à la manière d’un filtre solaire, le rayonnement incident au sol. Cela fut il y a quelques années le cas du Pinatubo en 1991, qui a entraîné un refroidissement temporaire mondial de 1°C, ou du volcan Toba il y 73 000 BP, qui a déclenché la formation des grands inlandsis de l’hémisphère Nord (Svendsen et coll., 1999).

L’évolution météorologique est une image à très court terme du système climatique : elle n’a de valeur que si on l’intègre dans un contexte au minimum décennal. Madame Soleil (F) et Monsieur Météo (B) ne peuvent pas prédire l’évolution du climat. Encore moins les médias.

Les variations de l’activité solaire (TSI) et ses phénomènes amplificateurs

Les valeurs des variations de l’irradiance au cours des cycles solaires sont très faibles, trop limitées pour expliquer à elles seules la variation de température observées ces dernières décennies. Le cycle à 11 ans de l’activité solaire présente quelques irrégularités en durée avec des cycles allant de min 9 à max 14 ans. Lorsque le cycle est court (environ 10 ans), le nombre de taches magnétiques solaires est élevé et l’irradiance peut augmenter de 0,23%. Il fait chaud. Lorsqu’il est long, c’est l’inverse. La variation d’irradiance mesurée pour le cycle 22 (de durée 9,9 ans) est de 0,07%. Le maximum d’irradiance récent correspond à la canicule de 2001 (cycle 23, durée 12,3 ans). Celles de 2003 et 2018 correspondent par contre à l’apport énergétique puissant et polaire du vent particulaire émis par le soleil, sous contrôle du champ magnétique terrestre (Van Vliet, 2019). Pendant le « refroidissement » de 1970 (1945-1975), les cycles étaient un peu plus longs et les taches sont passées par un bref minimum lors du cycle 20. Le dernier cycle 24, d’une durée de 12 ans a montré une réduction notoire du nombre de taches, et il a également été marqué par des hivers rigoureux en milieu continental comme ceux des périodes de minima solaire : l’activité solaire vient de passer par un minima. Le cycle 25 semble également se révéler comme un cycle faible, mais ceci ne pourra pas être confirmé avant 2025.

Figure 3 : TSI reconstituée pour les derniers 400 ans et une évolution jusqu’ en 2300 AD modélisée par le laboratoire Simon Laplace, membre de l’IPCC (Lurton et al. 2000), montrant une évolution pulsée de l’insolation avec des petits minimas tous les 60 ans. 

Les variations très faibles de la TSI sont d’abord accentuées par une accumulation thermique dans les 700 m supérieurs de l’océan intertropical (augmentation de 5% des UV solaires irradiés), ce qui a induit un accroissement des des températures de surface de l’océan SST en 1997-1998  et en 2017-2019, ce qui perturbe pour quelques années les températures mondiales, accompagnée par une perturbation thermique positive des eaux de surface du Pacifique (El Niño) ou de l’Atlantique, avec une perturbation moindre à hauteur de la zone de l’ITCZ. Ce phénomène est associé pour notre région avec une NAO instable, mais plutôt positive.  Dans ce cas la banquise régresse.

Un second facteur d’accentuation du réchauffement est induit par la vapeur d’eau, le gaz à effet de serre le plus puissant. Ce réchauffement induit dans l’atmosphère un dégazage secondaire du CO2 par l’océan (SCE), des précipitations plus élevées et l’arrivée par convection de vapeur d’eau dans les 500 km inférieurs de la stratosphère, là où son effet de serre pourra s’exprimer pleinement. Ceci explique l’augmentation de la fréquence et l’intensité des évènements El Nino entre 1975-2021, associés aux trois cycles solaires correspondants (19-20-22). Deux évènements majeurs sont marqués en 1992-1993 et surtout 1997-1998. Ces évènements ont eu des répercussions sur l’ensemble de la planète : le réchauffement « global » s’est fait sentir avec le premier super-Nino de 1992-1993 avec une augmentation synchrone et brutale de la température à Brest mais également au Spitzberg. Le maximum de fonte du pergélisol en Alaska est atteint en 1996. Le second super-Nino a été le plus important et le responsable des inondations de 1999-2000 en Europe (Van Vliet-Lanoë, 2021).

Un troisième mécanisme intervient : le vent solaire. Ce dernier est contrôlé par l’activité solaire ainsi que par le champ magnétique terrestre. Sa diminution refroidit globalement la température de surface polaire (durée du jour au pôle et albédo), et donc les masses d’air polaires (Van Vliet, 2019). Cet apport de protons interagit donc directement avec le jet-stream polaire en parallèle avec l’extension de la banquise (Solenheim et al. 2021) et donc sur la génération de la NAO. L’oscillation multidécadale atlantique ou AMO (cycle de 60 ans) est en antiphase avec celle de NAO et redevient négative, tout comme la Pacific Decadal Oscillation (Fig.4).

Figure 4 : Index AMO jusqu’en 2022 (Meier et al. 2022 : rapport IPCC  Baltique) et évolution récente de la PDO https://www.worldclimateservice.com/2021/09/01/pacific-decadal-oscillation

Un quatrième mécanisme est actif au niveau de la couche d’ozone au sommet de la tropopause. Les UVC solaires (0,28 -0,1 µm) sont interceptés en haute altitude par cette couche qui se détruit surtout sous l’impact avec protons solaires véhiculés par le vent, de manière nettement plus efficaces que les seuls UV solaires. Les protons (H+) incidents amènent dans la basse stratosphère la génération de vapeur eau en se combinant à l’ozone dissociée. Pour un tel évènement (juillet 2000), un chercheur a calculé une augmentation de près de 2% de la teneur en vapeur d’eau de la basse stratosphère (Krivolutsky et al., 2005). Cet apport de protons en période de fort vent solaire induit d’abord un bilan énergétique positif en zones polaires, mais augmentent également la nébulosité et la turbulence donc une accumulation thermique en régions intertropicales. Des vents solaires faibles favorisent le développement d’une haute pression atmosphérique froide sur l’océan Arctique : les futurs Anticyclones mobiles polaires ou AMP (voir partie 2/2).

Ces mécanismes amplificateurs de l’influence solaire (TSI) s’additionnent donc plus efficacement que la seule TSI. À ces facteurs d’amplification se surajoutent des effets rétroactifs, cette fois de nature essentiellement anthropiques (érosion des sols, aridification, urbanisation, GES dont surtout la vapeur d’eau produite par la combustion des hydrocarbures et les arrosages). Mais surtout le rôle de l’océan est primordial, en tant que stockage d’énergie, comme l’a souligné J.C. Duplessy (1996) . Il est responsable de la cyclicité à 1500 ans qui domine l’Holocène depuis 6000 BP et d’une part très importante du CO2  atmosphérique dégazé à partir de son réchauffement solaire.

Figure 5 : Extension latitudinale de la banquise de la mer de Barents (Solhenheim et al. 2021) enregistrant les minimas solaires.
Et le système solaire là-dedans ? 

Une théorie tidale du système solaire comme contrôle sur le climat a été développée par Keeling & Whorf, 2000; avec synthèse dans Hung, 2007) donne pour origine de ces cycles les « marées solaires » provoquées par les planètes du Système solaire, principalement Vénus, Terre, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne.

Hung (2007) a mis en évidence une relation entre la position des planètes « génératrices de marées solaires », Mercure, Vénus, Terre et Jupiter, et 25 tempêtes solaires parmi les 38 plus importantes de l’histoire. Il a mis en évidence un cycle de 11 ans décrit par le groupe Vénus-Terre-Jupiter correspondant à celui des taches solaires. Solhenheim et al (2021) ont montré que la périodicité de 179 ans, caractéristique des forçages planétaires, correspond étonnamment bien (Fig. 5) à l’extension de la banquise de la mer de Barents (BIE) sous influence du vent solaire et son impact sur la magnétosphère terrestre (cycles à 11 ans).

Apport de la Géologie 

Toute période climatique de réchauffement est associée au niveau mondial à un niveau marin élevé, des précipitations élevées et une production végétale importante, celle qui a nourrit les brontosaures, il y a > 60 Ma, malgré une PCO2 de 1000 ppm !! C’est ce que nous racontent les archives géologiques.

Par contre, un refroidissement climatique est associé – à une baisse des précipitations très marquée comme cette année 2022, à une baisse de la PCO2, du fait de satrès forte solubilité dans les eaux froides (Larryn et al., 2003), – à une aridité et, in fine – à une augmentation de la force et de la fréquence des vents (instabilité atmosphérique). Cette année, outre la sécheresse et les vagues de chaleurs en alternances avec l’arrivée d’air polaire, viennent se surajouter une fonte très limitée du Groenland, un retrait estival de la banquise dans l’HN, se rapprochant  de la médiane des années 1981-2010 (NSDIC), et une réduction de la couverture végétale augmentant l’albédo (aridité  et feux), comme en début de stades glaciaires précoces. Le passé géologique enregistré au sein des différentes archives nous montre que les feux sont comme les tempêtes, les crues brutales ou les vagues de chaleur associés à des périodes d’instabilité météorologiques, lesquelles sont contrôlées pro parte par la qualité de l’insolation à haute latitude et l’apport des vents solaires et des apports thermiques véhiculés par la THC. Les périodes de tempêtes récurrentes sont le plus souvent associées à la fin des 5 derniers interglaciaires (Van Vliet-Lanoë et al., 2022), à un océan intertropical encore chaud, à une baisse globale de l’insolation sous contrôle orbital pour l’Holocène et enfin, à une NAO le plus souvent négative (Van Vliet-Lanoë et al. 2014).

Les grandes calottes glaciaires sont apparues surtout dans l’hémisphère sud il y a 48 Ma. Avec le développement de glaciers sur l’hémisphère nord, ce contraste évident entre le Miocène et le Pliocène moyen a induit un positionnement nord des cellules tropicales de Hadley (aridité) comme sur le bassin méditerranéen pendant la crise messinienne (7.2-5.8 Ma ), associée à un assèchement à la fois tectonique et « glaciaire » de la Méditerranée. Avec le développement d’importantes calottes glaciaires principalement à partir de 33 Ma au Groenland, en Islande, en Amérique du Nord et en Scandinavie, cette dissymétrie a été progressivement réduite (Van Vliet-Lanoë, 2017). L’aridité globale pendant le Dernier Glaciaire est maximale vers 25-21 ka BP, tel qu’extrait de la teneur élevée en poussière des carottes de glace (De Angelis et al., 1997). Cette aridité maximale est également documentée à cette époque dans les loess européennes et est à mettre en relation avec l’étendue maximale atteinte par le pergélisol. Après 23 ka BP, les précipitations augmentent en Europe (Frechen et al., 2001) comme le démontre également une modélisation pré-GIEC (Joussaume, 1983), mais elle a été interrompue par de brefs épisodes de froid et de sécheresse de 20 à 17 ka enregistrés par le dépôt de loesses post-LGM notamment en Pologne.

Les évènements Dansgaard–Oeschger ou les sautes d’humeur cycliques de l’océan

La plupart des perturbations climatiques séculaires et multiséculaires en période glaciaire commencent par un réchauffement brutal (c. 50-100 ans), correspondent à un réchauffement de 7 à 15 °C / 20 °C. Ce réchauffement est suivi par un plateau d’une vingtaine d’années pour les plus courts (minimums solaires). Ce cycle se termine par une phase associée et prolongée de forte instabilité climatique suivie par un refroidissement progressif (Dansgaard et al. 1993). Il en est de même pour les évènements millénaires de type Dansgaard-Oeschger (DO, période glaciaire) ou de Bond, qui ont marqué le début de l’Holocène. Ces événements sont plus intenses et plus visibles en période glaciaire, étant donné le volume de glace à fondre (inlandsis et banquise, mais ils ont tous les mêmes caractéristiques. Le refroidissement lent et final des interstades Dansgaard-Oeschger (DO) freine la convection de la circulation océanique profonde, la NADW avec une cyclicité de 1500 ans ou ses multiples allant jusqu’à 7200 ans. L’Antarctique est toujours le premier à se refroidir par rapport à l’Arctique, notamment pour raison orbitale, d’isolement maritime et d’albedo avec un décalage de 3000 ans par rapport à l’hémisphère Nord. Contrairement aux affirmations de Ganopolski et al., 2018, la teneur atmosphérique en CO2 et en méthane biogène augmente pour la même raison 300 ans après la fin orbitale de la glaciation (17 ka) dans l’HS. La baisse cénozoïque du COatmosphérique est essentiellement contrôlée, surtout depuis 33 Ma, par son stockage dans un océan global profond  refroidi  de plus de 5°C, mis en évidence par le stockage d’hydrates de gaz entre 1200 et 1500 m de profondeur

Conclusion 

Dans cette première partie, le développement des calottes glaciaires est clairement lié à la source d’humidité pour favoriser le stockage de glace et au refroidissement lié à une réduction de l’insolation. Ces dernières années, l’océan était encore chaud et permettait une pluviosité soutenue de rang interglaciaire. Mais avec une insolation en baisse très sensible à haute latitude pour raison orbitale, une activité solaire en berne et la THC qui se ralentit de manière très inquiétante, tous ces phénomènes signent la fin du DO « Global Warming ». Depuis 2021 et surtout avril 2022, une instabilité atmosphérique s’est installée, annonçant comme dans le cas des DO, une descente lente vers des conditions de type glaciaire. L’installation de hautes pressions sur l’Europe, également observables, sur la côte ouest des USA et celle d’une aridité avec steppisation et tempêtes de poussière signent une désolidarisation de la météorologie européenne de la masse océanique Atlantique (THC en berne) et une continentalisation identique à celle observée en début glaciaire (stade froid MIS 5d :113-104 ka). L’AMO comme la PDO deviennent négatives.

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source : Science, Climat et Énergie

Afin d’enrayer le processus de vaccination en masse des enfants en bonne santé, 15 000 médecins et scientifiques dans le monde ont conjointement signé une déclaration visant à marquer leur opposition à une mesure qui ne repose selon eux sur aucune donnée scientifique. C’est pourquoi, lors d’un meeting en ligne organisé ce 12 décembre par le Global Covid Summit et the Unity Project, le Dr Robert Malone, inventeur de la technologie ARNm, s’est exprimé en leur nom collectif dans l’optique de mettre en garde les parents au sujet de l’irréversibilité à vie des dommages que pourrait engendrer leur vaccination :

Traduit et sous-titré en français par covid-ivermectine.ch


Transcription de la déclaration du Dr Malone :

Je m’appelle Robert Malone. Je suis un médecin et scientifique, mais plus important encore, je suis père et grand-père. Je n’ai pas l’habitude de lire un discours préparé, mais ce sujet est si important que je voulais m’assurer que chaque mot et chaque fait scientifique soient exacts.

Je m’en tiens à cette déclaration, car j’ai consacré ma carrière à la recherche et au développement de vaccins. Je suis vacciné contre le Covid et je suis généralement pro-vaccination. J’ai consacré toute ma carrière au développement de moyens sûrs et efficaces pour prévenir et traiter les maladies infectieuses. Voilà mon message :

Avant de faire injecter votre enfant – une décision qui est irréversible – je voulais vous faire connaître les faits scientifiques concernant ce vaccin génétique, qui est basé sur la technologie du vaccin ARNm que j’ai créée.

Il y a trois points essentiels que les parents doivent comprendre avant de prendre cette décision irrévocable.

Le premier est qu’un gène viral sera injecté dans les cellules de votre enfant. Ce gène oblige l’organisme de votre enfant à fabriquer des protéines de pointe toxiques. Ces protéines provoquent souvent des dommages permanents dans les organes critiques des enfants. Ces organes comprennent leur cerveau et leur système nerveux, leur cœur et leurs vaisseaux sanguins, y compris des caillots sanguins, le système reproducteur. Et le plus important : ce vaccin peut déclencher des changements fondamentaux dans leur système immunitaire.

Le point le plus alarmant à ce sujet est qu’une fois que ces dommages ont eu lieu, ils sont irréparables. Ils ne peuvent pas être inversés. Vous ne pouvez pas réparer les lésions à l’intérieur de leur cerveau. Vous ne pouvez pas réparer les cicatrices du tissu cardiaque. Vous ne pouvez pas réparer un système immunitaire génétiquement réinitialisé, et ce vaccin peut causer des dommages du système reproducteur qui pourraient affecter les générations futures de votre famille.

La deuxième chose que vous devez savoir est le fait que cette nouvelle technologie n’a pas été testée de manière adéquate. Nous avons besoin d’au moins 5 ans de tests et de recherches avant que nous puissions réellement comprendre les risques associés à cette nouvelle technologie. Les effets néfastes et les risques des nouveaux médicaments sont souvent révélés des années plus tard seulement. Posez-vous s’il vous plaît, en tant que parent, cette question : voulez-vous que votre propre enfant fasse partie de l’expérience la plus radicale de l’histoire de l’humanité ?

Un dernier point : la raison qu’ils vous donnent pour vacciner votre enfant est un mensonge. Vos enfants ne représentent aucun danger pour leurs parents ou leurs grands-parents. C’est en fait le contraire. Leur immunité, après avoir reçu le Covid, est essentielle pour sauver votre famille, voire le monde, de cette maladie.

Enfin, en résumé, il n’y a aucun avantage pour vos enfants ou votre famille à les vacciner contre le faible risque du virus, compte tenu des risques sanitaires connus du vaccin avec lesquels, en tant que parent, vous et vos enfants devrez peut-être vivre pour le reste de la vie.

L’analyse bénéfice-risque n’est absolument pas favorable à ces vaccins s’agissant des enfants. En tant que parent et grand-parent, je vous recommande vivement de résister et de vous battre pour protéger vos enfants.

Nous l’avions déjà reçu au cours d’un précédent debriefing cet été durant lequel il a évoqué sa carrière de scientifique, l’histoire de l’invention de cette technologie ARNm, l’échec de la vaccination de masse, le risque associé à la vaccination, et les traitements alternatifs contre le Covid-19.

Auteur(s): FranceSoir

MACRON REUSSIRA A EQUILIBRER LES REGIMES DE RETRAITES : TROISIEME INJECTION OBLIGATOIRE POUR LES VIEUX

on 10 novembre 2021 in Catastrophes, Guerre, Politiques, Société No Comments »

Plusieurs mensonges , le plus gros : « 11 fois moins de risques de faire des formes sévères ! »En Belgique c’est 10% de risques en moins  sans compter les effets secondaires.

Macron n’a même pas pris la peine de faire croire que les injections protègent de la contamination…

Les pigeons croiront une fois de plus qu’il leur a lancé des miettes de pain et non de la mort aux rats…

Le bon docteur Macron conseille de vacciner en même temps contre la grippe et la covid sans la moindre étude pour démontrer qu’il n’y a pas de risques bien au contraire…

Aucune étude également pour garantir qu’une nouvelle injection n’aura pas des effets désastreux  et l’apparition d’anticorps facilitants . Trois injections en moins d’un an  d’un produit qui ne crée aucune mémoire cellulaire !Aucune ! Du jamais vu depuis la désastreuse tuberculine. Injecter un principe actif n’a jamais soigné personne, c’est le contraire d’un vaccin pasteurien !

La protéine Spike du virus est responsable des formes graves dans le COVID: orage des cytokines, coagulation et mort! C’est cette MEME protéine ACTIVE que produisent les vaccins.

Le Pfizer n’ est pas le moins dangereux et les essais sont pipotés

De tous ces produits  Moderna, Jansen ,Astra , c’est fini pour les jeunes, la troisième dose Pfizer déconseillée pour les moins de 65 ans aux Etats Unis mais pas en France  !

Les historiens de demain examineront avec intérêt les courbes de surmortalité  mais il remarqueront avec intérêt la réduction du nombre de bénéficiaires de pensions .

Rassurez vous les injections ne tuent pas, Véran interdit toute enquête sur la question

l’ANSM écarte systématiquement la responsabilité des injections  si la victime a des comorbidités ou plus de   50ans ns. Le Dr Amine Umlil, a démissionné du Comité scientifique permanent de pharmacovigilance de l’ANSM pour dénoncer l’inversion de la preuve

Prenons l’exemple des décès survenus juste après la vaccination des personnes de + de 75 ans par les vaccins Pfizer et Moderna. La cause du décès n’est pas identifiée. En conséquence, lorsque l’ANSM écrit dans ce même rapport ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne conduit à conclure que ces décès sont en lien avec la vaccinationʺ simplement parce que ces personnes avaient des comorbidités est un abus de langage et ne correspond pas aux faits. Évidemment, les personnes notamment en EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] ont en grande majorité des comorbidités. Ce n’est pas suffisant pour affirmer qu’il n’y a pas de lien. Selon moi, la vraie formulation devrait être celle-là, selon la règle rappelée par l’ANSM elle-même : ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne permet de conclure que ces décès ne sont pas en lien avec la vaccination, car aucune autre cause certaine n’a été mise en évidence.ʺ Cette différence entre la règle et son application par l’ANSM est inacceptable.

Publié dans éducation prépa école de commerce | 2 commentaires

Technologie de “neuromodulation” à base de graphène

on 22 juillet 2021 in Catastrophes, Politiques, Société No Comments »

21/07/2021 (2021-07-21)

[Source : cv19.fr]

Alors que de plus en plus de personnes prennent conscience de la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins covid, une société appelée INBRAIN Neuroelectronics démontre que la technologie de “neuromodulation” basée sur le graphène et utilisant la neuroélectronique alimentée par l’IA est bien réelle.

Un communiqué de presse du 30 mars 2021 publié par BusinessWire.com dévoile cette affaire :

INBRAIN Neuroelectronics obtient un financement de série A de 17 millions de dollars pour la première interface graphène-cerveau alimentée par l’intelligence artificielle.

Le financement permet à l’entreprise de faire progresser les premières études sur l’homme pour son produit phare, un dispositif de neuromodulation moins invasif destiné à traiter les troubles neurologiques et utilisant l’intelligence artificielle et des électrodes en graphène.

INBRAIN Neuroelectronics – Restaurer des vies en décodant les signaux du cerveau et des nerfs dans des solutions médicales – Systèmes neuronaux intelligents en graphène à haute densité et haute résolution.
https://www.inbrain-neuroelectronics.com/

Pour être clair, nous ne prétendons en aucun cas qu’INBRAIN est impliqué dans les vaccins covid. Ils affirment plutôt que leur technologie est utilisée “pour traiter l’épilepsie et la maladie de Parkinson”. L’intérêt de présenter INBRAIN est de révéler que les “biocircuits” de contrôle du cerveau basés sur le graphène sont, en fait, une technologie bien réelle.

Les soi-disant “fact-checkers” – qui ne sont rien d’autre que des organes de propagande et de désinformation – affirment régulièrement que le graphène n’est pas présent dans les vaccins et que les biocircuits en graphène sont une théorie du complot. INBRAIN Neuroelectronics démontre que les fact-checkers mentent.

En fait, comme INBRAIN l’indique dans son propre communiqué de presse, son objectif est “d’établir la sûreté du graphène comme nouvelle norme de soins pour les dispositifs neurotechnologiques”.

Ils décrivent également les biocircuits en graphène comme une sorte de plateforme évolutive :

Des technologies neuroélectroniques moins invasives et plus intelligentes comme les nôtres pourraient fournir des thérapies plus sûres, évolutives et adaptables en temps réel…

Si cela vous semble familier, c’est probablement parce que Moderna, créateur du vaccin covidien à ARNm, a décrit sa technologie comme un “système d’exploitation” qui peut être mis à jour et reprogrammé à tout moment, lui aussi.

Sur le site Web d’INBRAIN Neuroelectronics, la société se décrit ainsi :

Nous sommes des scientifiques, des médecins, des techniciens et des amoureux de l’humanité, dont la mission est de construire des interfaces neuroélectroniques pour soigner les troubles cérébraux. Nous utilisons le GRAPHENE, le matériau le plus fin connu de l’homme, pour construire la nouvelle génération d’interfaces neuronales pour la restauration du cerveau afin d’aider des patients à travers le monde.

Elle cite également le professeur A. Fasano, qui a déclaré : “Le graphène est la prochaine grande nouveauté dans le domaine des matériaux de bio-ingénierie, qui sont des composants piliers de la prochaine génération d’électrothérapies dans le domaine en croissance constante de la neuromodulation.”

La société présente sa technologie comme étant capable de “lire” le cerveau d’une personne, de détecter des schémas neurologiques spécifiques, puis de contrôler la neurologie de cette personne pour modifier ses fonctions cérébrales. Selon ses propres termes :

Nos interfaces graphène-cerveau ont la capacité de lire à une résolution jamais vue auparavant, ainsi que de détecter des biomarqueurs spécifiques à la thérapie et de déclencher une neuromodulation adaptative hautement focale pour de meilleurs résultats dans les thérapies neurologiques personnalisées.

Le graphène est également décrit comme “le matériau connu le plus fin pour adapter parfaitement la stimulation à l’anatomie ciblée du cerveau”.

Quiconque affirme que le graphène n’est pas utilisé pour contrôler la neurologie humaine fait preuve d’une ignorance totale de l’état des neurosciences modernes ou vous ment délibérément.

Pour clarifier encore une fois, nous n’affirmons pas qu’INBRAIN Neuroelectronics est engagée dans un quelconque programme néfaste, ni qu’elle est impliquée dans les vaccins contre le covid. Comme toute technologie, les biocircuits à base de graphène peuvent être utilisés pour le bien ou le mal, selon l’éthique et les motivations de ceux qui contrôlent la technologie. Il existe sans aucun doute des applications très positives pour cette technologie, mais comme pour la plupart des technologies qui étaient autrefois présentées comme un moyen d’émancipation de l’humanité – la télévision, les vaccins, Internet, l’énergie nucléaire, la robotique, etc. – elles finissent toutes dans les mains de mondialistes fous et génocidaires qui les utilisent comme des armes contre l’humanité.

En d’autres termes, il n’existe aucune technologie que des cinglés n’exploiteront pas pour asservir l’humanité et accroître leur propre pouvoir et leur contrôle. Les biocircuits en graphène donnent aux cinglés avides de pouvoir un accès direct à votre cerveau, et selon de nombreux analystes (voir ci-dessous), les vaccins fournissent l’excuse pour injecter aux victimes humaines des substances à base de graphène qui s’auto-assemblent en biocircuits dans le cerveau humain.

ALLÉGATION : les vaccins Covid contiennent des niveaux élevés d’oxyde de graphène, qui s’auto-assemble en biocircuits en récupérant des éléments (tels que le fer) du sang humain.

Comme le rapporte Orwell.city, un groupe appelé La Quinta Columna a analysé des vaccins contre le covid et a découvert que 98% à 99% de la masse non-liquide du vaccin semble être de l’oxyde de graphène. Ricardo Delgado, parlant au nom de La Quinta Columna, déclare :

Un phénomène qui a longtemps été nié, mais qui aujourd’hui a déjà été prouvé. Il y a des millions de vidéos de personnes dans le monde entier. Des vidéos sur ce phénomène, appelons-le “pseudo-magnétisme acquis après inoculation”, mais il peut aussi être acquis par d’autres moyens. Donc, une fois que nous avons mené cette étude épidémiologique de base, nous avons commencé à nous demander quels matériaux ou nanomatériaux peuvent provoquer le magnétisme dans le corps. Et pas seulement du magnétisme, mais qui pourraient agir comme des condensateurs d’énergie, car j’ai aussi mesuré dans un multimètre une charge importante…

Il s’agit d’un phénomène d’induction électromagnétique dans le métal qui adhère près de la zone d’inoculation. De plus, nous avons constaté que le magnétisme se déplace ensuite vers la tête. Et ceci est très important. Sûrement dans le but qu’ils recherchent. De plus, une différence de potentiel est mesurée avec un multimètre : la personne devient un supraconducteur. C’est-à-dire qu’elle émet et reçoit des signaux. Et quand nous avons trouvé les matériaux qui peuvent provoquer ce type d’altérations dans le corps, nous avons commencé à parler du graphène. Nous avons soupçonné qu’il s’agissait d’oxyde de graphène car il présentait toutes les caractéristiques que les personnes magnétisées exprimaient après inoculation.

Le graphène est toxique, c’est un produit chimique, un agent chimique toxique. Introduit dans l’organisme en grande quantité, il provoque des thromboses. Il provoque des caillots sanguins. Nous avons tous les articles scientifiques qui le prouvent. Il provoque un syndrome post inflammatoire, il provoque une altération du système immunitaire. Et lorsque l’équilibre redox est rompu, en ce sens qu’il y a moins de glutathion de réserve dans l’organisme qu’un toxique introduit comme l’oxyde de graphène, cela génère un effondrement du système immunitaire et une tempête de cytokines. En d’autres termes, quelque chose de très similaire à la maladie à la mode, n’est-ce pas ?

Voir la vidéo ici :

Delgado poursuit :

Et étant donné que toutes les personnes qui sont inoculées avec le vaccin Pfizer, qui était celui que nous avons envoyé pour analyse, ainsi que Moderna, AstraZeneca, Johnson&Johnson, Janssen, Sinovac, et tous les types de vaccins acquièrent des propriétés magnétiques, nous soupçonnons avec beaucoup de preuves qu’ils contiennent tous plus ou moins de doses de graphène, d’oxyde de graphène.

…nous savons que précisément la N-acétylcystéine ou le glutathion dégrade lui-même l’oxyde de graphène. C’est pourquoi nous pensons que nous avons probablement touché directement l’agent causal ou étiologique de la maladie.

Dans le podcast Situation Update d’aujourd’hui, j’aborde plus en détail cette nanotechnologie exotique, y compris les nanostructures de biocircuit en graphène “auto-assemblées” et la manière dont elles peuvent construire une antenne pour recevoir des commandes ou des instructions de champs électromagnétiques externes.

Si c’est bien ce qui se passe, cela signifie que les gouvernements mondiaux pourraient être en mesure de contrôler les masses vaccinées en diffusant des signaux à partir des tours cellulaires 5G. Bien que cela ressemble à de la science-fiction, cette technologie a déjà fait ses preuves dans des expériences sur des souris, impliquant à la fois des SPION (nanoparticules d’oxyde de fer super paramagnétiques) pour l’administration ciblée de médicaments dans les tissus et des protéines “magnétiques” qui permettent la neuromodulation (contrôle du cerveau).

Article original : https://www.naturalnews.com/2021-07-19-graphene-based-neuromodulation-technology-is-real-inbrain-neuroelectronics.html (anglais)

Méfiez-vous des complotistes

on 5 mars 2021 in Catastrophes, Politiques, Société No Comments »

C’est une opportunité extraordinaire pour notre société d’avoir en direct une situation qui échappe à toute logique et intelligence ordinaire. Cette gestion de crise suscite tellement d’interrogations qu’il faut se méfier de la moindre question sensée et immédiatement la suspecter de complotisme. Le pouvoir et ses sbires s’y engagent solennellement. Ceux-ci ont une mission, réunir les réponses aux questions que l’on doit se poser. Mais attention ! Pas des questions qui ne correspondent aux réponses minutieusement préparés, en temps de crise on ne communique pas dans l’improvisation donc conformez-vous aux questions suggérés chaque jours par les médias officiel estampillé COVID-19. Il y a suffisamment de suggestions pour que vous puissiez authentifier et trouver la question qui sera vôtre. Nous sommes une nation solidaire, lorsque vous parlerez avec votre voisin, vous aurez le plaisir de lui parler de ses mêmes préoccupations. Vous vous sentirez ensuite détendu pour aborder le sujet épineux du temps qu’il fait. Vous n’êtes pas un complotiste.
Par conséquent, comme vous l’aurez compris, il est très mal vu de fréquenter ces bandes de complotistes qui viennent embarrasser le gouvernement, le contraignant sans cesse à rééquilibrer ses réponses par des modifications de communication qu’il ne parvient plus à maitriser ensuite. Tous les jours le gouvernement change d’avis à cause d’eux.

Seul avantage, ce sera leurs fautes si cette opportunité extraordinaire dont je parle finis par devenir incontrôlable. Mais en fait ! Qui contrôle ?

Ne serait-ce pas là, la grande question à ne pas se poser.

Quoiqu’il en soit, Je vais commencer là ou j’estime être le début de cette affaire de COVID-19 :

Alors que la Chine venait de nous annoncer le 31 décembre 2019 l’apparition d’une pneumonie virale identifié au 7 janvier 2020 et baptisé par l’OMS « 2019 – NCOV » (celui-ci deviendra le COVID-19), le monde entier se mit à regarder la Chine avec étonnement et aussi admiration devant la performance qu’elle accomplissait en construisant un hôpital en si peu de temps.
Mais ce sera le 13 janvier 2020 que tout va basculer. Lorsque la ministre de la santé Agnès buzyn classe hydroxychloroquine comme substance vénéneuse. Les premiers gènes complotistes se réveillent chez des individus. Ce fut en quelque sorte le déclencheur, pourquoi une molécule sur le marché depuis des décennies devient subitement une substance vénéneuse ?
Déjà cette interdiction soudaine est des plus étranges. Car en 2005, une publication dans le Virology journal établissait une efficacité de l’ hydroxychloroquine contre le SARS-CoV. Le coronavirus responsable de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui a sévi de 2002 à 2004. On sait depuis 2005 que la chloroquine est un inhibiteur efficace des coronavirus, recherches menées par le National institutes of Health . La COVID-19 est lui aussi un coronavirus appelé SRAS-CoV-2 et partage à 79% son génome avec le SARS-CoV.

Le 18 février 2020 une première étude chinoise publie l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre la COVID-19. Le 25 février 2020 le professeur Raoult en fait autant en montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés. Cette efficacité (comme cité plus haut) était connue sur les SARS- CoV. Ses premières études montrent donc qu’il y a également une efficacité contre la COVID-19.

Bien mal lui/leur (la Chine) en prirent. C’est à partir de ce moment là que les médias Officiel vont se déchainer. D’emblée, les journalistes du journal « le monde » qualifieront cette communication sur les résultats de l’ hydroxychloroquine de fake news. Probablement pour alimenter leurs magnifiques bases de données sur les fake news. Suivront ensuite les noms d’oiseaux pour les scientifiques non alignés qui deviendront des charlatans. Rien que cela ! Au fil du temps certains seront démis de leurs fonctions, accusés, harcelés, écartés, menacés, emprisonnés.
Des charlatans disent-ils ! Oui mais alors des petits charlatans. Parce que si on se remémore les scandales sanitaires comme le Distibène, l’hormone de croissance, le chloredecone, le sang contaminé, l’isoméride, le médiator, la dépakine, le Dengvaxia etc… Ils ne sont pas dans la cour des grands charlatans.

Le 14 mars 2020 la France reprend espoir dans ses institutions, le ministre français de la santé va donner ses recommandations pour lutter contre la COVID-19. Alors voilà, ce n’est pas compliqué, en cas de fièvre prenez du paracétamol et restez chez vous… Personnellement, pour une maladie qui se présente comme une pandémie, on pourrait trouver autre chose de plus convaincant.
Pendant ce temps, les chinois s’activent à la construction de leur hôpital ! Bah !… Ils sont rigolos ces chinois.

Le 16 mars 2020 le charlatan professeur Didier Raoult persiste en annonçant d’autres résultats encourageant sur l’usage de l’hydroxychloroquine associée à l’Azithromicine .

Le 18 mars 2020 s’ajoute une autre étude chinoise concernant l’efficacité de l’ hydroxychloroquine, elle confirme que ce médicament à un bon potentiel pour combattre la maladie.

Le 23 mars 2020 Afin de palier aux manques de respirateurs artificiels, appareil essentiel aux détresses respiratoires, l’État français plutôt que de donner une réponse favorable refuse par son mutisme l’aide des industriels pour sa fabrication. Loïk LE FLOCH-PRIGENT dévoile la réaction d’autres industriels français face à la crise sanitaire « nous avons des prototypes, nous avons proposé d’en faire, et nous n’avons aucune réponse de l’État depuis deux mois. »
Pour les masques ce fut le même scénario.

Toujours le 23 mars 2020 le Haut conseil de santé publique recommande de ne pas utiliser de l’hydroxychloroquine à l’exception des formes graves et hospitalières. Mais le 26 mars, dans les colonnes du journal officiel la limitation aux formes graves disparait du décret. Euréka ? Le charlatanisme triomphe, le professeur Raoult avait bien dit que l’hydroxychloroquine devait être employé seulement au début des symptômes, pas quand il est trop tard. Et bien NON ! Volte-face du gouvernement et retour aux formes graves et hospitalières uniquement.
Dans cette période, le professeur Raoult avait dit aussi que si l’hydroxychloroquine n’était pas efficace on le saurait très vite et qu’il ne fallait pas attendre pour en commander, constituer des stocks stratégiques d’autant que le coût de l’hydroxychloroquine était très faible (contrairement au Remdesivir annoncé). Nous sommes dans une situation qui normalement demande une réactivité.

Le 26 mars 2020 le professeur John Loannidis devant ce dénigrement systématique du protocole de soin avec l’ hydroxychloroquine s’énerve : « cette possibilité d’utiliser la chloroquine, que j’avais décrite 14 ans plus tôt, pour un médicament que tout le monde connaît très bien, et dont j’ai mis au point deux traitement disponible dans tous les traités médicaux du monde pour une maladie appelée la fièvre Q et une autre appelée la maladie de Whipple, a fait l’objet de délire rarement atteint. Alors que cette molécule a été prescrite chez à peu près 2 milliards de personnes, certains ont délirés sur le risque de mort subite liée à sa prescription, tandis qu’un coup d’œil rapide sur ce qui est notre encyclopédie médicale appelée up to date ne mentionne même pas les antipaludéens dans les causes de ce type d’arrêt cardiaque appelé torsade de pointe…. Trouver une solution simple avec un médicament ancien pour un problème nouveau est quelque chose qui est difficilement envisageable dans nos sociétés. »

Plus tard le professeur Perronne publiera son livre « Ya-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? »

Je crois qu’à ce niveau on peut sérieusement s’interroger ! Ou bien sur l’incompétence du gouvernement ou sur les raisons obscures de priver la population d’un médicament ayant fait ses preuves et en arriver à seulement lui prescrire un antidouleur et anti-fièvre. Est-il permis de penser qu’il puisse y avoir une volonté à provoquer des décès, des décès qui seront supérieurs à la normale en abandonnant des malades chez eux avec du paracétamol sans savoir si on est bien en présence du COVID-19. Dans tous les cas ils seront de toutes façons répertoriés comme étant une victime du COVID-19 et basta.
Une autre proposition (autre que les respirateurs et masques) avait été adressée dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon, les laboratoires départementaux pouvaient réaliser sous un délai de 15 jours entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine… Aucunes réponses non plus !

On peut même s’inquiéter sérieusement quand dans les EHPAD la seule chose qui fut conseillé était le Rivotril. Parce que le Rivotril ne soigne pas  » il a pour objectif la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation, son administration endort le patient et le soulage de ses douleurs. Il s’agit, lorsque la situation se dégrade d’un accompagnement pour soulager sa souffrance« . Je n’invente rien. Ce choix unique est la conséquence d’une l’incompétence gouvernementale lorsqu’on sait que des industriels ce sont proposer à fournir des respirateurs.
Mais les grand médias Officiel se sont principalement offusqués d’entendre parler d’euthanasie…rien de plus. Lorsque je dis incompétence du gouvernement c’est parce que dans un esprit disons normal, il est difficile d’imaginer des desseins obscurs dans des esprits tordus capable d’imaginer des malfaisances à l’encontre de leurs semblables pour uniquement assouvir un pouvoir dirigé par le profit.
Semblables ? Mais le sommes-nous encore vraiment ?

Mais Bon ! le 28 mars 2020 le professeur Didier Raoult devenait la figure centrale des théories complotiste. J’aurais envie de dire un résistant parmi tant d’autres.
Et la Chine qui maitrise sa pandémie. C’est insupportable, les médias Officiels claironnent à qui veut l’entendre que ce sont des menteurs. Sur ce coup là, je me dis que les chinois ont dû employer autre chose que du paracétamol.

« les directives chinoises font le choix de la chloroquine, et il existe également d’autres options thérapeutiques, comme la ribavirine associée au lopinavir/ritonavir et à l’interféron bêta 1b. Une association de ces trois médicaments a donné de bons résultats. Les effets de ces médicaments ont déjà été étudiés au début de l’épidémie pour des raisons historiques : la Chine avait déjà utilisé des combinaisons de médicaments similaires lors de l’épidémie de SRAS de 2003. »

Fin mars, alors que le gouvernement français continu de bloquer la production d’hydroxychloroquine sur recommandation de ces groupes d’experts, on découvre peu à peu dans la presse que nombre de ces derniers était sous lien d’influence avec les grands groupes pharmaceutiques pour la recherche d’un traitement contre la COVID-19. Particulièrement Gilead qui cherche à mettre en place son antiviral « le remdesivir » pour la modique somme de 900 $ par patient.

Pendant ce temps le journal « le monde » continu de publier ses articles au titre révélateur « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine » mettant en avant des troubles cardiaques et des morts soudaines ou inexpliquées.
Pourtant sur les 4 millions de boîtes de Plaquenil qui ont été vendus en France entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, la pharmacovigilance n’a rapporté que 312 cas d’effets indésirables essentiellement oculaires et cutanéo-muqueux. Sur cette période 21 cas sont des effets cardio-vasculaires sur des personnes atteintes d’une maladie chronique auto-immune grave.

Pour l’essai Discovery et Hycovid, ceux-ci ont brutalement été arrêté, deux essais cliniques sur l’hydroxychloroquine qui tendaient à montrer son efficacité. Les autorités sanitaires françaises ont interdit d’inclure de nouveaux patients, rendant « statistiquement » contestables la fin des résultats. (Le 17 juin 2020) Il s’agit bien de l’hydroxychloroquine que les auteurs de Discovery décident d’arrêter……mais le remdésivir du laboratoire Gilead lui continue les tests. Etonnant non !

Le professeur Raoult disait « Je fais appel aux journalistes d’investigation, je voudrais bien savoir pourquoi les deux essais comparatifs avec l’hydroxychloroquine faits dans ce pays, Discovery et l’essai fait à Angers (Hycovid) ont été arrêtés prématurément tous les deux, alors que l’hydroxychloroquine donnait des résultats supérieurs au placebo »

Savez-vous pourquoi ? Pourquoi l’Agence du Médicament (ANSM) et les auteurs de l’étude Discovery, aiguillonnée par le ministre Olivier Véran ont décidé de stopper les essais cliniques français sur l’hydroxychloroquine alors que nous sommes dans une pandémie, que nous subissons des confinements, des couvre-feux et une destruction sociale à tous les niveaux.

Comme on le sait aujourd’hui, le Remdesivir s’est avéré être inefficace. Même l’OMS a fini par demander à ce qu’il ne soit plus utilisé. Mais c’était le Remdesivir qui devait avoir la place, une place très chère contrairement à l’hydroxychloroquine au coût ridiculement bas. Il faut savoir quand même que plusieurs auteurs de Discovery et membres du Haut Conseil ont eu, ou ont encore aujourd’hui des liens avec le laboratoire Gilead, qui commercialise le fameux remdesivir.

Les sommes perçues ou qui ont été perçues par certaines personnes de ce conseil scientifiques sont assez conséquentes. Les firmes pharmaceutiques, toujours en quête de personnalités peut transformer d’excellents médecins en stratèges du lobbying au service du secteur privé. Ce conseil scientifique désigné par le pouvoir, celui-ci ne peut être ignorant de ces conflits d’intérêts.

« La Commission européenne a accordé une AMM conditionnelle au remdesivir pour le traitement des cas graves de Covid-19. Cette mesure fait de cet antiviral la première thérapie reconnue dans l’Union européenne dans le Covid-19 chez les patients souffrant de pneumonie et dont il accélère le rétablissement. Pour l’heure, aucune étude n’a cependant permis de prouver qu’il limitait les décès. »

Il y a de quoi hurler avec les complotistes non ? Dès le titre je vous avais dit de vous méfier des complotistes. Reste plus qu’à estimer que tout cela est faux et rester dans le déni total. Nous sommes dans une Politique de la peur, le gouvernement utilise la peur collective de la population pour générer un mécanisme de défense totalement inconscient, une protection face à une réalité angoissante capable de provoquer un effondrement psychique. On se protège de l’angoisse de ce que nous avons en face de nous. ,
Autant le dire, nous avons devant notre porte une société qui s’enfonce dans la dictature avec une facilité déconcertante. Ça donne la chair de poule, c’est effrayant ! Ce déni est une défense qui nous offre du temps, du temps dans sa tête pour se préparer à ce que l’on redoute. Mais cette tétanisation n’empêchera pas l’inévitable.

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » Et sœur Anne répondait « je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie »

Pas l’ombre d’un protocole de soins validé par le gouvernement, seulement des restrictions, pas de suggestion de soins autre que le paracétamol. Pourtant des protocoles capable de sauver des vies, il en existe, hormis celui du Professeur Raoult on trouve ceux-ci : I-MASK+ Prophylaxie et protocole de traitement ambulatoire précoce pour la COVID-19

La thérapie ZIVERDO sur le même principe que I-MASK, utilisation de l’Ivermectine avec une efficacité qui dépasserait celui de la chloroquine. ( autre lien )

Sûrement du charlatanisme que tout cela.

Alors non non non ! nous allons passer à la vitesse supérieure avec un vaccin administré à chaque habitant de la planète. C’est le souhait de Bill Gates. Ce fameux vaccin ARN, celui qui va sauver l’humanité. La société va devoir s’adapter par de nouvelles règles de libertés, passeport vaccinale pour le voyage à l’étranger et le pass sanitaire. La vaccination ne sera pas obligatoire. Mais la vaccination comme condition à la liberté de déplacements des personnes, l’accès à certains lieux, certaines activités… Vous êtes libre de choisir mais le gouvernement (si vous le laisser faire) pourra s’autoriser une sélection au sein de la population, le droit d’accorder ou refuser la liberté de circuler, et peut-être, de travailler, d’accéder à la culture, d’aller à l’école. La liberté aura un prix, mais lequel ?

Que peut-on dire sur ce vaccin ? On retrouve bien évidemment une fois de plus des charlatans (c’est surement un métier). Ce sont pourtant des passionnés de la technologie ARN qui s’expriment pour nous dire ce qu’ils en pensent. Dolorès CahillAlexandra Henrion-Caude . Et vouloir vacciner une population entière avec une technologie qu’on ne maitrise pas complètement est une folie sans nom.
Article 222-15 du code pénal
L’administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui est punie des peines mentionnées aux articles 222-7 à 222-14-1 suivant les distinctions prévues par ces articles.

Mais ces gens ne comprennent pas le fric de dingues que l’on peut se faire.

Oyez, oyez, braves gens, damoiselles et damoiseaux !! Pire que le bruit des bottes, c’est le silence des pantoufles. « Max Frisch »

Gasty le complotiste

(Photo Gasty)

 

https://www.aimsib.org/2021/01/03/covid-19-un-simple-changement-de-methode-et-cest-fini/

https://covexit.com/avez-vous-entendu-parler-de-la-therapie-ziverdo-pour-le-covid-19/

https://infodujour.fr/societe/justice/33958-le-rapport-qui-accable-lordre-des-medecins

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/DoloresCahillfinal:0

https://youtu.be/lvO5LN3Wx44

https://youtu.be/Dqzt6yAmdDE

« PASS SANITAIRE » : la spirale infernale du pouvoir

on 5 mars 2021 in Catastrophes, Non classé, Politiques No Comments »

Paru sur Agoravox par Régis DESMARAIS

Le « pass sanitaire » est un outrage à nos libertés et le premier pas vers une future obligation vaccinale. L’accepter serait se compromettre et se mettre en danger. Plus que jamais, il est urgent de cesser de se soumettre à une politique attractive uniquement pour ceux qui tirent bénéfice de la prison à ciel ouvert dans laquelle nous sommes parqués.

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Des mesures sans lien avec le réel

La côte d’Opale, la plage de Dunkerque ou celles de la Somme sont désormais interdites d’accès le week-end. Le port du masque est obligatoire sur presque tout le littoral français et tout le temps. Il en est de même dans presque toutes les villes de plus de 5 000 habitants, tous les parcs, toutes les zones où la population pourrait se détendre et respirer à pleins poumons. La folie s’accélère. Le fétichisme du masque inutile devient le marqueur d’une société qui dévisse. La France devient une prison à ciel ouvert.

Après une année de pandémie, tous les signes d’une gestion incohérente, voire corrompue, de la crise sont visibles à qui veut bien voir : des études montrent que les mesures sociales (masque en plein air, confinement ou couvre-feu) sont inutiles et sans effet remarquable sur la Covid-19, on les ignore ! Le calcul du nombre de décès attribués à la Covid n’est pas remis à zéro au 1er janvier de la nouvelle année comme cela est fait habituellement, on ignore cette incongruité. Il est vrai, le cumul des décès n’en sera que plus frappant. Les tests PCR, qui ne permettent pas d’identifier les personnes malades, sont utilisé au mépris des préconisations de l’OMS (au regard du nombre de cycles), peu importe on utilise leur résultat pour fabriquer des taux d’incidence basés non pas sur les malades mais sur des individus présentant des traces de virus. Il est bon de rappeler que le taux d’incidence est la proportion du nombre de malade dans une population étudiée avec ou non un critère de temps. Aujourd’hui, le gouvernement calcule une proportion de taux positifs aux tests PCR sur une population donnée pour maintenir ses mesures sanitaires. Plus on fait de tests PCR, plus on trouve des cas positifs, dont de faux positifs. Cette abondance de cas positifs est bien utile pour justifier des mesures liberticides qui n’auraient pas pu être justifiées avec un taux d’incidence calculé correctement. Indicateur erroné, malmené et fabriqué pour les besoins de la cause mais la plupart des gens n’y trouvent rien à redire.

Le résultat de ces basses manœuvres du pouvoir est de décrire une situation proche de l’apocalypse mais loin de la réalité, de faire oublier que l’on vit habituellement entouré de virus, de terrifier la population face à un risque qui serait effroyable et de désigner le vaccin comme la seule solution pour retrouver une vie « normale ». Pourtant, il suffit de lire les données du réseau Sentinelles ou celles des bases de données européennes des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments (EudraVigilance) pour voir le fossé qui existe entre le réel observé et la représentation du réel par le pouvoir et les médias.

Répétition et Soumission

Comment une telle situation de déphasage entre le réel observable et le réel décrit par le pouvoir et les médias est-elle acceptée ? Sans doute par la répétition inlassable du faux dans les médias. A force de parler d’une réalité reconstruite en la présentant comme la réalité du terrain, à force de mentir aussi effrontément, la plupart des Français n’arrivent plus à croire à autre chose que ce qu’on leur rabâche inlassablement à la télé, à la radio et dans les journaux. Il est vrai, plus le mensonge est gros et répété, moins il est évident d’envisager qu’il puisse être un mensonge surtout quant il provient de gens ou d’institutions à qui nous accordons notre confiance.

Cette situation est aussi rendue possible par un étrange phénomène : celui de la soumission d’une partie de la population aux arguments d’autorité du pouvoir. Ce qui est dit par les canaux officiels n’est plus vérifié et encore moins contesté. Si les canaux officiels disent que les variants du virus n’existent pas, alors c’est vrai pour les médias et de nombreux Français. Peu importe que les équipes de l’IHU de Marseille aient séquencé et repéré des variants. Leur existence n’aura été admise que lorsque les voix officielles ont reconnu leur réalité. Soumission dangereuse dans une démocratie car se soumettre, c’est se montrer faible aux yeux du pouvoir. La situation actuelle nous montre à quel point les droits fondamentaux sont facilement violés et ce viol n’est possible que par notre renoncement à défendre nos droits. La soumission est catastrophique.

Imperturbablement le pouvoir avance dans la mise en œuvre d’une stratégie mortifère et totalitaire. Les études sur lesquelles il s’était fondé pour asseoir une partie de sa politique se révèlent des faux ou des travaux indignes de scientifiques, peu importe, le pouvoir fait comme s’il ne savait pas. Des études montrent que les mesures sociales adoptées, au mieux n’ont pas d’effet, au pire sont dangereuses, le pouvoir les ignore et fait comme s’il ne savait pas. L’IHU de Marseille a produit, en une année, une considérable documentation et de nombreuses analyses de la crise sanitaire, le pouvoir joue l’ignorance et fait comme si cela n’existait pas. La base de données européennes sur le recensement des effets dangereux des médicaments montre que plusieurs milliers d’effets secondaires graves sont apparus en quelques semaines après la vaccination, le pouvoir ignore ces données et fait comme si elles n’existaient pas. Cette base de données nous montre que pour le seul vaccin AstraZeneca, on dénombre déjà plus de 185 décès après injection, le pouvoir fait comme s’il ne savait pas. Par contre, les 2 cas suspects enregistrés après prise d’hydroxychloroquine (HCQ) au cours des trois années précédant 2020, n’ont pas été ignorés par le pouvoir qui a classé ce médicament dans les produits dangereux. L’ignorance du pouvoir est variable et ne sert que ses intérêts… ou ceux qui tire profit de cette gestion de crise. Il est remarquable de voir que le pouvoir, si prompt à interdire des molécules anciennes, se précipite sur des médicaments sous brevet et achète des traitements sans même savoir s’ils sont efficaces. Comment ne pas voir l’emprise des intérêts privés sur l’intérêt général ?

On signale que la Suède ne s’en sort pas plus mal que nous alors qu’elle n’a pas confiné ni imposé le masque, on nous répond que les Suédois sont très différents des Français, que cela n’est pas comparable. On reprend avec allégresse les méthodes chinoises de confinement et le traçage des populations, on s’en étonne et on ignore notre étonnement. On en déduit, que pour le gouvernement, les Français doivent être plus proches des Chinois que des Suédois.

L’objectif : l’obligation vaccinale

La stratégie du pouvoir est claire et implacable : il faut fatiguer et user les Français jusqu’à ce qu’ils acceptent le passeport vaccinal et donc le vaccin. Emmanuel Macron n’a pas reçu Bill Gates, le maniaque du vaccin, pour rien. La folie de l’obsédé des vaccins semble avoir contaminé le président. Désormais, il faut vacciner tout le monde, des enfants aux vieillards. Les Français sont réticents ? Peu importe, ils seront vaincus à l’usure. Les beaux jours arrivent alors on confine les week-ends, on interdit les loisirs, on laisse les restaurants et salles de spectacles fermées. Pour rendre un peu de liberté, on envisage un « pass sanitaire », précurseur totalitaire du futur passeport vaccinal. On va opposer les uns aux autres. On va segmenter la société entre ceux qui refusent la discrimination et ceux qui s’en accommodent en croyant que tout redeviendra comme avant. La fracture se fera entre les soumis et ceux qui osent contester et réclamer le respect des droits fondamentaux. La méthode est classique et rôdée : on culpabilise et on dénonce ceux qui refusent ce vaccin, on les fait passer pour des égoïstes qui méprisent l’intérêt général, on les désigne comme ceux à cause de qui rien ne peut redevenir comme avant. Les confinements locaux, et sans fondements scientifiques, vont se multiplier principalement pendant les week-ends, les soirées, les vacances. Cela durera tant que le nombre de personnes vaccinées ne sera pas satisfaisant. Il s’agit de brimer les Français, de les briser pour les obliger à accepter l’inacceptable, à savoir la perte de leur liberté, la violation du secret médical et à terme la violation de leur corps.

Le nombre de décès suite à la vaccination augmente dans le silence des médias et du pouvoir. En Israël, la mortalité augmente ainsi que les contaminations et les effets secondaires de la vaccination, mais les médias et le pouvoir n’en disent pas un mot. Dans les EHPAD, les morts suspects après vaccination s’accumulent mais on ne fait pas de liens entre les décès et la vaccination. Sur ce point, une personne âgée est bien utile : on puise dans ses pathologies pour innocenter le vaccin. Bien sûr, on n’aurait pas fait la même chose avec l’HCQ ou l’Ivermectine. Des scientifiques alertent sur les dangers de la vaccination, voire sur les effets mutagènes des nouveaux traitements (Remdesivir en tête), mais le pouvoir et les médias les ignorent. Il semblerait même que l’agence européenne du médicament envisage de donner une nouvelle autorisation d’utilisation du Remdesivir pour soigner contre certains mutants ! Comble de la folie, ce produit toxique, potentiellement responsable d’une partie des mutations du virus, sera utilisé pour « soigner » contre les mutants qu’il a favorisés… s’agit-il d’accélérer encore ces mutations ?

Le scénario du proche futur est inquiétant : on vaccine une partie de la population avec des vaccins qui n’empêchent pas d’être contaminés ou contaminants. On facilite ainsi la propagation de la maladie. Les morts induits par cette vaccination seront immédiatement déclarés morts du Covid (et non des suites du vaccin) et morts par la faute de ceux qui ne se sont pas fait vacciner. On augmente la vaccination, les mortalités augmentent, la désignation de faux responsables (les non vaccinés) s’accélère et au final, on impose la vaccination obligatoire pour mettre fin au chaos que l’on a créé ou alors on impose un droit d’accès à certains lieux, en fait la plupart des lieux, où seuls les vaccinés pourront se rendre. Cette mesure est déjà dans les tuyaux du pouvoir. La discrimination vaccinale se prépare pour le plus grand bonheur de sombres « Machiavels ».

Pour ceux qui observent les faits, repèrent les incohérences dans les décisions, le deux poids deux mesures selon que l’on étudie une molécule ancienne ou un produit nouveau sous brevet, ceux qui n’oublient pas que tout ce ramdam concerne une maladie dont le taux de mortalité en France est de 0,13 % (0,03% dans le monde), ceux qui n’oublient pas que la mortalité des moins de 65 ans a baissé en 2020, tous ceux là découvrent avec consternation que le nouveau fascisme se met en place et que rien ne s’oppose à lui. Tout récemment le Conseil d’Etat a rejeté un référé pour faire lever l’interdiction de fermeture des restaurants et des lieux de spectacle. La réponse du juge est fascinante et consternante : il reconnaît l’entrave aux libertés, il reconnaît les dangers des mesures actuelles sur la santé mentale et physique de la population mais il rejette le recours en s’appuyant sur les éléments de langage du nouveau fascisme : à savoir l’augmentation du taux d’incidence et la saturation des lits d’hôpitaux. Ce juge soumis et démissionnaire ne relève même pas que ce taux d’incidence est faux puisqu’il concerne des cas positifs et non des malades et de ce fait ne correspond pas à la définition scientifique du taux d’incidence. Le Conseil d’Etat, rempart de papier contre le totalitarisme, ne relève pas que si les hôpitaux sont saturés, outre que ce phénomène est structurel depuis de nombreuses années, il résulte aussi des incessantes fermetures de lit d’hôpital, y compris au cours de l’année 2020 !

Une spirale infernale, et inexorable ?

Nous somme entrés dans une spirale infernale dont le point de mire est l’été 2021. Tout va être fait pour faire comprendre aux Français que s’ils veulent vraiment partir en vacances, retrouver l’accès aux plages, aux spectacles et aux restaurants, ils devront accepter le « pass sanitaire », les QR codes et faire de leur corps un cobaye pour le vaccin. Les Français naïfs pourraient accepter ces mesures mais ils feraient une terrible erreur car plus rien ne sera comme avant. S’ils acceptent de suivre le pouvoir dans sa folie, ils seront des citoyens fichés, pistés, diminués et vaccinés avec un produit dont on ignore les effets à moyen et long terme. Ils seront des hommes qui auront renoncé à leur liberté pour la liberté d’entrer dans un camp sous contrôle permanent du pouvoir. Il ne faut plus être soumis et accepter tout ce que propose un pouvoir qui s’en remet à des cabinets privés pour piloter le pays. Il ne faut pas être stupide en renonçant à réfléchir, à exercer son libre arbitre, à vérifier les données. Il ne faut pas être stupide et croire que tout redeviendra comme avant si on ne dit pas stop à la folie en cours. Les Soumis-Stupides, sont les nouveaux « SS » du fascisme renaissant qui nous impose des mesures sans lien avec la réalité et les besoins du pays.

Jamais notre démocratie n’a été autant en danger et jamais les droits fondamentaux n’ont été aussi ouvertement violés. Le monde bâti par les vainqueurs du nazisme se désagrège lentement mais sûrement. Assister à la revanche du totalitarisme, 75 ans près sa chute en Europe, est une terrible épreuve. Quand j’observe cette spirale infernale et inexorable qui depuis un an détruit ce qui était notre vie, cette spirale qui nous impose d’incessantes restrictions des droits et nous promet des persécutions via le QR code, le « pass sanitaire », le passeport vaccinal, le masque en plein air, quand j’observe cette gestion de crise plus redoutable que le virus, je songe à Etty Hillesum. Cette admirable jeune femme a vu la dictature se mettre en place et a perçu que toute la beauté de la vie lui serait volée par ces monstres qui imposent leurs délires aux autres, à « ceux qui ne comptent pas ». J’ai peur que la plupart d’entre nous vivent un destin semblable au sien : voir le monde s’effondrer avec un sentiment d’impuissance face aux forces obscures. Nous ne devons pas vivre le même cauchemar qu’Etty Hillesum.

Le pouvoir ignore tout ce qui va à l’encontre de sa doxa et soyez sûrs que cette ignorance ira jusqu’à vous ignorer si vous vous placez trop tard en opposition à sa folie totalitaire. Vous perdrez vos droits, vous serez exclus et marginalisés. Dans l’histoire, les marginalisés finissent persécutés. Un sombre avenir se dessine devant nous si nous acceptons encore et toujours la folie du pouvoir et si nous acceptons le « pass sanitaire » et le port du masque permanent et partout. Accepter cet immonde « pass sanitaire » sera le premier pas dans le tombeau des droits de l’homme et du citoyen, notre tombeau.

La chasse aux toubibs est ouverte

on 26 avril 2020 in Catastrophes, Société No Comments »

Paru sur Agoravox par republicain

Des évènements d’une exceptionnelle gravité se sont déroulés dans une indifférence générale : un collectif a voulu interdire aux médecins de soigner le covid 19 avec les moyens en leur possession.

 

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Le dentiste Cyril Vidal et « Fakemed » exigent des sanctions contre Raoult et des médecins qui prescrivent des … antibiotiques

 

La crise du Covid 19 nous révèle des héros du quotidien mais aussi des pratiques surprenantes : des chevaliers blancs dénoncent leurs confrères. Peut-on tout dénoncer ? Lanceurs d’alerte ou délateurs ?

Délation utile pour la société ou mauvais coup porté à des médecins qui cherchent à comprendre la maladie pour mieux nous soigner ?

Le dentiste Cyril Vidal président du collectif « Fakemed » entend défendre la bonne pratique médicale face au Covid 19. Dans le viseur : Raoult et les médecins de ville de Lorraine et d’ailleurs.

Si l’on en croit la presse spécialisée mais également des conseils départementaux de l’Ordre, les menaces se feraient pressantes. Il faut dire de Cyril Vidal est puissant, n’a-t-il pas eu la peau de l’homéopathie ?

D’honnêtes médecins de terrain se retrouvent menacés de sanctions pour avoir soigné avec des antibiotiques, avoir rajouté du zinc, des vitamines et autres molécules vieilles de plusieurs dizaines d’années et parfaitement autorisées. Il n’y a ni expérimentation de nouveau médicament, ni prise de risque de la part des patients ni protocole sauvage !

Ils se retrouvent accusés de charlatanisme… Le Nouveau Monde ne tourne pas rond…

Un médecin ne devrait donc pas être intelligent. Oser utiliser des antibiotiques contre des complications bactériennes et même un antibiotique qui possède des propriétés antivirales ; … du Doliprane ou du Rivotril pour piquer les vieux, rien de plus.

Dénoncer les mauvaises pratiques de la médecine peut se comprendre mais en période de guerre sanitaire nos toubibs de campagne font l’impossible, ne cherchent ni l’argent, ni la gloire, seulement à sauver des vies !

Il n’y a ni expérimentation de nouvelle molécule, ni prise de risque de la part des patients ni protocole sauvage !

Le quotidien du Médecin se fait l’écho de l’appel à la délation de Fakemed :

« Si rien n’est fait aujourd’hui, comment empêcher demain la mise en place d’expérimentations dangereuses ne respectant ni l’éthique, ni les conventions internationales, ni les principes scientifiques de base de conduite des essais cliniques  ? », alerte ce mercredi le collectif FakeMed qui demande aux instances ordinales et gouvernementales de dénoncer ces pratiques, « voire de les sanctionner ».

Chaque semaine, depuis le début de l’épidémie de Covid-19, apparaissent « de nouveaux traitements parfois présentés comme miraculeux, ne reposant le plus souvent sur aucune base clinique fiable », fustige le président du collectif, Cyril Vidal.

Le collectif Fakemed, qui s’est fait connaître pour son combat contre l’homéopathie, réprouve la mise en place par certains médecins de « protocoles sauvages dans leur service hospitalier ou leur cabinet de ville, que ce soit avec des antibiotiques, du zinc, de la chloroquine, de l’héparine, de la vitamine C

 « La déontologie n’est pas à géométrie variable. Si une solution simple est bien sûr attendue de tous, la confrontation à une épidémie, si grave soit elle, n’autorise personne à fouler le code de déontologie aux pieds. On se demande pourquoi l’OMS a publié des recommandations concernant la conduite d’essais cliniques dans le Covid, si personne ne suit ses recommandations. » Et de surenchérir : « La peur engendrée par une crise sanitaire ne saurait permettre d’abuser les patients. Ces conditions exceptionnelles ne doivent pas être le prétexte pour jouer aux apprentis sorciers. »

Ah si l’inquisition existait encore, ces sorciers, Vidal les brulerait certainement … En attendant il fait pression sur le Conseil de l’Ordre des médecins.

Vidal et Fakemed ne devraient pas jouer aux apprentis Savonarole.

Le Conseil National de l’ordre des médecins aurait répondu favorablement aux exigences de « fakemed ». Nous n’osons l’imaginer …

Au moment où les médecins se révoltent contre l’absence de protection, contre l’abandon de la médecine libérale, le Conseil de l’Ordre n’a-t-il pas mieux à faire ?

Vidal et Fakemed voudraient-ils que l’on continue à se soumettre à des directives qui ont vidé les cabinets et rempli les morgues !

Loin de s’offusquer de la remise en question du serment d’Hippocrate par le décret Véran, Fakemed exige la caporalisation de la médecine. En Allemagne il y a cinq fois moins de morts mais les médecins sont libres de soigner.

Pourquoi une telle différence ? Telle est la seule question que les Français entendent poser aux autorités sanitaires !

Le jour même où l’on dépasse le cap des 20 000 morts dont plus de 8000 petits vieux abandonnés dans les EHPAD, Vidal et ses délateurs ne dénoncent pas la pénurie de masques et de tests, non ils s’en prennent à ceux qui ont sauvé des milliers de vies.

Nous rappellerons à ceux qui dénoncent leurs confrères, le serment d’Hippocrate :

« Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés »

Entretenir et perfectionner ses compétences ? Fakemed semble l’oublier !

Les Français n’ont plus aucune confiance dans ces structures qui laissent perdurer une médecine à deux vitesses, une pour les puissants qui se pressent pour bénéficier des fameux « protocoles sauvages », l’autre pour les « sans rien », sans masques, sans tests, sans « protocole sauvage ».

Il faudra rendre des comptes.

Les réactions des médecins de base sur le site du Quotidien sont sans appel :

 Je suis désolé de voir que « Fakemed » est toujours enfermé dans son « savoir » livresque et judiciaire et joue encore au pseudo-« gendarme ». Depuis combien de temps ses membres n’ont ils pas vu et pris en charge un vrai malade ? J’ai prononcé le serment d’Hippocrate après ma soutenance de Thèse et je reste fidèle à cette parole donnée qui est le fondement de la déontologie .

PIERRE G • Médecin ou Interne • Le 22/04/2020 à 11:04

J’ai mal au cœur de lire encore un article de la bien pensante médecine . On nous prend encore pour des charlatans irresponsables.

Quel a été mon cheminement intellectuel médical pour éviter que la maladie n’aboutisse à des catastrophes.

1/ des proches familiaux et amicaux ont subis l’attaque virale à partir du 12 13 mars .

2/ le Pr Raoult dévoile un essai le 16 mars où il montre qu’avec la chloroquine seule cela améliore de 50% la charge virale . Interdiction d’utiliser en ville la chloroquine 3jours après .

 3/sur la courbe , l’ajout du macrolide améliore presque complètement le résultat ( attention car les deux traitement peuvent déclencher des torsades de pointe sur QT long).

 4/j’ai cherché pourquoi le macrolide pouvait autant avoir d’effet même s’il y’a potentialisation avec la chloroquine. Et c’est là que l’on comprend le mécanisme d’action possible du macrolide dans les études in vitro et sur les virus plus ancien , ainsi que l’utilisation en Amérique de ce traitement pour limiter et guérir les bronchiolites virales des nourrissons et pour la mucoviscidose. (augmentation clearance virale et freination des enzymes pro- inflammatoires)


5/ j’ai donc décidé d’utiliser le macrolide seul pour soulager mon entourage ( symptomatologie variée avec douleurs dentaire, gastralgies, toux dyspnee légère. Traitement de 5j .

 Résultat des courses : sur 17 cas Âge de 17 à 63 ans effectivement plus de femme que d’homme. Les signes cliniques ont disparu en 48 à 72 heures.

Et plus on traite tard et des formes asteniante cela ne réduit pas complètement la réaction de fatigue post infection. Même résultat que pour le Dr Paliard et les médecins de Moselle ( qui ont aussi peur des suites)

 Si ces messieurs du haut s’étaient un peu penchés sur le pourquoi du protocole du Pr Raoult associé aux tests, on serait peut-être en train de se deconfiner et l’économie aurait moins souffert. De nombreux malades s’arrêteraient au seuil soit de l’usi soit de la réa. Trop de forces contraires empêche la diffusion de ce protocole simple. Nous trainer devant le CO ? Alors que des Professeurs d’infectiologie nous traitent d’irresponsable charlatans ! Je ne fais pas une expérimentation, je traite un malade après une démarche logique confortée par les travaux de gens qui connaissent et traitent les virus depuis très longtemps.

Ce qu’il faut étudier c’est la réponse immunitaire de la population et là c’est encore des retards inacceptables. Le vaccin ? La fin de la propagation saisonnière ? Réponse hypothétique ! Laisser les patients dans un flou dramatique dangereux pendant 10 à 15j ( surtout les plus âgés) , en leur disant que leur corps va se débarrasser du virus dans 85% des cas et que si vous basculez dans les cas graves on n’est là avec le peu de moyens et le décompte journalier des décès , ça fait flipper non !

Mettez-vous à leur place. Je ne sais pas si vous avez de l’empathie mais vous n’avez sûrement pas une volonté de comprendre et d’adapter des moyens simples pour soulager et faire baisser cette épée de Damoclès (que je vous accorde, légère, pas pour les patients) qui fait peur . L’évolution utilise des moyens simples pour faire fonctionner des ensembles complexes . Utilisons un moyen simple pour redonner un ordre à cette complexité harmonieuse du corps . »

 

Clémence • Médecin ou Interne • Le 23/04/2020 à 23:06

Ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles Ça chasse les nuages et fait briller le soleil…. Ce sujet m’a vraiment inspiré cette chanson ; le médecin généraliste n’a pas de place dans la médecine française ; alors qu’il est en premier recours, il est mal considéré dans ce monde de technocrate. Pourquoi ne s’est on pas donc attaqué à ceux qui avaient faux du début jusqu’à la fin ? masque inutile, confinement mais vote utile, match de foot autorisé…et j’en passe. Le médecin a la liberté de prescrire ; il lui appartient de juger de l’utilité de tel ou tel médicament à condition qu’il ne prive pas le patient d’une thérapie efficace bien codifiée par la HAS. Or dans la situation actuelle, il n ‘y a aucun protocole thérapeutique défini en dehors du paracétamol, et ça fait rire les oiseaux… Qui n’a pas donné un antibiotique, ou de la vitamine C dans un état pseudogrippal qui « tourne au vinaigre » ? les ORL, pneumologues le font également. Dans la situation actuelle, il faut trouver le coupable, ce généraliste , qui touche à tout, spécialiste de tout et de rien. On entend souvent les mamans en urgence, nous dire :  » le pédiatre ne peut pas nous recevoir et il m’a demandé de voir mon généraliste ; cela est valable également pour d’autres spécialités lorsque le problème est urgent bizarrement ! On déverse tout sur le généraliste et cela va se confirmer après le dé-confinement.

 

Et le paracétamol, qui en faisant baisser la fièvre, nous prive de notre meilleure défense en attente de médicaments « validés », recommandé par certains médecins médiatiques et le ministre de la santé, 47 ans après la démonstration par le Pr.Lwolff, prix Nobel de médecine, que la fièvre est bénéfique et que sauf exceptions, elle doit être respectée et tolérée. On aimerait entendre l’Ordre sur les atteintes à la liberté de prescription, sur le port des masques en public et sur les tests à répéter sur les personnels des Ehpads. Plus de 10 000 morts dans les Éhpads, là est le scandale et non dans la prescription faute de mieux de l’azythromycine !

 7 répondre

JLCB • Médecin ou Interne • Le 23/04/2020 à 21:02

C’est sûr qu’il ne faut pas prescrire de Vitamine C à moins de subir les foudres de l’Ordre ! Et même ne pas dire de manger des oranges… On préférerait entendre l’Ordre sur la nécessité du port du masque sur la voie publique, mais là : silence radio depuis le début…. Or c’est la seule solution efficace comme l’ont démontré certains pays asiatiques. Silence radio aussi sur le tri des malades en fonction de la gravité de leur état de santé et la prescription de Rivotril pour les aider à trépasser en douceur. Au début de la crise sanitaire, avant les municipales, l’Ordre relayait même des consignes préfectorales nous demandant de ne rien dire sur l’explosivité de la situation pour ne pas affoler la population. Comme sous Vichy, on va prendre 20 confrères que l’on va punir de manière expéditive pour l’exemple. Bel exemple de solidarité et de confraternité.

 

https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/assurance-maladie/essais-cliniques-sauvages-protocoles-illegaux-lordre-hausse-le-ton-une-vingtaine-de-medecins-dans?xtor=EPR-1-[NL_derniere_heure]-[20200423]&utm_content=20200423&utm_campaign=NL_derniereheure&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm&fbclid=IwAR0o-7I5uqiimJPtfMeblZOqlfKGK5S9M7Rss01w8X_cqgws7nOjI0d4A0g

 

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/ethique/protocoles-sauvages-et-apprentis-sorciers-le-collectif-fakemed-salarme-de-la-quete-sans-foi-ni-loi

Hydroxy-chloroquine : et si on refaisait un peu de science ?!

on 27 mars 2020 in Catastrophes, Politiques No Comments »

Paru sur Agoravox par Toubib56

Tout le monde (en tout cas beaucoup de monde) crie au loup sur les effets du Plaquenil (hydroxy-chloroquine ou HCQ) et les experts en « chloroquine » fleurissent chaque jour. A un moment donné, il convient cependant de (re)faire de la science, de revenir au factuel au lieu de partir dans de l’opinion et des avis non étayés. Médecin généraliste de formation, je propose ici un survol de la bibliographie existante concernant les effets secondaires : c’est édifiant ! En bref, aucune raison valable d’attendre !!

Ayant exercé comme généraliste en libéral en pendant plus de 10 ans avant de créer une entreprise dans un tout autre domaine il y a plus de 5 ans, je me sens concerné par les débats actuels qui me semblent clairement irrationnels. Je précise d’entrée de jeu, je ne suis pas un spécialiste de l’hydroxy-chloroquine, juste un médecin de formation qui fait une évaluation classique du sujet comme cela peut être fait pour n’importe quel autre sujet médical. D’autre part, ma situation actuelle qui me place un peu « en dehors du jeu » est finalement un atout pour prendre un peu de recul et prendre le temps d’analyser la bibliogrpahie, ce qui n’est pas simple lorsque « l’on est le nez dans le guidon ». Cela peut rapidement prendre quelques heures pas faciles à trouver.

Bref, donc voici une simple bibliographie que n’importe quel médecin pourra prendre le temps de regarder comme base de réflexion et que surtout n’importe quel « expert » ou média qui chercherait à écrire un contenu à peu près étayé scientifiquement peut faire au lieu de rester dans la discussion d’opinion à peu près sans intérêt sur un sujet finalement très factuel au final. Le première bonne nouvelle, c’est que la bibliographie est très fournie ! Il suffit de se baisser pour trouver l’info…

Juste une précision technique, il ne faut pas confondre la chloroquine (notée CQ ci-dessous) et l’hydroxy-chloroquine (notée HCQ) qui est la forme utilisée par le professeur Raoult notamment.

Comme point de départ, voici une étude de la FDA (Food And Drug Administration – USA) sur 53000 patients prenant de l’hydroxy-chloroquine ( noté HCQ dans la suite ) : https://www.ehealthme.com/drug/plaquenil/side-effects/ (FDA)

Les statistiques sont intéressantes car les effets indésirables sont classés notamment par fréquence de survenue en fonction de la durée de traitement, ce qui est essentiel ici puisque l’on parle d’un traitement de quelques jours pour le coronavirus. On voit que les cas d’effets secondaires rapportés pour les traitements de moins de 1 mois sont :

  • Acute generalised exanthematous pustulosis (acute febrile drug eruption)
  • Drug eruption (adverse drug reaction of the skin)
  • Arthralgia (joint pain)
  • Agranulocytosis (a deficiency of granulocytes in the blood, causing increased vulnerability to infection)
  • Pruritus (severe itching of the skin)

La fréquence de certains effets indépendamment de la durée de prise est par ailleurs documentée ici (en 2ème moitié de page) : https://www.drugs.com/sfx/plaquenil-side-effects.html

Effets graves survenant à moins d’un mois de traitement (étude FDA)

Agranulocytose

L’effet grave survenant à moins d’un mois de traitement est l’agranulocytose, les autres effets indésirables étant essentiellement des effets dermatologiques et ou rhumatologiques à priori gérables sans risque de mortalité.

Concernant les cas d’agranulocytose avec l’hydroxychloroquine, on trouve notamment ceci : « Agranulocytosis is a rare and little-known side effect of hydroxychloroquine use. » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5042238/

Point essentiel « In the case reports found, all the patients appear to have been on hydroxychloroquine for several months before developing agranulocytosis, as in our case (2). In all cases, recovery from agranulocytosis followed after the discontinuation of hydroxychloroquine. »

En clair :

  • la majorité des cas survient après plusieurs mois de traitement et il faut plusieurs mois avant de voir apparaître cet effet secondaire… donc ce n’est pas en 6 jours de traitement que l’on prend un risque majeur. Ce qui n’empêche pas la surveillance.
  • tous les cas régressent à l’arrêt du médicament, ce qui veut dire qu’en pratique, avec 6 jours de traitement par HCQ, on n’a probablement même pas le temps de la voir apparaître que le traitement sera déjà terminé.

Ceci étant, il est licite de prévoir une numération sanguine avant le traitement chez un patient covid-19 positif ainsi que durant et en fin de traitement. Protocole à préciser selon le retour de terrain, mais rien de compliqué.

D’autre part, cet effet n’est de toute façon pas mortel en soi, le risque étant essentiellement infectieux. La prescription d’un antibiotique, l’azithromycine en l’occurrence, est donc pertinente dans ce contexte.

Exanthème généralisé

L’autre effet secondaire potentiellement sévère est l’exanthème généralisé dont il faut dire d’une part que l’HCQ peut être l’un des traitements d’une part, et d’autre part que les exanthèmes généralisés HCQ-induits en plus d’être rares sont généralement spontanément résolutif ou sous traitement comme le rapporte ce papier :

« Successful Treatment of Hydroxychloroquine-Induced Recalcitrant Acute Generalized Exanthematous Pustulosis with Cyclosporine : Case Report and Literature Review » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4530154/

Là encore donc, un effet indésirable rare et non mortel si il survient.

Effets indésirables graves connus mais non reportés à moins d’un mois de traitement (étude FDA)

Bien que pas reportés dans l’étude FDA parmi les « side effects » à moins d’un mois, d’autres effets indésirables font « peur » à priori (ce sont eux qui sont relayés/évoqués dans les médias en long en large actuellement…), notamment :

  • cardio-myopathie
  • trouble du rythme grave
  • rétinopathie

J’analyse ici la fréquence de ces effets au vu de la bibliographie malgré tout (au cas où çà soit passé sous le radar de l’étude de la FDA, sait-on jamais…), bien que encore une fois, il ne sont pas rapportés par l’étude de la FDA pour les traitements de moins de 1 mois.

Cardio-myopathie

Un des effets indésirables « qui fait peur » est la cardio-myopathie sous HCQ plutôt obtenue avec la CQ d’ailleurs. 70 cas recensés en tout et pour tout dans toute la littérature pour des 10aines de milliers de patients traités ce qui fait une incidence plutôt faible.

Hydroxychloroquine cardiotoxicity presenting as a rapidly evolving biventricular cardiomyopathy : key diagnostic features and literature review https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3760572/

Noter que le même papier indique : « Risk factors for the development of HCQ-induced cardiotoxicity are thought to include older age, female sex, longer duration of therapy (>10 years), elevated per-kilogram daily dose, pre-existing cardiac disease, and renal insufficiency. »

Donc, on voit clairement ici « traitement de longue durée, supérieur à 10 ans »… le risque d’apparition en 6 jours est donc à priori extrêmement limité pour ne pas dire plus.

Allongement du QT et trouble du rythme paroxystique (TdP ou torsades de pointes)

Toujours concernant les effets qui font « peur » avec un risque réel de mortalité potentielle cette fois, il y a le risque d’allongement du QT qui peut aboutir à des torsades de pointe, trouble du rythme potentiellement mortel. On apprend ici « Life Threatening Severe QTc Prolongation in Patient with Systemic Lupus Erythematosus due to Hydroxychloroquine » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4960328/ que :

  • 1°) l’HCQ n’est même pas dans la liste des médicaments considérés comme à risque
  • 2°) « Of the documented medications known to cause QT interval prolongation hydroxychloroquine (HCQ) is extremely rare in the literature. »

J’insiste et je souligne : « de toutes les médications documentées causant l’allongement de l’intervalle QT, l’hydorxy-chloroquine est « extrêmement rare » dans la littérature ». En fait, il y a plusieurs autres médicaments utilisés quotidiennement qui présentent un risque plus avéré que l’hydroxy-chloroquine.

En pratique, on pourra effectivement prévoir, comme le fait l’équipe du Professeur Raoult à ma connaissance, un ECG de pré-traitement et éventuellement pendant le traitement.

On pourra également prévoir un ionogramme de pré-traitement pour s’assurer qu’il n’existe un trouble ionique potentiellement favorisant (la kaliémie et la calcémie notamment).

Là encore, on parle d’une pratique médicale tout à fait banale, quitte à mettre en place un système d’avis cardiologique centralisé par télé-consultation pour encadrer une prescription en grand nombre d’hydroxy-chloroquine, mais, franchement, rien d’exceptionnel comparativement à de la réanimation potentielle… ET encore une fois, une revue de la littérature rapporte un effet extrêmement rare.

Rétinopathie

Autre effet secondaire invoqué, les atteintes rétiniennes qui là encore est un effet secondaire à priori de long terme : « it may cause severe retinopathy with long-term use. » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6455786/

Le risque de survenue est de l’ordre de 1% sur les 5ères années de traitement : « the risk of developing retinal toxicity was less than 1% in patients taking HCQ less than 5 mg/kg/day in the first 5 years of therapy. »

En pratique

Bref, l’HCQ est un médicament qui n’est pas particulièrement plus dangereux que n’importe quel autre antibiotique, notamment en ce qui concerne le risque d’allongement du QT et torsade de pointe, seul effet indésirable potentiellement mortel, mais « extrếmement rare » sous HCQ au vu de la littérature.

Les autres effets indésirables rapportés ne sont pas mortel en soi et peuvent être gérés et restent rare de toute façon.

En pratique, il s’agit simplement de faire de la médecine, à savoir :

  • encadrer correctement le traitement par un ECG, une prise de sang avec ionogramme (potassium, calcémie notamment) et une NFS de surveillance concernant le risque d’agranulocytose.
  • gérer les éventuelles interactions à risque

Bref, on parle ici de la mise en place d’un protocole médical qui peut être ajusté au vu de l’expérience et retour de terrain des différentes équipes, mais franchement rien d’extraordinaire, surtout si l’on envisage la prise en charge en milieu hospitalier.

En clair, c’est de la pratique courante et du quotidien pour les médecins. Et on ne voit aucune raison rationnelle de considérer la proposition du Dr Raoult de traiter par hydroxy-chloroquine comme quelque chose de dangereux. Que l’essai soit « imparfait » et demande à être confirmé est une chose, mais entre « ne rien faire » et faire quelque chose qui semble fonctionner et pas risqué, le choix est vite fait il me semble.

Conclusion

Vu que le risque pris en l’absence de tout traitement est une mortalité de l’ordre de 4% d’une part et d’autre part une saturaton du système de soin par de nombreux patients en réanimation (de l’ordre de 6% à 10% des cas ), je ne vois vraiment pas où est le problème de prescrire l’HCQ pendant 6 jours pour traiter le coronvirus diagnostiqué par test positif, par tout médecin digne de ce nom qui fait un tant soit peu de science factuelle.

C’est la seule molécule qui a montré au moins un signal d’efficacité à défaut d’une preuve, et les essais en cours diront ce qu’il en est exactement. Mais concrètement, la différence versus le risque avec traitement versus le risque sans traitement est telle que c’est totalement rationnel de traiter dès maintenant, quitte à adapter secondairement.

D’ailleurs, les faits sont là :

  • le professeur Raoult annonce 1300 cas traités et 5 décès soit 0,4% de mortalité
  • la France, c’est 25233 cas rapportés pour 1331 décès soit une mortalité de l’ordre de 5%, soit 10 fois plus que les séries Prof Raoult…

D’un point de vue juridique, la bibliographie existante permet très largement de « couvrir » la responsabilité des médecins prescripteurs qui pourront la justifier au vu des données existantes.

Notons au passage que la décision des autorités sanitaires d’autoriser le traitement « des cas de formes graves » semble être à contre-temps de ce qu’il faut faire : lorsque le patient est en réanimation, de l’aveu même du professeur Raoult, le traitement n’aura plus d’effet, les lésions étant déjà là. Non, à l’inverse, il faut traiter dès le diagnostic positif les formes symptomatiques.

On attend quoi ?