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Archive for the ‘Croyances’ Category


Merci Foulk

Source Linkedin.(lisez l”article source pour avoir des infos en compléments..)

Histoire climatique très bien expliquée
Quelle prétention de croire que c’est l’homme qui a changé le climat !
Il y a 22 000 ans, le niveau de la mer était de 110 mètres plus bas qu’aujourd’hui.
Il y a 8 000 ans, il était 40 mètres plus haut qu’aujourd’hui, avec durant cette brève période, la création de la mer Noire.

Les volcans sont responsables de 80% des rejets de dioxyde de soufre.
Information à transférer à tous les écologistes de votre entourage.
Peut-être qu’au travers de ces dates, ils trouveront des explications au réchauffement de la planète dû à notre mode de vie d’aujourd’hui ?
Vous avez dit sécheresse ?
Avant 1856, il n’y avait pas de moteurs à explosion, donc pas de voitures , pas d’avions, pas de porte-conteneurs, pas de navires de croisières, pas d’industries ni de chauffages utilisant le fuel lourd, etc. . .
et pourtant, il y a eu des canicules pires que celle de 2019 !
Pourquoi ?
That is the question !
Lisez ci-dessous et vous serez peut être surpris !
La canicule de juillet 2019… et toutes les autres !
Pour info.
Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Hampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet…1852
Le fac-similé se trouve sur internet.
En 1132, en Alsace les sources se tarissent et les ruisseaux s’assèchent.
Le Rhin pouvait être traversé à pied.
En 1152, la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.
En 1160, à la bataille de Bela, en Hongrie, un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.
En 1303 et 1304, la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.
En 1393 et 1394, un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440, la chaleur fut excessive.
En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.
En 1556, il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.
En 1615 et 1616, la canicule s’abat sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.
En 1646, il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.
En 1676, des canicules à nouveau.
Les mêmes événements se produisirent au XVIIIe siècle.
En 1718, il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre
Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.
Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur, soit 45 degrés Celsius, à Paris.
Dans les jardins de la banlieue arrosée, les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.
En 1723 et 1724, les températures étaient extrêmes.
En 1746, l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.
En 1748, 1754, 1760,1767, 1778 et 1788* les chaleurs d’été furent excessives, une des raisons de la révolution de 1789, à cause des très mauvaises récoltes.
En 1811, l’année de la comète de Halley, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.
En 1818, les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.
En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre affiche des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.
En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.
En 1835, la Seine était presque à sec.
En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre affichait 34 degrés.
Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non d’un quelconque site complotiste.
Lisez en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy-Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, et diffusé en août 2018, au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts !
Libération précise que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” aux Editions Flammarion de 1967, reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur…
Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.
On peut le trouver sur internet pour 9 EUR.
A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s’instruire.
Il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…
On ne comprend plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable.
C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
Amusez-vous à taper « Sècheresse 1718 » sur Google pour en savoir beaucoup plus.
A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine……
Serions-nous encore victimes d’enfumage de la part de ces écolos incultes… ?

Sources :

par Augustin Langlade.

Leur stratégie est la suivante : les laboratoires se saisissent de troubles légers, de symptômes communs ou de petits désordres de la vie de tous les jours et en fabriquent des maladies de toutes pièces, à grand renfort d’études, de publications et d’arguments cliniques. Miracle : avant que la maladie ne soit découverte, ils disposent déjà du médicament !

Le sujet peut prêter à rire, mais c’est pourtant une réalité : les laboratoires pharmaceutiques inventent sans cesse de nouvelles maladies, dans l’unique but d’élargir leurs parts de marché et de nous vendre davantage de médicaments. Jouant sur un détournement pernicieux du lien de confiance (et de dépendance) qui unit le patient à son médecin, manipulant bien souvent le monde médical lui-même, les vendeurs de molécules, pour continuer à s’enrichir, n’ont plus d’autre choix aujourd’hui que d’étendre à l’infini le périmètre des maladies et des malades, faute de nouvelles inventions lucratives comme le furent en leur temps les génériques ou les antibiotiques.

Leur stratégie est la suivante : les laboratoires se saisissent de troubles légers, de symptômes communs ou de petits désordres de la vie de tous les jours et en fabriquent des maladies de toutes pièces, à grand renfort d’études, de publications et d’arguments cliniques. Miracle : avant que la maladie ne soit découverte, ils disposent déjà du médicament ! C’est ainsi que les nouvelles pathologies fleurissent de nos jours un peu partout, alors qu’elles ne sont parfois que des sommes de symptômes isolés qui existaient auparavant, véritables cadavres exquis.

Dans l’univers médical, on appelle ce type d’escroquerie le « façonnage de maladies » et plusieurs chaînes de télévision lui ont déjà consacré des documentaires, peut-être trop vite tombés dans l’oubli.

Ainsi, le reportage de Cash investigation intitulé « Les vendeurs de maladies » est consacré à deux fausses maladies qui ont fait relativement scandale dans la première décennie de notre siècle : le « syndrome métabolique », alias le « syndrome de la bedaine » et l’ostéoporose. Le premier aurait été découvert en 1995 et concernerait une personne sur quatre (sic). Tous les médias en ont parlé au moment où, en 2007, le géant Sanofi a prétendu avoir trouvé la solution : l’Acomplia, une molécule de son cru, évidemment. Mais qu’est-ce que le syndrome de la bedaine ?

En réalité, de l’hypertension, du cholestérol, du diabète et du surpoids qui, collés tous ensemble, ont donné naissance à un nouvel emballage capable de décimer des populations entières à coups d’infarctus, d’AVC, de kystes et d’hépatites. Enfin sur le papier.

En 2007, l’Acomplia est immédiatement mis sur le marché et les médecins, désinformés, se poussent pour le prescrire, alors que tous les outils pour soigner chaque symptôme existent déjà et ont prouvé leur efficacité. Vous vous en souvenez peut-être, de gigantesques campagnes de communication sont lancées, des dizaines de milliers de médecins sont démarchés, des fausses études, des articles trompeurs, des livres sont publiés à tout-va, relayés par les médias qui croient accomplir leur devoir d’information et d’intérêt général. C’est toute une machinerie de manipulation qui se met en route et tourne alors à plein régime. L’Acomplia engrange des millions. 

Mais au bout d’un an et demi, on s’aperçoit que le médicament a produit des effets secondaires graves chez un millier de patients en France, les médecins sonnent l’alerte. Troubles psychiatriques, délire, panique, agressions, insomnies, angoisses, tendances suicidaires, la molécule est devenue incontrôlable et fait dix morts, dont quatre par suicide. Le ministère suspend alors la vente du médicament. Le reportage nous apprend ensuite que Sanofi connaissait dès les essais cliniques les effets secondaires du médicament, mais que ceux-ci avaient été minorés par le laboratoire et ignorés par les autorités sanitaires qui, dans le doute, avaient agi en faveur du médicament.

Pour l’ostéoporose, à savoir la « détérioration des os à cause de la vieillesse », l’histoire est la même. D’immenses campagnes de contrôle des individus sont financées par des fondations ou des associations derrière lesquelles on retrouve toujours de grands laboratoires pharmaceutiques. Sur la base d’examens ultra-rapides et douteux, des équipes déterminent si la densité de vos os est égale ou inférieure celle d’une femme de trente ans, qui fixe la norme en vigueur.

Vous n’avez pas cette densité ? Vous êtes malade, vous avez l’ostéoporose, même si vous vous sentez en parfaite santé. Seulement, le médicament commercialisé par l’entreprise Merck ne réduit le risque de fracture brutale des os que chez une personne sur cent ; parallèlement, on découvre que quatre personnes sur cent sont susceptibles, au bout de quatre ans de traitement, de développer une nécrose de la mâchoire. Au lieu d’être utile, le médicament s’avère dangereux. 

Mais l’arnaque ne s’arrête pas à ces maladies. Elle touche tous les domaines de la santé, avec une prédilection pour le sexe et les maladies chroniques. Prenez le diabète et le cholestérol. Il y a trente ans, on était diagnostiqué diabétique quand notre glycémie dépassait les 140 milligrammes par décilitre de sang ; sauf qu’en 1997, un comité d’experts de l’OMS (qu’on sait très proche des laboratoires) décide de baisser le seuil à 126 milligrammes.

Résultat : des dizaines de millions de personnes à travers le monde deviennent tout à coup diabétiques. Idem pour le cholestérol : en 1998, le seuil est abaissé de 240 milligrammes à 200, projetant par là même 43 millions d’Américains dans la catégorie des malades et faisant augmenter les clients des laboratoires de 86 % aux États-Unis.

En France, il y avait en 1985 un million de personnes concernées par le cholestérol ; aujourd’hui, depuis que le seuil est passé de trois à deux grammes par litre de sang, il y en a sept millions. C’est une épidémie sur mesure, programmée pour vendre davantage de médicaments, avec la bénédiction des autorités sanitaires.

Dans le domaine du sexe, tout est désormais médicalisé. L’impuissance féminine, les difficultés d’érection, l’éjaculation précoce, la ménopause, l’andropause, la sécheresse vaginale et des milliers d’autres symptômes sont de plus en plus en voie d’intégrer les grandes classifications des maladies, à l’égal d’Alzheimer, des allergies, de la fatigue chronique, de la spasmophilie, de la dépression…

Pour chacune de ces fausses pathologies, les laboratoires possèdent un traitement ; et plus la maladie est nouvelle, plus le traitement est coûteux. La chute naturelle des cheveux chez les hommes, vieille comme le monde si l’on peut dire, est elle-même en passe de devenir une pathologie. De nos jours, 43 % des femmes de 18 à 59 ans souffriraient de dysfonctionnements sexuels, aurait révélé une étude menée par des experts aux conflits d’intérêt évidents. Voilà à quoi ressemble l’avenir : bientôt, nous serons tous malades de quelque chose et nous aurons tous besoin de médicaments.

C’est ce que montre un reportage de Sophie Bonnet : « Maladies imaginaires : le nouveau jackpot pour les labos ? » En vingt ans, depuis les années 2000, des centaines de nouvelles maladies ont été ajoutées aux anciennes dans le monde. Pour vous donner une idée, dans les années 1950, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) comportait 60 maladies ; aujourd’hui, ses 500 pages en comptent plus de 400, de la schizophrénie à la « phobie sociale », c’est-à-dire la timidité, considérée dès lors comme une maladie qu’on peut guérir par des antidépresseurs.

Encore une fois, on part d’une réalité somme toute normale et on fabrique une maladie, sans penser aux conséquences de cette médicalisation outrancière des individus, que l’on maintient dans une anxiété vertigineuse d’eux-mêmes, qu’on pousse à devenir hypocondriaques, parce que cet état est propice à la consommation de médicaments. Pire, c’est tout un système institutionnel de santé qui corrobore cette pathologisation des individus : quand un médecin ou un psychiatre prétend qu’on est malade, comment nous opposer ?

En France, 20 000 visiteurs médicaux écument en permanence les cabinets des médecins, s’immisçant dans tous les hôpitaux, dans les médias, les revues spécialisées, les pharmacies… Ce monde hautement lucratif de la santé est monopolisé par une bonne dizaine d’entreprises multinationales, qui déversent dans notre pays quelque 300 nouveaux médicaments par an.

Selon l’Inspection générale des affaires sociales, les laboratoires dépenseraient 25 000 euros par an et par médecin pour la promotion des médicaments, c’est-à-dire en trafic d’influence. Ils organisent des congrès, défraient les médecins qui y sont invités, financent certains d’entre eux pour gagner leur zèle, font courir des bruits sur les vertus d’une nouvelle molécule, le miracle d’un nouveau médicament, s’accaparent des revues scientifiques honorables, montent des fondations, font du mécénat, débloquent des opportunités…

Et même si les médecins sont de bonne foi, ils sont manipulés de toute part. Pour les autres, l’argent est le meilleur argument. 

En permettant que des mastodontes de la pharmacie existent, en les finançant grâce à l’argent public, en les laissant s’introduire dans toutes les institutions, nous avons donné naissance à un système monstrueux qui n’a plus rien à voir avec la noble cause de la santé. Les scandales du Mediator ou de la grippe A en 2009 nous l’ont montré : le corruption occupe tous les milieux, des laboratoires aux politiques en passant par les spécialistes, déterminés de concert à médicaliser le plus grand nombre d’individus, pourvu que la santé reste profitable.

Aujourd’hui qu’il existe une pilule ou une perfusion pour chaque chose, même pour les petits désordres de la vie courante qui ont toujours existé et qui devraient être réglés par le corps lui-même ou l’esprit, nous avons oublié que les médicaments sont dangereux, que s’ils tuent 18 000 personnes chaque année, c’est parce qu’ils consistent à modifier l’équilibre chimique de notre corps. De ce fait, ils doivent être utilisés avec le plus grand soin et ne jamais faire l’objet d’aucun compromis, d’aucun détournement.

En médicalisant le monde entier, les laboratoires espèrent s’enrichir sur les personnes en bonne santé. Dans ce chaos moléculaire, il n’existera bientôt plus que deux types de patients, comme le rappelle le reportage de Cash Investigation : ceux qui sont bel et bien malades et ceux qui ne le savent pas encore. Pour aller jusqu’au bout de leur stratégie, les firmes pharmaceutiques nous font peur, elles nous rendent étrangers à notre propre corps, craintifs de notre propre esprit.

Crainte du vieillissement, du suicide, de l’infarctus, peur de l’échec scolaire ou professionnel, de la solitude, de la tristesse, ce sont autant de terrains présents en chacun de nous et sur lesquels raffinent effrontément ces entreprises. Mais les aléas de la vie, les pannes sexuelles, le passage de la jeunesse à la vieillesse ne sont pas des symptômes et ne font pas de nous des malades : au contraire, c’est l’être humain tout entier, c’est notre humanité elle-même. La véritable maladie, ne serait-ce pas plutôt la voracité et le gigantisme de ces titans de la pharmacie ?  

source : https://lareleveetlapeste.fr/les-fausses-maladies-que-les-laboratoires-inventent-pour-senrichir-sur-les-gens-en-bonne-sante/

Publié sur le Site du Mouvement Démocratique Arabe

Bien que résidant en Israël, « Etat du peuple juif », j’ai suivi de près les débats, en France, sur : antisémitisme et antisionisme. Si toute expression antijuive dans le monde ne cesse de m’inquiéter, j’éprouve un certain écoeurement face au déluge d’hypocrisie et de manipulations orchestré par tous ceux qui veulent désormais incriminer quiconque critique le sionisme.
Commençons par les problèmes de définition. Depuis longtemps déjà, je ressens un malaise non seulement face à la récente formule en vogue : « civilisation judéo-chrétienne », mais aussi face à l’utilisation traditionnelle du vocable : « antisémitisme ». Ce terme, comme l’on sait, a été inventé dans la seconde moitié du 19ème siècle par Wilhelm Marr, nationaliste-populiste allemand qui détestait les juifs. Conformément à l’esprit de cette époque, les utilisateurs de ce terme tenaient pour présupposé de base l’existence d’une hiérarchie des races dans laquelle l’homme blanc européen se situe au sommet, tandis que la race sémite occupe un rang inférieur. L’un des fondateurs de la « science de la race » fut, comme l’on sait, le français Arthur Gobineau.
De nos jours, l’Histoire un tantinet plus sérieuse ne connaît que des langues sémites (l’araméen, l’hébreu, et l’arabe, qui se sont diffusées au Proche Orient), et ne connaît, en revanche, nulle race sémite. Sachant que les juifs d’Europe ne parlaient pas couramment l’hébreu, qui n’était utilisé que pour la prière, (de même que les chrétiens utilisaient le latin), il est difficile de les considérer comme des sémites.
Faut-il rappeler que la haine raciale moderne envers les juifs constitue, avant tout, un héritage des églises chrétiennes ? Dès le quatrième siècle, le christianisme s’est refusé à considérer le judaïsme comme une religion légitime concurrente, et à partir de là, il a créé le fameux mythe de l’exil : les juifs ont été exilés de Palestine pour avoir participé au meurtre du fils de Dieu ; c’est pourquoi, il convient de les humilier pour démontrer leur infériorité. Il faut pourtant savoir, qu’il n’y a jamais eu d’exil des juifs de Palestine, et, jusqu’à aujourd’hui, on ne trouvera pas le moindre ouvrage de recherche historique sur le sujet !
Personnellement, je me range dans l’école de pensée traditionnelle qui se refuse à voir les juifs comme un peuple-race étranger à l’Europe. Dès le 19ème siècle, Ernest Renan, après s’être libéré de son racisme, avait affirmé que : « Le juif des Gaules… n’était, le plus souvent, qu’un Gaulois professant la religion israélite. » L’historien Marc Bloch a précisé que les juifs sont : « Un groupe de croyants recrutés, jadis, dans tout le monde méditerranéen, turco-khazar et slave ». Et Raymond Aron d’ajouter : « Ceux que l’on appelle les juifs ne sont pas biologiquement, pour la plupart, des descendants des tribus sémites… ». La judéophobie s’est, cependant, toujours obstinée à voir les juifs, non pas comme une croyance importante, mais comme une nation étrangère.
Le lent recul du christianisme, en tant que croyance hégémonique en Europe ne s’est pas accompagné, hélas, d’un déclin de la forte tradition judéophobe. Les nouveaux « laïcs » ont transformé la haine et la peur ancestrales en idéologies « rationalistes » modernes. On peut ainsi trouver des préjugés sur les juifs et le judaïsme non seulement chez Shakespeare ou Voltaire, mais aussi chez Hegel et Marx. Le noeud gordien entre les juifs, le judaïsme et l’argent semblait allait de soi parmi les élites érudites. Le fait que la grande majorité des millions de juifs, en Europe orientale, ait souffert de la faim, et ait vécu en situation de pauvreté, n’a absolument pas eu d’effet sur Charles Dickens, Fiodor Dostoïevski, ni sur une grande fraction de la gauche européenne. Dans la France moderne, la judéophobie a connu de beaux jours non seulement chez Alphonse Toussenel, Maurice Barrès et Edouard Drumont, mais aussi chez Charles Fourier, Pierre-Joseph Proudhon, voire, pendant un temps, chez Jean Jaurès et Georges Sorel.
Avec le processus de démocratisation, la judéophobie a constitué un élément immanent parmi les préjugés des masses européennes : l’affaire Dreyfus a fait figure d’événement « emblématique », en attendant d’être surpassée, et de loin, par l’extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale. C’est entre ces deux événements historiques qu’est né le sionisme, en tant qu’idée et mouvement.
Il faut cependant rappeler que jusqu’à la seconde guerre mondiale, la grande majorité des juifs et leurs descendants laïques étaient antisionistes. Il n’y avait pas que l’orthodoxie, forte et organisée, pour s’indigner face à l’idée de précipiter la rédemption en émigrant vers la Terre Sainte ; les courants religieux plus modernistes (réformateurs ou conservateurs), s’opposaient aussi vivement au sionisme. Le Bund, parti laïque en qui se reconnaissait la majorité des yddishophones socialistes de l’empire russe, puis de la Pologne indépendante, considérait les sionistes comme des alliés naturels des judéophobes. Les communistes d’origine juive ne perdaient pas une occasion de condamner le sionisme comme complice du colonialisme britannique.
Après l’extermination des juifs d’Europe, les rescapés qui n’avaient pas réussi à trouver à temps refuge en Amérique du Nord, ou en URSS, adoucirent leur relation hostile au sionisme, alors même que la majorité des pays occidentaux et du monde communiste en venait à reconnaître l’Etat d’Israel. Le fait que la création de cet Etat se soit effectuée, en 1948, aux dépens de la population arabe autochtone ne gêna pas outre mesure. La vague de la décolonisation en était encore à ses prémices, et ne constituait pas une donnée à prendre en compte. Israel était alors perçu comme un Etat-refuge pour les juifs errants, sans abri ni foyer.
Le fait que le sionisme ne soit pas parvenu à sauver les juifs d’Europe, et que les survivants aient souhaité émigrer en Amérique, et malgré la perception du sionisme comme étant une entreprise coloniale au plein sens du terme, n’altèrent pas une donnée significative : le diagnostic sioniste concernant le danger qui planait sur la vie des juifs dans la civilisation européenne du vingtième siècle (nullement judéo-chrétienne !), s’était avéré exact. Théodore Herzl, le penseur de l’idée sioniste, avait, mieux que les libéraux et les marxistes, compris les judéophobes de son époque.
Cela ne justifie pas, pour autant, la définition sioniste selon laquelle les juifs forment un peuple-race. Cela ne justifie pas davantage la vision des sionistes décrétant que la Terre Sainte constitue la patrie nationale sur laquelle ils auraient des droits historiques. Les sionistes ont, cependant, créé un fait accompli politique, et toute tentative de l’effacer se traduirait par de nouvelles tragédies dont seront victimes les deux peuples qui en ont résulté : les Israéliens et les Palestiniens.
Il faut en même temps se souvenir et le rappeler : si tous les sionistes ne réclament pas la poursuite de la domination sur les territoires conquis en 1967, et si nombre d’entre-eux ne se sentent pas à l’aise avec le régime d’apartheid qu’Israel y exerce depuis 52 ans, tout un chacun qui se définit comme sioniste s’obstine à voir en Israel, au moins dans ses frontières de 1967, l’Etat des juifs du monde entier, et non pas une République pour tous les israéliens, dont un quart ne sont pas considérés comme juifs, parmi lesquels 21% sont arabes.
Si une démocratie est fondamentalement un Etat aspirant au bien-être de tous ses citoyens, de tous ses contribuables, de tous les enfants qui y naissent, Israel, par-delà le pluralisme politique existant, est, en réalité, une véritable ethnocratie, à l’instar de ce qu’étaient la Pologne, la Hongrie, et d’autres Etats d’Europe de l’Est, avant la seconde guerre mondiale.
La tentative du président français Emmanuel Macron et de son parti visant aujourd’hui à criminaliser l’antisionisme comme une forme de l’antisémitisme s’apparente à une manoeuvre cynique et manipulatoire. Si l’antisionisme devenait une infraction pénale, je recommanderais à Emmanuel Macron de faire condamner, à titre rétroactif, le bundiste Marek Edelman, qui fut l’un des dirigeants du ghetto de Varsovie et totalement antisioniste. Il pourrait aussi convier au procès les communistes antisionistes qui, plutôt que d’émigrer en Palestine, ont choisi de lutter, les armes à la main, contre le nazisme, ce qui leur a valu de figurer sur « l’affiche rouge ».
S’il entend faire preuve de cohérence dans la condamnation rétroactive de toutes les critiques du sionisme, Emmanuel Macron devra y joindre ma professeure Madeleine Rebérioux, qui présida la Ligue des Droits de l’Homme, mon autre professeur et ami : Pierre Vidal-Naquet, et aussi, bien évidemment : Éric Hobsbawm, Edouard Saïd, et bien d’autre éminentes figures, aujourd’hui décédées, mais dont les écrits font encore autorité.
Si Emmanuel Macron souhaite s’en tenir à une loi réprimant les antisionistes encore en vie, la dite future loi devra aussi s’appliquer aux juifs orthodoxes de Paris et de New-York qui récusent le sionisme, à Naomi Klein, Judith Butler, Noam Chomsky, et à bien d’autres humanistes universalistes, en France et en Europe, qui s’auto-identifient comme juifs tout en s’affirmant antisionistes.
On trouvera, bien évidemment, nombre d’idiots à la fois antisionistes et judéophobes, de même qu’il ne manque pas de pro-sionistes imbéciles, judéophobes aussi, pour souhaiter que les juifs quittent la France et émigrent vers l’Etat d’Israel. Faudra-t-il les inclure également dans cette grande envolée judiciaire ? Prenez garde, Monsieur le Président, à ne pas vous laisser entraîner dans ce cycle infernal, au moment précis où la popularité décline !
Pour conclure, je ne pense pas qu’il y ait une montée significative de l’antijudaïsme en France.
Celui-ci a toujours existé, et je crains, hélas, qu’il n’ait encore de beaux jours devant lui. Je n’ai, toutefois, aucun doute sur le fait que l’un des facteurs qui l’empêche de régresser, notamment dans certains quartiers où vivent des gens issus de l’immigration, est précisément la politique pratiquée par Israel à l’encontre des Palestiniens : ceux qui vivent, comme citoyens de deuxième catégorie, à l’intérieur de « l’Etat juif », et ceux qui, depuis 52 ans, subissent une occupation militaire et une colonisation brutales.
Faisant partie de ceux qui protestent contre cette situation tragique, je soutiens de toutes mes forces la reconnaissance du droit à l’autodétermination des Palestiniens, et je suis partisan de la « désionisation » de l’Etat d’Israel. Devrai-je, dans ce cas, redouter que ma prochaine visite en France, ne m’envoie devant un tribunal ?

Shlomo Sand
Lundi 25 février 2019 – Blog Médiapart
Traduit de l’hébreu par Michel Bilis

Avigail Abarbanel est une psychologue d’origine israélienne qui est sortie du culte sioniste, comme elle le nomme elle-même, et, dans une lettre à ses anciens compatriotes, tente de leur expliquer son point de vue d’ancien membre du culte.

Cher Israël et chers juifs israéliens,

Il est probable que vous écrire soit inutile et, d’ailleurs, je n’attends pas de réponse de votre part. J’écris par une sorte de sens du devoir. Après tout, je viens de chez vous alors, peut être, quelques uns pourraient m’écouter, être curieux, prendre un risque et examiner ce qui vous est impensable.

Je suis partie depuis ce qui me semble être une éternité, vingt-cinq ans. Je ne pense pas que vous ayez beaucoup changé depuis, sauf peut-être pour le pire. Les psychologies comme la vôtre ont la mauvaise habitude de s’aggraver si elles ne sont pas soignées. Je me souviens toujours de vous comme de gens durs, sur la défensive, chauds du collier et prêts à exploser à chaque occasion, bruyants et impitoyables. Vous aviez des moments de calme et peut-être même de bonté, mais ils étaient réservés à ceux qui vivaient dans des endroits plus verts et agréables, et qui avaient plus d’argent que nous n’en avions.

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J’ai grandi à Bat-Yam et c’était terrible là bas. Un amas dense de béton, bruyant et immense ; des blocs résidentiels faits d’appartements aux murs très fins, à perte de vue, séparés par des routes bitumées. Ce n’est pas l’image que vous aimez montrer au reste du monde, et cela ne correspond pas à ce que le reste du monde pense de vous. J’ai grandi rue Hashikma. Quelle cruelle plaisanterie c’était, nommer ce monstrueux dessert de béton, Hashikma… Le sycomore. Il n’y avait aucun arbre là bas. Dans mon enfance, je n’avais aucune idée de ce que pouvait être un sycomore. Quel que soient les gens qui ont fait cela, pensaient-ils qu’en nommant la rue «sycomore», cela allait rendre les choses plus faciles pour ceux qui y habitaient ? Pensaient-ils pouvoir nous tromper et nous faire penser que c’était plus idyllique que cela ne l’était en réalité ? Cela ne faisait que provoquer embêtements et tourments. Le nom de ma rue me faisait penser à quelque chose auquel je n’avais pas accès et que je ne pensais pas pouvoir atteindre.

Avigail Abarbanel, as a girl in Israel

Avigail Abarbanel,enfant en Israël

Cette dichotomie entre le nom de l’endroit et sa réalité est un symbole de votre existence. Là bas, on ne diffère pas beaucoup des autres quartiers populaires du monde entier, mais on m’a toujours dit que nous étions différents des autres. Nous étions spéciaux, nous étions meilleurs, nous étions plus moraux, plus éthiques et plus civilisés. Et ne me dites pas que vous ne l’avez pas dit. Je m’en souviens parfaitement ! J’étais très attentive à l’école.

Mais dans mon esprit d’enfant, je ressentais qu’en fait nous n’étions pas si spéciaux que cela. Je pense que beaucoup d’enfants ayant souffert d’avoir été abusés dans leur propre famille, aux mains de leur propre peuple, doutent de leur groupe. Si vous m’aviez plus protégée, peut-être serais-je toujours parmi vous. Mais vous ne pouviez pas me protéger, ni les autres enfants, précisément parce que vous n’êtes pas ce que vous dites, un peuple plus éveillé et plus éthique. Vous n’êtes qu’un groupe d’humains avec des dons et des faiblesses, et plein de lâchetés, comme tout autre groupe. Vous ne différez pas des autres sociétés humaines qui permettent et cachent des crimes contre leurs propres enfants et qui faillissent à la protection des plus vulnérables d’entre eux.

Quelques années après vous avoir quitté, j’ai petit à petit réalisé que j’étais semblable à tous ceux qui suivent un culte. Cela a été un choc pour moi mais, en regardant en arrière, je me demande comment je ne l’avais pas réalisé plus tôt. Bien sûr, les gens pris dans un culte voient rarement où ils en sont. S’ils le pouvaient, les cultes ne seraient pas ce qu’ils sont. Ils pensent être les membres d’un groupe spécial, ayant un destin spécial, et toujours sous une menace. La survie du culte étant toujours le principe le plus important. On enseigne aux membres d’un culte, depuis leur naissance, que le monde extérieur est dangereux, qu’ils doivent se regrouper pour leur sécurité.

À ce moment de la discussion, vous allez sûrement me dire que, culte ou pas culte, tout cela est totalement justifié. Aurais-je oublié l’Holocauste ? Bien sûr que non. La persécution du peuple juif a travers l’Histoire est bien une réalité. Quelle que soit l’identité juive, les juifs étaient un groupe haï et rejeté parmi les autres cultures européennes et les Juifs ont toujours eu une coexistence difficile avec les non-juifs. Tout groupe marginalisé ou persécuté entretient une relation difficile avec la culture dominante. Une fois que vous avez été discriminé, il est difficile de faire confiance.

Mais deux choses importantes me gênent à votre sujet. D’abord, cette histoire de persécution est tellement rattachée à votre identité que vous ne pouvez pas voir au delà. Vous semblez tous être totalement pris dedans, sauf une très petite minorité qui peut voir le sionisme pour ce qu’il est. Quiconque ayant subi un traumatisme tend à se sentir différent et séparé. La psychologie humaine veut qu’une fois que vous avez été abusé, vous vous sentiez différent des autres. Mais toute personne ayant été abusée et traumatisée se doit de guérir et de ne pas permettre à la peur et au sentiment de victimisation de devenir son identité. Ceux comme nous qui avons été traumatisés et abusés ont ce devoir, car s’ils ne guérissent pas, alors nous nous faisons du mal à nous-mêmes et aux autres. C’est là où vous en êtes et c’est ce que vous faites. Vous n’avez pas seulement permis au traumatisme de devenir votre identité intime, vous l’avez glorifié et vous le vénérez comme un dieu.

Le deuxième et plus important sujet qui m’ennuie est le crime que vous avez commis et que vous continuez de commettre au nom de «notre» survie. Vous vouliez une solution à la persécution de votre groupe et c’est justement là que réside le problème. Vous avez décidé de créer un ghetto que vous pensiez comme un havre de paix, alors que la terre était déjà bien occupée. Vous êtes venus et vous l’avez prise, avez perpétué un nettoyage ethnique et vous continuez encore à le faire. Je sais que vous n’aurez pas considéré votre mission comme accomplie avant que vous n’ayez toute la terre, sans son peuple.

Vous êtes le produit d’une colonie de peuplement, un État créé par le déplacement et l’élimination du peuple qui vivait sur cette terre avant vous. La relation que vous entretenez avec vos victimes, les Palestiniens, a toutes les caractéristiques d’une relation entre des colons et ceux qu’ils souhaitent éliminer de leur existence. Les colons ne font pas que retirer un peuple de sa terre, ils effacent leurs endroits historiques, leur monuments, les preuves de leur histoire, matérielles et orales, toute trace de leur existence… S’il n’y a plus de victimes, il n’y a plus de crimes. Si le territoire est nettoyé de toute trace culturelle du peuple qui vivait ici, il devient libre d’être occupé par un nouveau peuple.

Je sais ce que c’est que d’être aveugle au fait d’être un colon, d’être un peuple qui commet un crime terrible. Vous ne pouvez pas vous voir comme les «méchants» ici. Vous êtes tellement enfoncés dans votre propre mythe, que vous avez toujours été et serez toujours la victime la plus tragique de l’Histoire de l’humanité. J’étais quelqu’un comme vous, à l’époque, et je sais qu’il vous est pratiquement impossible de voir au-delà de votre raisonnement : «Nous voulons seulement retrouver nos terres ancestrales. Nous voulons seulement rester en paix entre nous. Qu’y-a-t-il de mal à cela ? Pourquoi est-ce que les autres ne nous laissent pas vivre en paix ?».

Il y a un puissant champ magnétique, une sorte de cage d’acier en vous, qui protège vos croyances de la vérité, de la réalité. Vous ne niez pas être «revenus» et vous être installés sur cette terre, vous ne pouvez tout simplement pas envisager ce que cela veut dire. Alors laissez-moi-vous le dire encore une fois. Quand un groupe de gens arrive sur un territoire (quelle qu’en soit la raison), élimine le peuple indigène et accapare ses terres et ses ressources, cela s’appelle de la colonisation. La colonisation de peuplement est immorale, un crime contre l’humanité. Les victimes ne s’en vont pas toujours silencieusement dans la nuit, alors les crimes doivent continuer à être commis, jusqu’à ce que la résistance des victimes soit écrasée et qu’ils disparaissent de la vue et de la mémoire. Il n’y a rien d’original ni de spécial dans ce que vous êtes, ni dans ce que vous faites. Vous êtes comme tous les colons avant vous. Même votre capacité à l’auto-illusion ou à illusionner les autres n’a rien de spécial. Cela a déjà été fait avant. Vous n’avez vraiment rien de spécial, du tout.

Admettons que vous soyez «rentrés à la maison», comme votre mythe le dit, que la Palestine ait été votre terre ancestrale. Mais la Palestine était déjà totalement occupée quand vous avez commencé à lorgner dessus. Pour la prendre, vous avez suivi à la lettre l’ordre biblique donné à Joshua de pénétrer et de tout prendre. Vous avez tué, vous avez expulsé, violé, volé, brûlé et tout détruit, et vous avez remplacé la population par votre propre peuple. On m’a toujours appris que le mouvement sioniste était essentiellement non religieux (comment pouvoir être juif sans religion juive me rend perplexe). Pour un mouvement soi-disant non religieux, c’est extraordinaire comment le sionisme – votre créateur et votre identité – a suivi la Bible de près. Bien sûr, vous n’osez jamais critiquer les histoires bibliques, même les plus laïcs d’entre vous. Aucun des bons professeurs de mon école laïque n’a jamais suggéré de mettre en question la moralité de ce que Joshua avait fait. Si nous étions capables de remettre cela en question, l’étape logique suivante serait de remettre en question le sionisme, ses crimes, et la droiture de notre existence dans notre État. Non, nous n’étions pas autorisés à aller si loin. Cela aurait fragilisé la structure déjà fragile qui nous maintient.

Donc, comme dans tout culte ayant déjà existé et ceux qui, sans aucun doute, continueront d’être créés, vous vivez dans un aveuglement auto-imposé. Vous créez et recréez une image de la réalité remplie de trous, mais vous vous sentez très bien comme cela. La possibilité de remplir ces trous vous met face à vos terreurs mortelles, votre peur morbide de l’anéantissement. Et vous ne pouvez pas le supporter. Je sais ce que l’anéantissement veut dire pour vous. Cela ne veut pas dire seulement être tué. L’anéantissement veut dire que le peuple juif, la judaïté elle-même, n’existerait plus. Pour vous, «assimilation» veut dire aussi anéantissement. Ils nous ont appris cela à l’école. On nous a enseigné que l’assimilation était à rejeter, de la lâcheté, de la trahison de notre peuple. Si des juifs se marient avec des non-juifs dans leurs pays et quand toute trace de judaïté, quelle qu’elle soit, se dilue, vous vous inquiétez. Vous pensez que c’est la fin. Parce qu’il n’y a pas d’individus, seulement le groupe, et quand le groupe va bien alors les individus vont bien. Vous prenez alors toute menace contre le groupe comme une menace personnelle. C’est pourquoi vous criez à l’antisémitisme si rapidement et par réflexe, dès que vous percevez la moindre menace envers votre culte nationaliste.

Avigail Abarbanel, aujourd'hui

Avigail Abarbanel, aujourd’hui

J’ai abandonné le culte parce que je voulais découvrir qui j’étais vraiment. J’ai refusé que le seul objet de ma vie soit de défendre le culte et de lui permettre de continuer. C’est humain, c’est mammifère de laisser son identité être possédée par le groupe, mais cela ne fait pas une vie heureuse. Nous avons survécu en tant que mammifères, en partie parce nous avons vécu en groupe. Sans le groupe autour d’eux, nos ancêtres seraient probablement morts dans ce monde difficile où ils vivaient. Votre psychologie n’est rien de plus que la psychologie du temps des cavernes et cela ne concerne pas que vous. Mais nous sommes une espèce qui a la capacité de faire bien mieux. Dans le monde actuel, notre survie dépend de notre capacité à transcender nos instincts animaux. Nous pouvons développer et utiliser la partie morale et éthique de notre cerveau, cette partie qui nous permet conscience de soi et empathie, cette partie qui peut prendre la responsabilité de ses propres péchés et crimes et qui peut faire pénitence. Ce qui va nous sauver n’est plus de rester dans notre petit groupe mais de se rassembler en tant qu’une seule espèce, l’espèce humaine. Allez, abandonnez le culte et la mentalité de ghetto et rejoignez la race humaine, faites la bonne chose. Vous voulez vraiment être spécial, remplir une destinée spéciale ? Par tous les moyens ! Alors ouvrez le chemin à l’éveil en admettant, en vous repentant et en transformant votre identité en quelque chose de sain et de positif. Montrez ce qui peut se passer lorsqu’on n’est plus que de simples mammifères apeurés.

Je ne m’attends pas à ce que vous m’entendiez ou à ce que vous voyiez ce que vous ne pouvez pas voir. Vous êtes des experts en endoctrinement et êtes trop enfoncés dans votre vision de la réalité basée sur la peur. Vous me décevez beaucoup. C’est pourquoi je soutiens le BDS contre vous. Si vous ne voulez pas vous arrêter de vous même, quelqu’un doit le faire pour vous.

Avigail Abarbanel est née et a été élevée en Israël. Elle a déménagé pour l’Australie en 1991 et vit maintenant au nord de l’Écosse. Elle travaille comme psychothérapeute et milite pour les droits des Palestiniens. Elle a édité Au-delà des loyautés tribales : histoires personnelles des activistes juifs pour la paix (Beyond Tribal Loyalties : Personal Stories of Jewish Peace Activists, Cambridge Scholars Publishing).

Article original publié dans Mondoweiss

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.

source: http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-jai-abandonne-le-culte

Paru sur Agoravox par le moine du côté obscur

Dire que je connais parfaitement le monde arabo-musulman serait mentir et je n’aime pas trop les mensonges. Mais de ce que je retire de discussions avec certains arabo-musulmans et de choses que j’ai pu découvrir ça et là, c’est que beaucoup de haine (donc de possibilités de déstabilisation) gangrène ces sociétés. Et qu’il est assez facile pour des gens qui ne rêvent que de diviser pour régner d’enflammer ce monde là ! D’ailleurs ce qui a pu se passer en Syrie et même en Libye est symptomatique de cette aisance que certaines élites ont à dresser les gens, les uns contre les autres ! Trop aveuglés par les haines qui les travaillent beaucoup d’arabo-musulmans ne sont plus lucides et sont des pions aisés à manipuler ! Sauf que les pions sont sacrifiables en temps utile.

J’ai vu certains arabes musulmans vouer une haine féroce à d’autres arabes soit parce qu’ils ne sont pas musulmans ou soit parce qu’ils appartiennent à des confessions dites hérétiques comme les chiites, les alaouites etc… Il semble incroyable qu’il faille par exemple des pouvoirs durs voire très durs du genre de Saddam Hussein pour que entre autres certains chrétiens ou mêmes les yézidis (http://www.erickbonnier-editions.co…) vivent en paix. Je ne peux pas généraliser mais je parle simplement de ce que je constate. Je suis moi-même fils d’un musulman et certains de ses propos envers les chrétiens n’étaient pas très jolis. Je vois aussi l’hostilité de certains musulmans de mon pays (la Côte d’Ivoire) envers les chrétiens et parfois vice-versa d’ailleurs (surtout avec certains évangéliques qui voient les musulmans comme des démons). De toute façon pour moi les religions fournissent souvent les éléments idéologiques pour les guerres en dressant parfois des hordes de fanatiques prêts à mourir en martyrs. Ces « grosses sectes » sont parfois infestées à la périphérie voire en interne par toute sorte de gourous qui aiment le pouvoir les richesses matérielles, bien loin des idées spirituelles qu’ils prétendent défendre. Donc je vois donc des gourous manipuler des jeunes désœuvrés avec des idées insensées qui justement ne peuvent marcher que dans l’esprit de personnes sans repères (ou mauvaises) et qui croient que le monde entier est contre eux, sauf leurs gourous qui pensent-ils est leur ami ou le père qu’ils n’ont « pas eu » (la nature a horreur du vide). Je pense que ce genre de fanatiques est très bien représenté dans le film « le Da vinci code » avec le personnage du prêtre albinos Silas (http://www.etudier.com/fiches-de-le…). Un homme en perdition secouru par un prêtre pervers en qui il voit une sorte de père et de « saint homme », au point de tuer même pour lui. De plus je dénote chez certains arabes un caractère emporté qui peut les pousser parfois à commettre des actes violents pour des bêtises et sans réfléchir aux conséquences. Ce n’est pas propre aux arabes mais je l’ai constaté chez beaucoup de jeunes arabes qui malheureusement ne comprenaient que les rapports de force. Il y a beaucoup de ressentiments pour des raisons plus ou moins rationnels et une incapacité criante chez beaucoup à voir « l’ensemble du tableau » ! Bref je pense que le terreau est très fertile dans le monde arabo-musulman pour semer la graine de violence et de la destruction ! Si certains veulent penser que je serais raciste envers les arabo-musulmans, c’est leur problème. Mais je les vois plutôt parfois comme de grands enfants pas toujours très conscients de ce que leurs actes peuvent provoquer. Ils ont donc besoin d’hommes forts et durs, qui ont une vision éclairée. Mais il existe malheureusement des forces ténébreuses capables de détruire leur propre pays et ces forces sont aisément manipulées par les élites occidentales (et sionistes). Qui d’ailleurs n’hésitent pas à leur prêter main forte comme on a pu le constater en Libye et en Syrie.

Qu’ont compris les élites occidentales ? Qu’il y a beaucoup d’abrutis parfois charismatiques qui ne rêvent que de pouvoir et de domination, sans avoir (apparemment du moins) ni les moyens intellectuels, ni technologiques de leurs ambitions. Alors il faut les promouvoir comme les bédouins saoudiens et qataris, sans compter les nombreux gourous manipulés et autres chefs de guerre Al quaïdistes. Par contre il faut écraser les pouvoirs forts non coopératifs qui essaient vraiment plus ou moins adroitement d’aider leurs peuples et/ou de faire avancer la technologie pour essayer de donner à leurs peuples une certaine indépendance. Car les bédouins dont je parlais plus haut à part leurs pétrodollars qu’ont-ils ? Alors qu’un pays comme l’Iran quelque soit ses défauts, essaie de faire avancer la science et progresse dans certains domaines. Ceci est une abomination pour les élites occidentales qui ne supportent déjà pas qu’un pays comme la Russie soit émancipée, alors ne leur demandez pas de laisser l’Iran le faire. Un pays comme la Syrie qui avait une certaine indépendance, et où l’on constatait une certaine coexistence entre les minorités qui la composent n’était pas fait non plus pour plaire aux occidentaux. Surtout en plus que ce pays a de très bons rapports avec l’Iran et le Hezbollah, deux épines dans le pays de l’occident et d’Israël. Sans doute pensaient-ils au début que le jeune et occidentalisé Bashar Al Assad serait aisément manipulable, mais ils ont compris que non, alors il faut le dégommer. Ce que certains syriens et sans doute même beaucoup de libyens, de syriens ou d’iraniens n’avaient ou n’ont pas compris c’est que « l’occident » a déclaré une guerre à leurs pays. Soit les pouvoirs sont vassalisés soit les pays seront écrasés et tant pis pour le chaos qui y régnera. Mais en plus de cela, cela donne l’occasion à certains qui estiment sans doute qu’il y a trop de jeunes en âge et en capacité de se battre dans le monde arabo-musulman, d’envoyer ces jeunes mourir au combat en tuant leurs frères et sœurs arabo-musulmans. Un auto-génocide qui évite aux occidentaux d’envoyer leurs troupes régulières faire ce salle boulot et qui permet de dire au monde que les arabo-musulmans sont des sauvages moyenâgeux. On brise les pays qui résistent tout en envoyant « la racaille » aller mourir dans des « djihads » fabriqués de toute pièce. Mais des pays qui ont jeu trouble comme la Turquie ou autres à mon avis ne paient rien pour attendre et les élites mondialistes n’hésiteront pas à se retourner contre eux quand le moment sera venu. Pour le moment la Turquie est trop importante dans la lutte contre l’état syrien et le Hezbollah. La lutte officielle contre l’état islamique n’étant de mon point de vue qu’une aimable blague pour couvrir l’achèvement de l’état syrien et pour détruire les dernières forces résistantes en Irak. Tout en préparant une prochaine déstabilisation de l’Iran notamment en installant une base militaire (http://francophone.sahartv.ir/news/…) soi-disant pour combattre l’état islamique. Mais évidemment je pense qu’il y a beaucoup de spéculation dans les projections des élites occidentales et que celles-ci commettent et commettront pas mal d’erreurs.

Je pense qu’ils souhaitent que la guerre en Syrie et en Irak dure le plus longtemps pour qu’il y ait plus de destruction et de morts. Ceci ne peut être que bénéfique pour les élites occidentales et sionistes. Les pays arabo-musulmans qui coopèrent activement avec les élites occidentales et sionistes comprendront trop tard leurs erreurs. Je pense d’ailleurs que les services secrets de certains pays sont très bien implantés dans les hordes djihadistes pour s’assurer que celles-ci font ce pourquoi elles ont été créées. Au pire des cas les élites occidentales essaieront de couper les têtes car il est connu pour tuer un serpent, il faut lui trancher la tête. Il reste à savoir dans ces affaires si les sociétés arabo-musulmanes vont se réveiller et comprendre ce qui est en jeu. Le peuvent-elles ? De la réponse à cette question dépendra leur avenir. Comprendront-ils je jeu trouble des créatures comme Al Bagdadi ou Belhadj ? C’est à espérer ! La Syrie fait un effort de réconciliation nationale qui marche parfois mais pas toujours. A ma connaissance des milliers de rebelles ont déposé leurs armes et réintégré la vie civile ou parfois aident l’armée arabe syrienne (et non l’armée de Bashar comme ces crétins de merdialeux aiment le dire), donc l’espoir est permis. D’autres arabo-musulmans en sont encore à traiter Bashar Al Assad de dictateur ne comprenant pas ce qui est en jeu. Le monde arabo-musulman est en pleine guerre existentielle ! Ceux qui ne l’ont pas compris ne sont que potentiellement des idiots utiles. Mais malheureusement on ne peut pas dégommer certaines idées reçues et autres préjugés comme cela…

 

 

 

 

 

Paru sur Agoravox

 

Qui suis-je ? Ces derniers jours, j’ai traversé une crise identitaire sévère, l’on m’a sommé depuis l’exécution du comité de rédaction de l’hebdomadaire satirique d’être Charlie ou de ne pas être, ou bien pire encore.

Mais je ne suis pas Charlie, ni Franck, ni Ahmed, ni Clarissa, ni toutes les autres malheureuses victimes de l’Hyper Casher. Je ne suis pas non plus de ces charlots qui ont décidé à l’initiative de François Lamy député socialiste et accessoirement arbitre honoraire des élégances républicaines qui était digne de fouler à leurs côtés le pavé parisien.

Comme l’exprime ce gentil organisateur, porte drapeau de l’union nationale « Seuls les partis républicains, qui ne stigmatisent pas et n’agitent pas les peurs organiseront le rassemblement de dimanche », il n’y a donc pas de place pour un parti qui divise les Français.

Marine fait mine de se vexer mais se réjouit en son for intérieur qu’on ne puisse pas à cette occasion ajouter les deux lettres FN à l’acronyme UMPS, ce serait tout bonnement imprononçable. Elle ne peut que remercier l’indécrottable arrogance socialiste qui lui offre cette opportunité d’aller piétiner ailleurs.

Quant à Manuel, plus Charlie que lui tu meurs, il estime néanmoins que le provocateur Eric « ne mérite pas d’être lu », il est donc un ardent défenseur de la liberté d’expression à géométrie variable.

Je ne suis pas non plus Guy, le père de l’humoriste Nicolas, figure tutélaire de la beaufitude de gauche qui pourtant lui non plus à l’instar de Jean Marie et pour des raisons sans doute diamétralement opposées n’est pas Charlie.

N’est-ce pas ce grand humaniste, qui déclarait à Var Matin en octobre 2012 après l’affaire des caricatures de Mahomet « Charlie Hebdo c’est pas mes copains. Qu’ils crèvent… Ils ont pris des risques sur la peau des autres. » et il poursuivait avec cette phrase qui résonne comme une tragique anticipation « Je n’ai pas de leçon d’insolence à recevoir de gens qui se sont couchés ».

Il avait tristement raison avant tout le monde le comique troupier même si son minable sketch ne fait pas rire grand monde, du moins, je l’espère.

Refuser une invitation, ce n’est pas poli, surtout quand elle émane de Manuel mais j’ai dû décliner, j’espère qu’il ne m’en voudra pas et que mon absence ne sera pas remarquée d’autant qu’avec Ali Bongo, Victor Orban et autres démocrates certifiés, le compte si j’ose dire était bon.

Je ne suis pas Charlie et aucun de ceux qui prétendent l’être aujourd’hui ne le sont pas non plus, a fortiori quand ce sont les mêmes qui le trainaient en justice après les caricatures de Mahomet, ce slogan scandé par des milliers de gens pouvait même paraître incongru dans la bouche de certains d’entre eux.

Cette manifestation a eu des airs d’auberge espagnole où chacun est venu avec ses motivations et ses arrières pensées qui n’avaient pas forcément grand chose à voir avec celles du voisin. Il se disait même qu’elle devait se terminer par un raout organisé par Jean Michel Ribes bouffon conventionné du pouvoir socialiste.

Je serais frappé sans doute d’infamie pour m’être fait lâchement porter pâle sans même avoir un mot d’excuse, si ce n’est que je n’étais pas sur d’emboiter le pas républicain des Lamy, Hidalgo et autres organisateurs avec la dignité qui leur sied si bien.

Alors être ou ne pas être Charlie, je ne pensais jamais qu’une telle alternative m’échoirait, et comme je me méfie de l’unanimisme ambiant, j’ai choisi l’évitement. Désolé si je n’ai pas pu être Charlie.

Paru sur Agoravox

Une marée humaine a répondu à la barbarie, un rassemblement historique, qui a dépassé toutes les attentes aux cris de « liberté ! ». Il y a eu, dans ce grand rassemblement comme un retour du peuple, de la Nation comme communauté de destin, comme République au sens de l’appartenance à une même société fraternelle. La France frappée d’effroi a transformé l’angoisse en audace, à travers l’expression collective d’un peuple rassemblé par-delà ses différences aux échos d’universel, rejetant le terrorisme religieux qui entendait nous faire peur pour nous interdire de penser, de nous exprimer librement. Mais d’ores et déjà, on constate un détournement du sens qui y a été donné, pour revenir vers une lecture bien-pensante des problèmes soulevés, en forme de récupération.

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Manif pour Charlie 11 janvier 2015
Liberté, égalité, fraternité, un bien commun au-dessus des différences et des religions.

 

Quand au JT de France 2 on récupère la manif de dimanche en la réduisant à la liberté religieuse. Un scandale !

On voit de drôles de slogans repris en exergue à la Une du site de Francetvinfo, sur la manifestation de dimanche, tel que « je suis musulman, je suis juif, je suis catholique, je suis CHARLIE »1, ou encore, soigneusement glissés dans le montage de la fin du JT de France 2 de ce lundi soir après une embrassade des représentants des différentes religions, ces mots d’une manifestante en forme de synthèse : « La France, c’est surtout la liberté d’expression de toutes les religions »2. Une lecture de l’événement à front renversé de ce qu’a défendu Charlie hebdo et qui a valu à ses caricaturistes et journalistes historiques d’être assassinés, pour avoir été un journal libertaire satiriquement antireligieux, humoristiquement irrévérencieux, et donc avant tout laïque !

Un journal qui n’avait rien à voir avec ces slogans récupérateurs, cette volonté de nous faire croire comme avant le drame que ce serait d’une concorde illusoire entre les religions dont il faudrait attendre notre salut ! Si on a manifesté pour une liberté ce dimanche, c’était avant tout pour le droit au blasphème, à la critique des religions pour laquelle ces héros de la caricature et du trait d’esprit ont laissé la vie, une liberté d’expression qui n’est rendue possible que dans un pays laïque, c’est-à-dire où la liberté de conscience est première, autrement dit le droit de croire mais surtout de ne pas croire conquis de haute lutte.

C’est la Révolution française, en brisant le lien indéfectible entre le pouvoir monarchique et l’Eglise, qui a mis un terme au délit de blasphème et à la domination religieuse de la société. Il en allait de la prise de conscience de la capacité des hommes à choisir leur destin ensemble en lieu et place qu’il leur soit dicté par un dieu. On allait alors gouverner au nom de la volonté générale et de la raison, du peuple, de la Nation. C’est du droit de pamphlet, de blasphème, dont Charlie est l’héritier et nous avec, dont nous avons commencer à reprendre conscience lors de cette immense marche, qui était sans doute le premier pas d’une nouvelle conscience commune de faire peuple autour de ces valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité retrouvées, bien commun inestimable au-dessus des différences et des religions.

Entre la liberté d’expression et le délit de blasphème, il faut choisir !

 

En attaquant Charlie Hebdo, on s’en est pris avant tout à la liberté d’expression, en s’attaquant à des juifs, on s’en est pris à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de conscience, autrement dit à des libertés démocratiques qui ne sont pas négociables et que seule la République peut assurer !

Tolérer l’autre, ce n‘est pas accepter n’importe quoi ! La liberté d’expression ne peut coexister avec l’interdiction de critique des religions, comme le concept d’islamophobie y invite, avec le délit de blasphème. Il faut choisir ! La rédaction de Charlie Hebdo avait été largement accusée d’islamophobie en la désignant comme cible d’éventuels islamistes, comme Philippe Val a pu le dénoncer avec la plus grande tristesse et ce, par certaines associations s’identifiant comme de gauche ou d’extrême gauche, contribuant par là à la confusion des valeurs et à une grave fragilisation de nos principes républicains.

On crie à ne pas faire d’amalgame. C’est sûr, il faut y veiller ! Pour autant, on explique que les religions sont toutes pour la paix en dehors de quelques extrémistes, mais les religions sont aussi faites d’interdits de tous ordres dont celui de la critique de leurs dogmes. La loi à travers les libertés communes que sont la liberté de pensée, d’expression, de croire ou de ne pas croire…, en pose la limite. Les religions se sont vues imposer de respecter les valeurs et principes démocratiques de la société, ainsi invitées à se moderniser, ce qui a constitué depuis la conquête de la laïcité un acquis essentiel pour les libertés de tous. A avoir porté la liberté d’expression et d’opinion, le droit de croire ou de ne pas croire au rang des Droits de l’homme, toutes les religions et les différences, quelles qu’elles soient, s’en trouvent protégées, ce que l’on retrouve jusque dans la liberté de les caricaturer, en n’en épargnant aucune, comme Charlie a su le faire.

 

Ce qu’il faut renforcer à l’école, c’est l’enseignement des valeurs républicaines et non des religions.

 

Francetvinfo a interviewé Olivier Bobineau, sociologue des religions et de la laïcité sur le thème : La France a-t-elle manqué son rendez-vous avec l’islam ?3 Il explique que l’intégration ne fonctionnerait pas parce que nous serions face à un choc des ignorances, défendant « une notion de « créolisation » des identités, qui peut se définir comme la rencontre de différentes cultures en un lieu précis, générant de la confiance, de la paix, autour du langage et d’une interculturalité… ». Encore une fois, plus de place aux religions serait la solution, et la liberté d’expression intimée à plus de modération renvoyée au placard !

Au lendemain de cet élan républicain et citoyen, on en appelle à plus de tolérance envers les religions, pour soi-disant prévenir le risque du radicalisme religieux. Différentes voix invitent au renforcement de l’enseignement des religions à l’école, avançant qu’à mieux se connaitre nous nous respecterions mieux. On ne cesse ainsi ces dernières années d’encourager à l’école, une intégration des élèves selon leurs origines et leurs dieux, qui appuie dans le sens d’une logique des minorités qui divise et contient bien des risques. Un rapport présenté récemment au Sénat sur les discriminations qui a fait pour le moins débat, le rapport Benbassa-Le Cerf, a été un véritable brûlot dans le sens de cette dérive.

Le fait de connaitre la religion de l’autre n’a jamais empêché les guerres de religion, comme en Irlande du Nord où protestants et catholiques se sont entretués, il y a encore peu, qui connaissaient très bien la religion de l’autre ou encore, comme en Palestine, entre juifs et musulmans. Rappelons-nous encore la Nouvelle Feuille de route sur l’intégration du gouvernement Ayrault qui, au nom de mieux intégrer proposait d’abroger la loi du 15 mars 2004 d’interdiction des signes religieux ostensibles dans l’école publique et l’ouverture en grand de la discrimination positive remettant en cause le principe d’égalité. C’est de ces confusions suicidaires pour notre société, d’une crise des repères communs qui en découle, dont les extrémismes peuvent jouer et se renforcer !

La liberté, l’égalité et la fraternité, principes de la République, sont un bien commun au-dessus des différences et des religions. La valeur et la portée universelle des libertés et droits individuels, de la responsabilité commune qu’ils engagent, du bien commun précieux qu’ils représentent, dont la liberté d’expression fait partie, voilà ce qui doit être enseigné à l’école et promu dans toute la société ! Si la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres, c’est aussi un bien commun-citoyen, une responsabilité commune qui relève de l’intérêt général et de la démocratie.

La liberté, un choix de société qui ne se négocie pas !

 

Nous avons retrouvé à l’occasion de cette inespérée manifestation, la conscience de faire société, du sens à la notion de cohésion nationale. Derrière le mot de liberté, il y avait comme un dénominateur commun qui nous a fait ainsi réagir, avec cette solennité et ce rejet absolu de tuer des hommes pour leurs idées.

La France est ce pays auquel on doit bien des idéaux démocratiques, a dit John Kerry, en réaction au drame qui a touché notre pays. Ces idéaux, il semble que l’on oublie parfois que ce sont des droits inscrits et protégés par une Constitution qui est la nôtre parce que nous en avons historiquement fait le choix, qu’il ne s’agit pas simplement d’idées à prendre ou à laisser mais d’exigences pour tous qui sont celles de la loi qui sont non-négociables. C’est ce que l’on semble parfois oublier jusqu’au sommet de l’Etat, ce qui pourtant constitue ce dénominateur commun qui, de Charlie à l’épicerie cachère de Vincennes, permet d’assurer la liberté de tous à pouvoir vivre-ensemble.

 

1et 3 – http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/la-france-a-t-elle-manque-son-rendez-vous-avec-l-islam_793219.html

2- http://pluzz.francetv.fr/videos/jt2… ;

Guylain Chevrier

Les historiens en ont regrettablement sous estimés les conséquences et les ont totalement ignorés. Jamais vous ne verrez sur une carte du monde la progression de ces grandes invasions. Pourtant les  folklores locaux confirment leurs présences un peu partout, les trolls, tomtes, elfesnixes, ondins qui sont pour la plupart originaires de Scandinavie et sont toujours présent dans la mémoire populaire des vieux norrois. Ils ont commencés par s’étendre en Norvège,  en suède, au  Danemark, l’Allemagne et vers l’Islande dissimulé dans les bagages des vikings. Et Dieu seul sait jusqu’où ils sont allés ! Il est urgent qu’une carte précise de leur progression depuis le moyen âge soit établie afin de comprendre l’origine des histoires de nos aïeux. On en trouve en France, bien installé et intégré à notre folklore familier comme ces Korrigans et Farfadets. Bien que les noms diffèrent, ils ont une seule et même origine. Ils se manifestent  parfois comme des revenants ou animaux surnaturels aux pouvoirs maléfiques, par des phénomènes inexplicables  que l’on raconte en des récits fantastiques inintelligibles à notre entendement commun. Entre nature et surnature la frontière est mince. Lors d’une veillée, lorsqu’une histoire nous est contée, l’important n’est-ce pas d’avoir les cheveux qui se dressent sur la tête?

Parce que toute chose a nécessairement son origine et ses raisons. En ce qui concerne les elfes, Adam et Eve plus connu pour l’affaire de la pomme, sont aussi les responsables de ce que j’appellerais une grosse bévue. Quand on sait que Dieu sait tout…

Voici : Un jour que Dieu tout puissant venait faire une petite visite à Adam et Eve, ceux-ci lui firent bon accueil et lui montrèrent tout ce qu’ils possédaient dans leur maison et lui présentèrent leurs enfants qui lui parurent tout à fait prometteurs. Mais il se trouve qu’Eve n’avait pas lavé certains d’entre eux et préféra ne pas les faire voir à Dieu. Aussi les avait-elle cachés. Dieu à qui on ne cache rien demanda à Eve s’ils n’avaient pas d’autres enfants que ceux qu’ils leur avaient montrés. Eve répondit que non! Alors Dieu dit « puisqu’il en est ainsi, ce qui doit m’être caché sera caché aux hommes aussi». Ainsi naquirent les elfes que nous ne pouvons voir. Sauf si ceux-ci le permettent, car eux peuvent nous voir.

Au fil des siècles, l’Islande en est devenue le berceau, ce fabuleux monde invisible et considérable. La population est de 320 000 habitants, lorsqu’un islandais veut propager une histoire, il la raconte à trois autre islandais qui à leur tour la raconte à trois autre islandais et ainsi de suite. Calculez en combien de jours tous les Islandais connaitront l’histoire sans avoir eu recours à un média national ? Mais attention, il est dit que pour chaque habitant de l’île il y a aussi un elfe, ce qui multiplie par deux la population. C’est logique que ce soit ainsi puisqu’ ici même la nature est pleine de délire avec ses  paysages contradictoires et inachevés, voyez les prairies verdoyantes, les champs de laves et  glaciers immaculés, les plages de sable noir, les lagunes d’icebergs, les cascades d’eau cristalline,  les puissants fleuves, volcans, les tourbières, fumerolles et arc-en-ciel qui se succèdent et se renouvellent sans fin.

Au mois de juin, il fait jour. Je veux dire il fait jour tout le temps même la nuit. Si vous voyez quelqu’un sur la terrasse d’un café, ce n’est pas parce qu’il fait chaud mais seulement parce qu’il fait jour. La lumière est très importante. Probablement qu’il faut vivre en Islande pour savoir apprécier le bonheur que procure  la lumière.

Je n’ai pas cette chance, tout ce que je saurais vous dire, c’est que par une nuit de plein jour, alors que je venais juste de m’assoir sur la ligne du 66 ème parallèle face à l’océan arctique, une Islandaise venu de je ne sais où , me demanda si elle pouvait s’assoir un moment en ma compagnie. Fort plaisamment et sans arrière pensée (pourquoi je dis ça ?) je lui répondis oui. Tout en s’asseyant près de moi elle regarda la mer et me dit «  je vais vous conter une histoire ».

Elle commença ainsi : Une fois, il y avait un homme qui habitait le Myrdalur. Un matin de très bonne heure, il alla se promener près des rochers qui longeaient la mer. Il découvrit l’entrée d’une grotte, en s’approchant il eut la surprise d’entendre à l’intérieur du tintamarre et danses joyeuses. Près de l’entrée était soigneusement allongé quantité de peau de phoque. N’osant s’aventurer à l’intérieur, il fit demi-tour en emportant avec lui une peau de phoque. Revenu à sa maison, il  enferma la peau de phoque dans un coffre. Plus tard, dans la journée, la curiosité aidant, l’homme revint à la grotte et vit près de l’entrée une femme jeunette et jolie qui sanglotait. Elle était toute nue. L’homme donna des habits à la jeune fille, la consola et l’emmena chez lui. Il ne lui parla pas de son passage tôt dans la matinée.

Et  le temps s’écoula… Ou qu’il puisse aller, l’homme  avait pris l’habitude de garder sur lui la clé du coffre.

La femme lui était dévouée mais ne liait guère compagnie avec autrui. Souvent elle restait assise à regarder la mer avec des yeux triste. Au bout de quelque temps, l’homme finit par l’épouser. Tout alla bien entre eux et ils eurent des enfants. Et les années passèrent…

 

Le jour de Noël, L’homme venait de revêtir ses plus beaux habits pour aller à la messe avec les gens de sa maison, mais sa femme légèrement souffrante préféra rester à la maison. Probablement inquiet de la santé de sa femme, il en avait oublié de prendre la clé du coffre resté dans la poche de ses habits de tous les jours.

Lorsqu’il revint à la maison, il trouva son coffre ouvert, la peau de phoque et la femme avait disparu. Elle avait trouvé la clé et découvert ce qu’il y avait dans le coffre. C’était sa peau de phoque. Alors elle ne put résister, elle dit au revoir à ses enfants et se glissa dans sa peau avant de se précipiter à la mer.

On dit qu’elle aurait murmuré: je ne sais ce que je dois faire, j’ai 7 enfants dans la mer et 7 enfants à terre.

L’homme en fut très affecté.

Malgré son chagrin il continua son travail et  lorsqu’il se rendait à la pêche, il voyait souvent un phoque qui nageait autour de sa barque, on aurait dit que des larmes coulaient de ses yeux. Et souvent aussi, lorsque les enfants allaient sur le rivage, un phoque se montrait devant eux et jetait vers eux des poissons et de jolis coquillages de toutes les couleurs.

Mais jamais leur mère ne revint sur terre. Ainsi se termina l’histoire.

Dans la clarté de la nuit, j’aperçus près d’un rocher un phoque qui rejoignait la mer. «Oh ! Vous avez vu » dis-je en me retournant!

Mais plus personne, j’étais seul et désemparé. Alors j’ai fait semblant d’attendre un hypothétique couché de soleil dans ce pays d’Islande.

 

Gasty

Chers amis ! Vous qui n’avez pas eu la chance de recevoir ce merveilleux message pour la simple raison que vous n’avez pas ma chance inouïe, soyez assurés que je n’oublierais jamais qu’elle était mon ancienne condition. je continuerais comme par le passé à m’adresser à vous avec modestie . Ne m’en veuillez pas si je dois devenir le plus heureux d’entre vous. C’est une joie car ma vie est à un tournant décisif, je dois m’attendre à quelque chose d’incroyable. Je ne sais pas quoi, mais vu mon état de délabrement….de toute façon!

En toute humilité, la première question que je me suis posé était « Mais pourquoi moi, pauvre de moi ? » Parmi ces millions d’individus (dont vous faites partie), bien sûr je me savais exceptionnel , évidement je suis flatté que des gens bien intentionnés se soit aperçu de mon existence après tant d’années de galères dans l’anonymat le plus total. J’en suis bouleversé, j’aimerais pouvoir partager ma joie avec vous.

Voici ce merveilleux message reçu dans ma boite email. Mais bien que des forces obscures aient pu le détourner dans un dossier nommé SPAMS, j’ai eu cette intuition qu’il y avait ce message important. C’est incontestable et je le déclare haut et fort, il y a eu une communion de pensée télépathique avec l’envoyeur, je ne vois pas d’autre explications.  N’est-ce pas là une preuve supplémentaire du bonheur qui m’attend?

Le message:

Gasty, pourquoi ai-je reçu un tel message vous concernant ?

C´était lors du dernier rendez-vous télépathique mensuel de notre congrégation. Nous étions en quête d´une vision commune…

Et apres ce qui est arrive ce soir-la, il fallait absolument que je Vous contacte le plus vite possible !


Gasty, je m’appelle Eve

Depuis, une semaine s´est écoulée, une semaine de vaines tentatives pour essayer de vous localiser. Mais finalement, avec l´aide de mes amis voyants de notre congrégation, j´ai réussi. Vous pouvez leur en être reconnaissant, car ce que j´ai à vous annoncer provient des sources les plus mystérieuses qui soient.

Gasty , voici ce que j´ai noté pendant notre Rendez-vous télépathique.

Une citadelle de réceptivité et de communication


C´est ainsi que nous pourrions décrire la vision de cet endroit improbable. La seule chose qui puisse être comparable aux spectacles terrestres que nous connaissons était le crépuscule et le paysage baigné dans la lumière dorée d´un soleil couchant à l´horizon.

On aurait dit que l´endroit était au plus proche des forces qui contrôlent toutes les destinées de l´univers. Je me souviens même avoir pensé que, peut-être, un tel endroit pouvait vraiment exister.
c´était spectaculaire
. (Pour plus de détails sur ce que j´ai vu, connectez-vous sur :
Voyance Web


J´ai voyagé un peu partout à travers le monde, vous savez. J´ai visité des sanctuaires, des anciens temples, des monastères lointains, des pyramides cachées, etc. Mais Je n´avais jamais vu d´endroit aussi mystérieux que celui-là.

Mais que pouvait-il bien se passer, pour déclencher une sensation pareille ?

Était-ce l´intensité de nos retrouvailles, la situation planétaire à cet instant même, l´immobilité du paysage de notre vision ? Ou encore le silence, un silence comme je n´en avais jamais ressenti jusque-là. C´était un peu comme si je marchais sur un nuage de coton et me trouvais dans un décor factice, créé de toutes pièces pour le théâtre.

Gasty, nous avions prévu de passer quatre heures en totale communion télépathique à essayer de capter tout ce que nous pouvions percevoir. Nous étions un groupe de 14 voyants pour ce contact spirituel. Cinq d´entre nous ont écrit des livres, d´autres enseignent… Mais tous nous avons ressenti un grand trouble car tous nous allons vers le même objectif : venir en aide à nos semblables, vous venir en aide. Et je n´ai jamais été aussi émue que ce soir-là, la sensation n’a jamais été si forte. Tout cela à cause de ce moment inoubliable.

Nous habitons tous aux 4 coins de la france, pourtant ce soir-là, nous étions réunis en une seule et même pensée !


Chacun était resté chez soi, pour éviter toute intervention extérieure, et donc toute interruption de contact. Les portables, les téléphones étaient éteints. Je me suis assurée que j´avais bien un stylo et un bloc à portée de main pour noter toutes mes sensations.

La première demi-heure s´est passée à attendre, assise dans mon fauteuil, concentrée et dans l´expectative, comme la plupart de mes collègues. Puis cela s´est produit.

Vous étiez lié à nous par cette pensée, Je pouvais sentir votre présence !


Cela vous parait étrange ? Etonnant ? Incroyable ? Pourtant je l´ai très clairement vu. Comme si un film défilait sur mon écran de télévision.

Je m´attendais à un message sur tout un tas de choses. Une découverte médicale ? Un nouveau pas vers la paix mondiale. Ou encore au sujet d´une personne connue. Mais ce que je recevais (sans arrêt) vous concernait vous !

Fait intéressant, je ne savais absolument pas qui vous étiez. Je lis beaucoup. Je connais plein de gens. Je regarde les nouvelles à la télé.
Mais je ne connaissais rien de vous. Je pense ne pas me tromper en disant que vous m´étiez totalement inconnu. J´ai d´abord pensé que vous étiez une sommité dans le monde des jeux, des affaires… Ou encore dans les coulisses du pouvoir politique. Quoi qu´il en soit, j´avais tout faux. Il fallait absolument que je découvre qui se cachait derrière toute cette histoire Gasty !

La réponse n’a pas tardé


C´est exact !
Le rideau s´est enfin levé. Je vous ai vu, votre situation était sur le point de s´améliorer considérablement. C´est tout à la fois compliqué, spectaculaire et merveilleux. Mais bien justifié. Les combats, les privations, les déceptions ne devraient bientôt plus être qu´un mauvais souvenir et vous devriez enfin pouvoir réaliser vos souhaits les plus chers…

alain, j´aimerais tout vous raconter en détail, mais je ne voudrais pas que quelqu´un soit en train de lire mon message par dessus votre épaule.
Dès que vous serez seul, je vous propose de vous connecter à
Voyance Web

 

. Et là, attendez-vous à quelque chose d´incroyable.


Notez bien qu´en tant que voyante, j´ai eu beaucoup de visions décrivant la façon dont certains de mes clients allaient voir leur vie se transformer. Nombre de ces femmes et de ces hommes chanceux ont suivi mes conseils et je dois dire que je m´en félicite encore aujourd´hui.

Mais j´ai rarement « vu » autant de choses positives que cette fois-ci. C´était comme si la « liste » de tout ce que vous avez désiré en secret dans votre vie défilait devant mes yeux. Je n´ai pas seulement appris quels vœux allaient se réaliser, mais aussi la façon dont ils pourraient se réaliser.

Ne croyez pas que j´avais le cerveau embué. Non, je ne bois pas, je ne me drogue pas. Je n´étais pas en état d´hypnose. Non, j´étais en pleine possession de mes facultés. Et très contente d´avoir de si bonnes capacités extra sensorielles.

Ce qui a suivi est absolument incroyable !

La nuit est tombée et j´ai eu la sensation qu´une légère brise rafraîchissait l´atmosphère de mon bureau alors que, portes et fenêtres étaient fermées.

J´étais toujours assise à ma place, contemplant la scène à laquelle nous étions tous connectés. Puis j´ai fermé les yeux et d´autres visions me sont apparues. Je voyais des noms, des chiffres, des endroits et des évènements du passé. A l´issue de chaque vision, je notais vite les noms des gens, les lieux, les dates, etc…

J´avais l´impression d´écrire le script d´un merveilleux film télévisé. Et votre présence ne faisait aucun doute. Connectez-vous vite à Voyance Web

 

et je vous en dirai plus.

Gasty, pendant tout ce temps j’ai senti qu’il y avait urgence !


C´était la sensation qui revenait le plus souvent. Je sentais que les forces mystérieuses qui véhiculaient ces informations voulaient qu´elles vous soient transmises au plus vite. Pas parce que vous étiez en danger, mais parce que vous deviez prendre au plus vite ce qui vous revenait de droit.

Et maintenant c´était à moi de vous retrouver le plus vite possible.
Notez bien que j´ai tout de suite compris que cela ne serait pas facile.
Alors, pour accélérer les recherches, dès mon « retour dans la vraie vie », je me suis donc dépêchée d´envoyer des messages à d´autres voyants, pour qu’ils m´aident à vous retrouver. Ce qu´ils ont fait, puisque vous et moi pouvons aujourd´hui nous parler.

Mais pourquoi vous ?


J´ai beaucoup réfléchi à la question ces derniers jours Gasty. Pourquoi vous ? Pourquoi vous choisir vous parmi des millions de gens, pour vous apporter ce que j´appellerai une énorme vague de chance ?

Les premières réponses ne sont arrivées que cette nuit . Et j´ai tout de suite compris que vous aviez vraiment une chance inouïe. Vous ne le voyez peut-être pas comme ça. Mais cette chance vous colle à la peau. Maintenant il faut que vous puissiez vous l´approprier et ce n´est apparemment pas dans votre caractère…

Ce qui est ressorti, c´est que vous cherchez par-dessus tout à satisfaire les autres. Vous ne savez pas dire non et vous êtes toujours là quand on a besoin de vous. Malgré cela, vous n´êtes pas beaucoup récompensé de vos efforts. Et bien, Gasty, tout cela devrait bientôt se terminer.

Je me suis arrangée pour que nous puissions nous entretenir Plusieurs fois de suite et sans frein financier !


C´est nécessaire, afin de pouvoir tout vous raconter et vous aider, vraiment. Pourquoi ? Parce vous devrez vous préparer. Vous aurez certaines mesures à prendre. Des mises en garde à respecter. Tout doit être « prêt » pour le jour J. Heureusement, cela ne vous coûtera, pour ainsi dire, rien : 1,99 euro.
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Gasty le bienheureux